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Prendre soin de soi en tant que parent

Parents fatigués, difficultés avec les enfants ou les ados, maison en pagaille…

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Souvent, conseil des copines : prends du temps pour toi, sors un peu, souffle !

Mais de quoi avons nous vraiment besoin quand nous venons dire « je ne sais plus comment faire? » et que nous avons l’impression d’être en lutte contre nos enfants pour prendre soin de nous ?

{Petit aparté : déjà, arriver à le dire, c’est super dur, dans notre société où il faut être un parent parfait. Donc franchement, chapeau ! …}

Quand rien ne va plus, comme comme pour le masque à oxygène dans l’avion : la priorité c’est de remplir son propre réservoir affectif, en tant que parent. Parce que sans réservoir affectif plein, nous ne trouverons pas les solutions à long terme pour faire évoluer la situation, et nous ne pourrons pas aider nos enfants. Avec un réservoir affectif vide, notre cerveau fonctionne alors comme une voiture qui essaierait de rouler sans essence: nous tombons en panne. Nous fonctionnons avec certains carburants : il y a l’alimentation, biensûr, le sommeil, etc. Et nous avons aussi besoin d’un carburant tout spécial : nous sentir aimés et compris.

Remplir son réservoir affectif, c’est la copine ou le compagnon / la compagne qui vous écoute vous épancher, qui accepte vos larmes sans juger ni conseiller … c’est les amis ou la famille qui vous accueillent, trouvent du temps pour vous…  Ca peut aussi être la copine qui vous dit : tu sais, moi aussi, c’est trop dur pour moi. On se sent moins seul, et moins horrible, c’est déjà ça. C’est le groupe de parents dans lequel il y a de l’écoute…  c’est le thérapeute ou le coach qui vous accueille sans jugement, éventuellement, si besoin. C’est pouvoir être soi avec ses difficultés, et se sentir relié à quelqu’un. C’est mettre des mots sur ce qu’il se passe, sans jugement, sans conseil. 

Oui à la sortie, mais avec des copains ou copines qui vont prendre du temps POUR VOUS, pour vous ECOUTER. Au calme. Au café, au hammam, dans un café ou un restaurant calme, à la piscine, dans la nature, chez des amis …

Il arrive que nous en venions à détester nos enfants. Oui. A avoir envie qu’ils disparaissent. Ou de les jeter par la fenêtre. Ne me regardez pas comme ça, que celui qui n’y a jamais pensé me jette la première pierre… petite pensée à Stéphanie Allenou qui a écrit un excellent livre à ce sujet, sur le burn-out maternel : « Mère épuisée… ». Si vous vous sentez dans cette situation, je vous invite à aller lire ce livre.

Alors biensûr, il y a plein de choses susceptibles de remplir notre réservoir affectif, en plus d’être écouté de façon empathique. Mais souvent, c’est LE besoin numéro 1.En prendre soin est un premier pas pour sortir du cercle vicieux de l’épuisement.

Remplir notre réservoir affectif dans la vie quotidienne

Pour le reste, une fois qu’on a trouvé de l’écoute, notre réservoir affectif dépend de nos besoins. C’est très personnel, et ce qui me régénère vous fatigue peut être… à vous de lister ce qui vous donne de l’énergie

Respirer. Aller faire un tour dehors. Téléphoner. Voir une amie. Aller dans la nature. Manger du chocolat. Faire un câlin. Prendre un bain. Écouter de la musique. Manger une madeleine. Caresser son chat. Aller sur facebook. Trouver refuge aux toilettes. Danser comme un fou. Chanter à tue tête. Sortir voir d’autres parents. Lire un livre.

Bref… tout ces petites choses qui peuvent nous mettre du baume au coeur, nous donner un peu de répit, nous permettent de nous retrouver et nous font un shoot d’ocytocine pour les heures à suivre. C’est évidemment plus facile si on arrive à trouver du relais pour avoir des moments de temps pour soi, et de l’aide concrète auprès de son entourage, si besoin.

Parfois, le plus dur c’est d’OSER demander.

N’est-ce pas ?

Le jeu, partenaire privilégié pour évacuer les tensions

On peut prendre soin de soi en dehors de ses enfants. C’est souvent nécessaire. Mais il est aussi intéressant de prendre soin de soi avec ses enfants. Parce que réparer la relation, cela aide à ce que cela se passe mieux.

Avec les enfants ou les ados, jouer juste pour le plaisir peut être un excellent moyen de dénouer des tensions. N’avez vous jamais chaussé un nez de clown? Ca rend les choses beaucoup plus drôles ! Le plus dur, c’est nos propres barrières (peur du ridicule, pas le coeur à ça, jugements sur le jeu, etc). Avec les plus grands, les jeux de société font des merveilles ! Rire ensemble est un excellent moyen de remplis son réservoir affectif.

Les jeux de chahut peuvent aussi être un excellent moyen, à condition d’être bien soi et de fixer des règles précises (voir le livre « jouons autrement » de Catherine Dumonteil-Kremer). Le karaté-chaussette, toutes les comptines avec massage, sont souvent un bon moment, avec les plus petits. En plus de procurer du contact et de l’attachement, ils permettent de rire. Rire avec ses ados est un bon moyen de favoriser un lien soutenant en période difficile !

Est-ce que ça résoud tous les problèmes?

Biensûr, non ! Car souvent, des ajustements sont nécessaires, et comprendre ce qu’il se passe pour les enfants et quels besoins ils cherchent à satisfaire est indispensable. Mais cela permet d’avoir plus de ressource pour aller chercher de nouvelles solutions. Combien de parents sont venus chercher du soutien et sont repartis avec des conseils – parfois venant de professionnels – qui les ont rassurés sur le moment, mais se sont avérés inapplicables dans leur foyer. Parce que poser ses limites quand on est à bout relève plus du rodéo que de l’éducation. On apprend bien mieux de son expérience quand on est disponible. C’est d’ailleurs pour cela que dans mes accompagnements, l’écoute arrive toujours en premier, pour faire le point sur vos besoins à vous.

Par ailleurs, il arrive que l’épuisement résulte d’épreuves que nous traversons en dehors de la famille (deuil, séparation, perte d’emploi, conflit, déménagement…), qui mettent tout le monde à cran… nous n’avons plus l’énergie pour nos enfants, et ceux ci ressentent notre indisponibilité, ce qui les met en insécurité et peut augmenter les comportements qui nous épuisent. Il arrive aussi que nous vivions quelquechose de difficile mais que nous ne le ressentions pas, et que nos enfant se mettent au service de nos besoins émotionnels. Mais ça, nous en reparlerons plus tard, même si prendre soin de remplir son réservoir affectif est tout aussi approprié !

Tu veux aller plus loin, apprendre à vivre ton énergie, tu es prête à oser et franchir le pas de vivre une vie en harmonie avec tes désirs et valeurs  ? 

Je me fais accompagner !

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12 réflexions au sujet de “Prendre soin de soi en tant que parent”

  1. C’est tellement juste! J’ai eu un ras le bol intense de ce genre de phrases… Juste envie de leur répondre en criant: « AH OUI!!! ET JE FAIS COMMENT CONNA…. », j’avais pas pensé à leur bruler la jupe!!!
    Merci, je me sens reliée à quelqu’un!!!

  2. Merci, les larmes coulent. Je vais commander le livre de Stéphanie Allenou. Je pourrais écrire le même tant je me retrouve dans ses paroles. Je suis en plein burn out familial et je cherche une activité pour remplir mon réservoir affectif. Merci au « hasard » qui a mis cet article sur ma route ce matin.

  3. Tout est dit comme ci j’avais moi-même écrit ce texte. Merci de me montrer que je ne suis pas une mauvaise mère, que demander de l’aide n’est pas une preuve de faiblesse et que, peu importe la situation, nous avons tous nos limites .

  4. ah bon ? je ne suis donc pas la seule maman imparfaite à détester mon fils par moments ???vivant entourée de personnes pour qui avoir un enfant, « ce n’est que du bonheur », ça me rassure et me met du baume au coeur. merci !

  5. personnellement sortir le soir boire un verre ou avec des copines ne m’a jamais rechargé profondément car j’ai un grand besoin de sommeil et que les sorties le soir me fatigue plus qu’autre chose. Et puis c’est souvent tellement d’ernergie d’organiser un temps sans enfant que je suis épuisée d’avance ! Quand je sens que la cocotte minute va exploser c’est trés souvent que j’ai mis des exigences trop élevées sur moi ou sur les enfants et que je me sens contraintes et aussi nulle de pas y arriver. Donc on redescend d’une marche, on lache l’affaire, on mange des muffins devant un film, on fait une sieste ensemble, on fait une grande promenade avec le chien..bref on se redonne de la tendresse et de l’amour tous ensemble et on fait la pause avec le menage ou les lessives.

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