Uncategorized

« Je perds complètement mon cerveau et mes moyens »

Ça, c’est la phrase avec laquelle il est arrivé.
Brillant, excellent professionnel. Mais complètement bloqué, à certains moments, pour réfléchir, parler et répondre aux questions.

Lorsqu’il doit parler en public.
Et face à certaines personnes plus haut placées.

Ça vous est déjà arrivé ?
Moi oui !

C’est un grand classique, celui de la page blanche (à l’écrit).

Quand vous savez, mais vous n’avez plus du tout accès à vos ressources.

Impression d’avoir du flan dans le cerveau.
Du brouillard à la place des neurones.

On se sent bête, nul, incapable. La honte est souvent une compagne tenace, dans ce cas-là.

C’est terrible car on peut avoir bossé comme un dingue, et se retrouver comme celui qui n’a rien bossé : le néant.
Terrible pour celui qui le vit.

Et surtout, ça peut causer beaucoup de tort dans une carrière, des études, un développement d’activité. Parce que ça peut rendre nos compétences invisibles et non reconnues, malheureusement.

Mais que se passe-t-il, quand nous vivons cela ?

C’est notre cerveau qui est à l’œuvre.
Mais pas celui qui nous permet de réfléchir ou parler.

C’est celui, plus ancien, qui gère notre survie, accompagné de son pote le système nerveux autonome (qui, donc, comme son nom l’indique, est indépendant du système nerveux central – le cerveau).

Quand je perds tous mes moyens et suis dans le brouillard, c’est que mon système a cru repérer un grand danger, et il me fige.

Quand je suis figé, les parties de mon cerveau qui me servent à réfléchir sont éteintes.
Je suis coupé de moi, des autres, je suis juste en protection, en repli. J’ai envie de me cacher dans une grotte.
Je peux même avoir l’impression d’être pas là, ou de flotter au-dessus de moi.

C’est une réaction naturelle, en cas de grand danger : faire le mort.
Celle qui génère le plus de chances de survivre : il diminue l’intérêt du prédateur, qui est très souvent activé par le mouvement et la chasse. Face à un prédateur ou un attaquant trop fort pour soi.

Seulement, comment faire quand on ne choisit pas de passer dans cet état là ?

Alors, comme beaucoup, il a essayé de se convaincre que tout irait bien, de bien préparer. Il y a cru à chaque fois.

Sauf qu’à chaque fois ça recommence, dès les premières minutes.
A l’insu de son plein gré, comme on dirait.

Il ne parviens plus à penser, ni à parler de façon très intelligible.
Sans préavis, même quand il a ultra-bien préparé son discours.

La faute au système nerveux qui pense qu’il est face à un gros prédateur.

Cette fois … il arrive en séance avec un petit bonus, une « petite » surprise : une présentation juste l’après midi qui suit, prévue depuis seulement la veille.

Il maitrise bien le sujet, mais a peur que ça recommence, alors qu’il y a un gros enjeu cette fois. Ça tombe vraiment bien, cette séance !

Nous travaillons d’arrache-pied ensemble, pour lui permettre de réussir ce défi.

Je lui fais un schéma et lui explique ses différents états de survie, leur rôle, leur monde à chacun. Détente…

C’est un peu primaire, le système nerveux autonome : ça fait une balance entre ce qui met en danger, et ce qui met en sécurité. Le but du jeu, c’est donc d’augmenter le sentiment de sécurité.
Et de diminuer ensuite le sentiment d’insécurité.

Avec mon aide et mes propositions, il découvre ses propres ressources, celles qui le ramènent vraiment dans un ressenti de sécurité. C’est presque magique, tellement son ressenti intérieur change d’une minute à l’autre.

La séance se finit : il est l’heure, nous n’avons pas une minute de plus.

Je suis impatiente de savoir ce que ça a donné, à ce moment-là !
Excitation et stress : est-ce que ça sera suffisant ?

Un message met fin à mon attente, quelques heures plus tard :

« Merci beaucoup pour ton aide ultra efficace.
Les ressources que nous avons travaillées ensemble juste avant … ont radicalement changé mon mood durant la présentation.
J’étais bien.
Et j’avais préparé mon environnement !
Et j’ai enchaîné tous les meetings de la journée avec le même mindset et l’esprit clair. Merci encore 🙏🙏🙏
« 

Wouah ! 👌

Puis quelques jours plus tard :

« Hello Flore… juste pour te partager le fait que je ne compte plus le nombre de gens qui me parle positivement de ma présentation d’hier… alors encore merci !« 

Alors voilà.
Ce n’est pas une fatalité, et je suis tellement heureuse d’avoir contribué à ce qu’il puisse juste être lui-même ~ brillant ~ en public !

Il est tout à fait possible de remodeler à la fois son environnement, ses pensées et son système nerveux pour ne plus être victime du syndrome du brouillard mental ou de la page blanche.

Et dans beaucoup de cas, ça prend juste quelques séances !

Et vous, est-ce que ça vous arrive, de ne plus avoir accès à votre réflexion ? En public ? Avec certaines personnes ? Dans certaines situations ?
Levez la main ? 😊🤚

Connaissiez-vous le lien avec votre système nerveux ?

With love ❤

Flore

Laisser un commentaire