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L’écoute, ça ne fonctionne pas

(Et je te dis pourquoi)

(et je te donne les prochaines dates des conférences et ateliers)

Bon, d’accord, mon titre est un peu putaclic.

Mais pas seulement.

Si tu me connais, tu sais que j’ai longtemps enseigné comment écouter ses enfants, et s’écouter soi.

L’écoute est un fabuleux outil dans les relations.
Ce qu’on appelle écoute, c’est donner de l’empathie à l’autre. Lui offrir un espace d’accueil de ce qu’il vit. Et éventuellement mettre des mots sur son ressenti, ou lui permettre de le formuler lui même.

Mais dans de nombreuses situations, elle ne fonctionne pas.
Pire, elle peut produire exactement l’inverse de ce qu’on recherche.

Depuis longtemps j’avais des témoignages de parents qui me disaient “ça marche pas”.

En théorie quand on écoute, c’est censé apporter de l’apaisement, parce que la personne se sent comprise et acceptée avec ce qu’elle ressent.
Et ça le fait souvent.

Mais j’ai vu des parents écouter et la situation se dégrader, perdurer, empirer….

L’année dernière, je lisais un livre sur la Théorie polyvagale, ça a poppé comme “eurêka, j’ai compris pourquoi ça ne marche pas ! »

Moi même, j’ai vécu de gros échecs de l’écoute avec mon premier fils.
Mon fils faisait d’énormes crises violentes, entre 3 et 9 ans, et je n’arrivais pas à l’apaiser avec de l’empathie et de l’écoute active dans ces moments là.

Et je sais maintenant exactement pourquoi.

Et ça vaut également pour le couple. Pour les amis. Pour les relations familiales larges (oui, je parle de tes parents !). Pour les relations au travail.

Quand tu essaies par exemple d’écouter ton conjoint, mais que ça finit en eau de boudin et que chacun a juste l’impression de ne plus aimer l’autre.

Je vais te dire le secret qui fait que ça fonctionne, ou non.

Nous sommes des êtres sociaux, et nous avons tous un système nerveux autonome, toujours en alerte pour vérifier qu’il n’y a pas de danger. C’est ce qu’on appelle la neuroception.

Et comme nous vivons en groupes depuis très longtemps, une des principales sources d’information sur les dangers, ce sont nos pairs. Les autres humains.

Nous nous co-régulons, et ça se passe au niveau du système nerveux, inconsciemment.

Ça veut dire que si une personne se sent en insécurité dans la pièce, les systèmes nerveux des autres personnes vont le percevoir inconsciemment … et passer en mode insécurité également. Et donc réagir comme à une menace.

Et donc, écouter une personne en insécurité (aka un enfant qui pleure par exemple ou ton amie qui se plaint)…. ça nous met facilement en insécurité nous même, sans forcément qu’on s’en rende compte.

Il faut une certaine dose de sécurité intérieure pour écouter sans être contaminé par les émotions ou l’état intérieur de la personne. Pour ne pas être une éponge émotionnelle, par exemple.

Et en écoutant tout en n’étant pas en sécurité intérieure, nous renforçons le problème au lieu de l’aider, puisque à notre insu, nous allons co-réguler aussi la personne en face de nous vers de l’insécurité. Cercle vicieux !

C’est ce qui faisait que mon petit faisait des crises insolubles : sa violence à mon égard me figeait littéralement. Et j’avais beau mettre un stop puis des mots d’écoute, il avait perçu, lui, que ça me mettait en stress. Et ça rajoutait du stress pour lui. Cercle vicieux !

Parfois, on essaie d’écouter, mais nous ne voyons pas que notre corps crie “danger” (en s’énervant, ou au contraire en se figeant), et le crie à l’autre aussi.

Voilà pourquoi dans certaines situations, l’écoute ne marche pas du tout, et nous avons besoin d’abord de nous occuper de nous avant d’aider qui que ce soit.

Mais comment faire pour revenir en sécurité, en confiance, en lien avec l’autre ?

Ça, ça sera le sujet de mes différentes conférences et interventions à venir !

Les dates à venir

  • Cycle d’ateliers Respire – pour réguler son nerf vague et trouver sa confiance en soi – à partir du lundi 5 juin (infos sur demande par mail – flore@osetescouleurs.fr)

et toujours au cabinet ou en visio :

  • en accompagnement individuel
  • en supervision en groupe, pour les professionnel.les de l’accompagnement

Au plaisir de te retrouver à l’une de ces occasions !

Flore

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Accueillir ses limites pour profiter de l’instant présent


Cette photo peut donner l’impression d’un instant parfait.
Et d’ailleurs il l’était
Juste un instant

Un instant parfait devant ce magnifique coucher de soleil sur les hauteurs
Les joues croquantes et douces de mon petit garçon.
Ses petites mains chaudes et confiantes.

La vallée dans la brume
Les montagnes abruptes et saupoudrées de blanc, qui rosissent en face
Les ciel qui se pare de ses plus belles couleurs
Tel un spectacle dressé pour nos yeux
La prairie accueillante sur les hauteur, qui caresse nos jambes
Le froid mordant qui ronge les doigts

Juste un instant

Si tu observes bien, tu as peut-être vu les cernes sous les yeux de mon petit.
Son visage a l’air grave.

A deux ans, quand on a manqué une grosse partie de la sieste, ça donne crise sur crise, avec roulage par terre, et du « maman!!! » toutes les 5 minutes.

Je me débats depuis ce matin avec un mal de tête lancinant. La faute au réveil manipulé par deux petites mains innocentes, qui a sonné l’hallalie à 5h du matin.

Autant te dire que j’ai juste envie de me terrer sous terre les deux mains sur les oreilles, à chaque crise, juste pour ne pas entendre de bruit.
Et plus la journée passe, moins j’ai l’énergie d’accueillir ses colères, ses larmes.

Avec le temps, et le travail sur moi, j’ai appris à accueillir mes limites sans juger.
A accepter que je suis une mère parfaitement imparfaite.
Avec ses limites, ses défauts, ses petites conneries comme finir une tâche pour le boulot jusque 23h alors que je manque déjà de sommeil.
Sans culpabiliser ni me juger.

C’est ainsi.
Je fais du mieux que je peux.
Et j’avance avec ça.

Ce n’est pas juste une décision, de ne plus se juger.
Parce que juger le fait de se juger, c’est encore pire.
Ca tourne en rond.

C’est aller se connecter à son animalité, à sa force de vie, à la partie la plus profonde et la plus vivante de soi.
Pour vivre dans son corps et plus dans sa tête.
Pour être en phase avec ses propres limites naturellement.

C’est aller regarder les méandres de ses mécanismes psychologiques
Regarder au service de quoi est le jugement, qu’est ce qu’il sert.

Il m’a longtemps protégée de regarder mes plus grandes douleurs.
Oh oui, je me suis jugée pendant près de 35 ans.
En tant qu’enfant, en tant que femme, en tant que mère.

Je me suis jugée en tant que mère à chaque fois que j’étais imparfaite
Je me suis aussi jugée de me juger.

A chaque fois que mon enfant faisait une crise
A chaque fois que j’étais incapable de lui répondre avec amour.

Et quand tu accompagnes des parents, crois moi, la barre est très haute.
Ca m’a longtemps mis une énorme pression sur les épaules, à mon insu.
Jusqu’à ce que j’aie le courage de le regarder en face

Et de rebrancher ma force de vie tout en libérant ce qui ne m’était plus utile.
C’était parfois difficile. Ca faisait peur.

Mais le cadeau derrière est inestimable.
Parce que même dans les moments difficiles, je m’aime et je m’accepte.
Et je profite de l’instant présent.

Même quand c’est juste un instant.
Avoir appris à accueillir et accepter me permet aussi de rester à l’écoute de mes besoins.
Comme décider d’aller dans cet endroit magnifique, qui fait du bien aux yeux et au coeur.
Merci le plateau des petites Roches pour ce tableau naturel d’une valeur inestimable à mes yeux.

Je t’envoie de l’amour, toi qui te juges
Tu vaux bien mieux que ça.

With love,
Xxx
Flore

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Aimer son travail, c’est se lever de bonheur le matin

Pendant longtemps, je ne comprenais pas ces gens qui me disaient : tu verras, quand tu auras trouvé ta place, les matins seront gracieux et les lundis agréables.

WTF ?

J’avais créé mon activité, et je ne vivais pas cela.
Je devais me forcer à me lever le matin, je n’avais pas de plaisir le lundi.
Mon seul plaisir était ma contribution au monde que je voulais voir advenir ; je vivais quelques moments -rares – de grâce en accompagnement. Mais dans les faits, le quotidien ne me faisait pas vibrer. Je passais en force. Tout à la poigne, et tu sais, j’en ai.

Mais je ne voulais pas le voir. La cause était plus grande que moi, c’était normal de trimer

Je ne voyais pas à quel point j’obéissais aux codes familiaux et féminins de sacrifice.

Ça a été douloureux de le mettre à jour. Remettre en cause quelquechose qu’on a construit pièce après pièce, ça fait mal au cul. Très.

Et quand on m’a posé la question : mais qu’est-ce que tu désires vraiment profondément ? Bah en fait, je n’en savais rien.

C’est une question que je ne m’étais jamais vraiment posée, au fond, et surtout je n’arrivais pas à y répondre autrement qu’en surface, parce que j’étais pétrie de peurs et de croyances.

C’est une vraie question : nous les femmes, en particulier, nous avons hérité des codes de l’ancienne société, qui nous manipulent à notre insu.
Qui nous amènent à nous sacrifier pour la cause, la famille, l’entreprise, la communauté. Qui nous interdisent de désirer.
De sentir ce qui nous nourrirait vraiment.
D’oser imaginer être à l’endroit le plus vivant pour soi.
D’oser aller vers ce qui vibre au plus profond de nous

.Je vois des femmes qui minorent leur rêve.
Le racornissent pour qu’il ne choque pas leur famille.
Qui demandent juste un tout petit peu parce que demander la totale serait trop inconvenant, trop flippant
Qui réduisent leur salaire désiré pour ne pas paraître vénales…

Et quand je les aide à le voir et à affirmer leur désir : d’un seul coup, des étoiles dans les yeux ! Ah bon, c’est possible ? On a le droit ?
Oui, je suis une briseuse de croyances et de limitations. Si tu ne rêve pas à ta vraie mesure, tu n’obtiendras pas à ta vraie mesure !

Si tu te contentes de rêver être un moineau, alors qu’au fond de toi sommeille le rêve d’être un très bel aigle, alors … tu te sentiras juste frustrée et très vite démotivée.

Et il y a tant à y gagner pour tous !
Parce qu’une femme qui s’épanouit est inspirante, mieux avec elle même donc avec les autres. Parce que quand on se sent bien à l’intérieur, on accueille les difficultés plus facilement.

Nous avons légalement la liberté, et pourtant nous trainons encore des boulets de traumas, peurs, de manque de légitimité qui nous handicapent jusque dans nos rêves et nos désirs.

Qui nous empêchent de créer ce qui nous ferait nous lever de bonheur le matin. Parce que pour le vivre, il faut d’abord le rêver, le désirer profondément.

Ce matin, j’étais avec une future cliente en appel. J’ai ressenti cette grâce. Celle qui te dit : je suis au bon endroit, avec la bonne personne. Je n’attends pas midi avec impatience, au contraire, rester avec elle serait un plaisir.

C’est une grâce que je ressens tous les jours où je travaille, en ce moment. Celle qui te fait trépigner le matin en attendant de pouvoir t’y mettre, au travail.

Parce que je me suis autorisée à rêver grand, à rêver différent. Parce que j’ai eu enfin accès à mes vrais désirs, et je construis mon rêve pierre après pierre dans mon quotidien.

Et dans ce rêve, il y a permettre à un grand nombre de femmes d’accéder à leurs rêves profonds. Parce qu’il n’y a pas plus beau qu’une personne qui se réalise vraiment.

Et toi, où en es tu de tes rêves ?

With love,

Flore

Ps : si tu veux en savoir plus et commencer à clarifier ta vision et tes rêves, bienvenue dans mon groupe Ose tes couleurs (réponds bien aux 3 questions pour entrer)

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Être à l’aise avec ce que les autres détestent chez toi

Hier j’étais en formation, et pour la préparer, on devait demander à des personnes autour de nous ce qu’elles détestent chez nous (entre autres questions).

Sur le coup ça m’a fait « gloups ».
Et puis j’ai reçu les réponses ..

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Est-ce que tu es à l’aise avec ce que les autres n’aiment pas chez toi ?

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Souvent, c’est inconfortable de regarder ça en face.
On le fuit.
On fuit toute parole à ce sujet, tout miroir qui pourrait révéler nos côtés sombres.

J’ai vécu cet exercice comme une INITIATION : devenir de plus en plus à l’aise avec ce qui met les autres dans l’inconfort quand ils sont face à moi.

Une initiation comme une traversée du feu :
Quand tu es avant, tu as peur de te brûler. C’est flippant.
Quand tu es au milieu, tu n’en mènes pas large, tu ne sais pas si tu vas en sortir vivant, mais c’est excitant.
Et quand tu as fini ….

J’ai de la chance : la plupart des gens qui m’ont répondu ont su me dire ce qui les dérangeait, au moins en partie.

Et tu sais quoi ?

Il y a trois énormes cadeaux derrière.
C’est pour ça que c’est vraiment une initiation. C’est flippant, mais une fois accompli … tu as comme passé un cap et tu ne peux plus revenir en arrière.

Le premier cadeau, c’est des parties de toi que tu ne voyais pas vraiment, et qui sont mises en lumières.
Biensûr, c’est confrontant.

Je suis ça aussi , moi ?
Ah oui, c’est moi, en fait.

Le regard des autres t’aide à voir la réalité de qui tu es, de où tu en es aujourd’hui.

Par exemple, certaines personnes m’ont dit que j’avais parfois un côté sauveuse dans mes amitiés. C’est vrai et je le sais, et je travaille dessus.

D’autres m’ont dit que je mettais du temps pour avancer dans ma vie et que c’était agaçant pour elles. C’est vrai, je suis lente et en fait ça me convient. C’est moi.

D’autres m’ont dit que je me positionnais parfois hyper fermement, et que ça avait un côté positif mais aussi ça ne laissait pas la place aux autres d’affirmer leur opinion. C’est vrai, et c’est chouette de le regarder pour moi, d’en prendre conscience. Et de voir que j’avais parfois besoin de ça pour prendre ma place.

D’autres m’ont dit qu’elles sentaient un décalage désagréable entre mes mots et mon énergie. Ça m’a pas mal interpelée, et en regardant de plus près : oui ! C’est exactement le sujet que je travaille en ce moment : assumer mon feu intérieur. Et tant que je ne l’assume pas, eh bien mon apparence est en décalage avec ce qui bout à l’intérieur.

Dans tout cela, il y a du vrai et du non vrai, en fait : des choses qui viennent réellement de moi, et des choses qui viennent de la personne en face. Dont je ne porte pas la responsabilité.

Le deuxième cadeau, c’est d’apprendre à percevoir assez finement ce qui vient de moi (et reprendre du pouvoir sur moi, donc !) et les projections des autres.
D’apprendre à faire la différence.
Tout ce que dit l’autre n’est pas forcément vrai sur moi. Mais il y a souvent une part de vérité.

Le dernier, c’est un cadeau infiniment précieux. Muscler son aisance à regarder tout ce qu’on peut générer d’inconfortable en face de nous. Et devenir à l’aise avec ça.

Apprendre à être à l’aise dans l’inconfort de l’autre. Généré par toi, par ce que tu es profondément ou par ce que tu fais, consciemment ou non.

Ce qui te donne beaucoup de puissance intérieure : cela t’aide à rester ancré, définitivement stable. Quelles que soient les réactions en face de toi.

Parce que tu es conscient de tes parts d’ombre, que cela parle aussi de celles de l’autre et que tu es à l’aise que ça génère de l’inconfort.

J’apprends ainsi dans ce processus à développer ma guerrière intérieure, celle qui avance quelle que soit l’adversité, en écoute d’elle même et de son intuition.

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Et toi, oseras tu demander à ton entourage à la fois ce qu’il aime et ce qu’il déteste chez toi ? 😉
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Les 34000 décisions que tu ne prends pas par jour

Tu t’es déjà demandé pourquoi parfois tu prends des décisions, mais tu n’arrives à pas t’y tenir ?

Dans cet article, je t’explique l’erreur fondamentale qu’on fait tous, et comment utiliser habilement le fonctionnement de ton cerveau pour prendre vraiment le chemin qui te fait envie.

Hier je lisais un livre fort intéressant et je découvrais ça : nous prenons en moyenne 35 000 décisions par jour.

35 000 ! Oui !

Là normalement tu te dis : n’importe quoi, c’est impossible.
Et tu as raison aussi.

Tu prends 35 000 décisions par jour, mais tu ne peux pas toutes les prendre consciemment. Effectivement. Ca serait bien trop fastidieux. En fait, 99,4 % de tes décisions sont prises par ton cerveau qui décide tout seul comme un grand. Ton cerveau inconscient, donc, gère une ENORME partie de tes décisions.

Regarder ton écran, manger tel aliment, lever ton bras, utiliser tel ton pour répondre à tes enfants, ouvrir les yeux le matin, avoir telle ou telle pensée, etc. C’est ton cerveau inconscient qui gère une grande partie de ces décisions. Certaines ont très peu de conséquences, d’autres beaucoup plus.

Comment fait notre cerveau pour décider ?

Il s’appuie en fait sur :

  • tes habitudes
  • tes croyances
  • tes craintes
  • tes désirs
  • tes objectifs conscients

Et il prend la décision qui créée le moins de conflit avec tout ça.

Meeting entre tes habitudes, tes désirs, tes croyances, tes peurs, tes objectifs

Ce qui fait que quand tu veux quelquechose, tu agis sur l’un de ces items. Mais si ça génère un conflit avec les autres (tes habitudes et tes croyances inconscientes, pas exemple), eh bien… toutes tes décisions inconscientes n’iront pas dans cette direction.

Tu te rends compte Jamy ? Mon cerveau prend toutes ces décisions à ta place, alors que je croyais tout maitriser dans ma vie !

(oui, moi aussi j’ai une petite voix dans ma tête 🙂 )

Comment faire alors pour prendre vraiment les bonnes décisions, pour que son cerveau inconscient aille dans la direction que tu souhaites ?

Par exemple, tu te fixes de manger moins … et tu finis par craquer.
Tu te fixes de dormir plus tôt … Et tu finis ta soirée sur ta série.
Tu veux t’affirmer devant ta belle-soeur, ton ex ou ton collègue … et tu n’y arrives pas, tu t’écrases et te maudissant intérieuement.
Tu veux créer ta boite… et tu te trouves tout un tas d’excuses pour ne pas le faire.

Si ton objectif conscient est trop en conflit avec tes habitudes, tes croyances, tes peurs inconscientes, ton cerveau ne prend pas la décision d’y aller toutes les fois où tu oublieras de poser une décision consciente.

Alors, comment faire ?

Aujourd’hui on va parler de la toute première chose, celle à laquelle on ne pense pas toujours assez.

  1. Donne de nombreux panneaux indicateurs à ton cerveau

Dis lui où tu veux aller clairement et surtout : de façon répétée !
Commence par regarder sérieusement tes désirs et tes objectifs :

Qu’est-ce qui est vraiment important pour toi ?
Définis ce que tu veux vraiment !

Et définir ce que tu veux, c’est creuser la question : pourquoi tu le veux, qu’est-ce que ça va t’apporter, en quoi ça fait sens pour toi….

Sinon tu es comme un poulet sans tête : tu cours, mais tu ne sais pas où.

Ou bien tu entends une voix, ça a l’air sympa, tu cours dans cette direction mais sans savoir vraiment pourquoi tu y vas… au moindre obstacle, tu vas biensûr t’arrêter.

Ton cerveau a besoin de s’appuyer sur des objectifs clairs et conscients pour tes décisions inconscientes, ne l’oublie pas. Et ces objectifs doivent être alignés avec qui tu es, tes valeurs, tes besoins, tes désirs profonds.

C’est comme si tu plantais un panneau indicateur pour ton cerveau :
Regarde, c’est vraiment super kiffant cette direction, c’est par là qu’il faut aller !

Et une fois ne suffit pas : imagine que tu es sur un chemin en montagne, et il y a un seul panneau indicateur au début.
Est-ce que ça suffit pour trouver ton chemin tout le long ?

Non, biensûr …

Et c’est une erreur fondamentale que nous faisons tous.

Si ton objectif est important, tu as besoin de t’en rappeler chaque semaine, chaque jour. Plus tu te remets dans ta vision de ce que tu veux, et plus tu plantes de panneaux indicateurs tout le long de ton chemin pour ton cerveau.

Ça te permet que tes choix conscients comme inconscients restent alignés avec ce que tu veux. Tu as des panneaux à ta disposition tout le long de ton chemin pour te guider.

Par exemple, dernièrement, je voulais sortir de la fatigue et de l’épuisement après une période un peu difficile.
Je voulais retrouver de l’énergie, mais comment faire quand on est fatiguée par son quotidien et qu’on a juste envie de s’allonger dans son lit ?

La tentation : le canapé (et j’y ai cédé un certain nombre de fois!).
Et puis un jour, j’ai compris mon erreur. Je ne reposais pas mon objectif régulièrement, je m’en souvenais uniquement quand vraiment ça n’allait plus du tout.

J’ai donc commencé à repenser à mon objectif tous les matins et chaque début de semaine. Je l’ai écrit et affiché au mur, je l’ai écrit dans mon agenda, de façon à le voir très régulièrement.

Bref, j’ai mis des panneaux indicateurs tout le long !
Et ça a très bien fonctionné.

Et tu sais quoi ? C’est exactement ce qu’on fait en coaching. Je t’aide à clarifier ton objectif pour qu’il soit suffisamment précis, qu’il fasse vraiment sens pour toi, qu’il te mette vraiment en énergie et en joie, et que tu aies envie d’y aller. Et je suis là pour être la gardienne de ton objectif quand tu l’oublies : je te permets de planter des panneaux tous les 100 m pour que tu ne te perdes pas en route, quoi qu’il arrive.

Hey oui, c’est beaucoup plus facile comme ça !

Lorsque tu veux changer une habitude, commencer un nouveau projet, aller vers quelquechose d’inconnu pour toi, la toute première étape c’est de bien définir ce que tu veux, et de le reposer très régulièrement.

Et ce que ça suffit ?
Non, biensûr …. tu as bien compris que s’il y a un conflit avec le reste, tu repartiras dans la mauvaise direction. Mais c’est la toute première étape indispensable, sans laquelle tu ne vas nulle part.

Définis ta destination et plante des panneaux indicateurs tout le long.

On parlera de la suite dans mon prochain article

Je te souhaite une belle journée,

With love,

Flore

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Voir ses zones d’ombre

Depuis 2 jours je suis en train de mettre à jour une zone d’ombre chez moi.

Une zone d’ombre c’est quoi ?

Une zone d’ombre c’est quelquechose que tu ne vois pas, par définition. C’est une protection, un filtre de la réalité qui t’a soutenu jusque là.

Par exemple, dans ton histoire on t’a raconté que toi au naturel, c’était mal. Que tu n’étais pas bien comme tu étais. Qu’il te fallait te forcer à être plus sage, plus calme. Ton système a préféré croire que c’était vrai que remettre en cause tes parents, qui ressentaient de l’insécurité face à ton innocence et ton énergie débordante d’enfant.

Ou bien tu as hérité ça de tes aïeules. Ta grand-mère a vécu quelquechose de très douloureux alors qu’elle était elle-même. Elle a enregistré inconsciemment pour toujours que c’était dangereux. Et ce genre de protection se transmet de parent à enfant, tant que la protection n’a pas été vue et remise à sa place.

Ou peut-être est-ce une aïeule plus loin dans ta lignée, qui a été brûlée vive parce que trop indépendante. Nous portons encore genre de trace, nous les femmes.

Tu ne sais pas pourquoi, et tu ne le vois pas. Tu ne peux pas être vraiment toi. Ton système te protège et pour lui c’est dangereux.

La plupart des gens te diront qu’ils n’en ont pas, de zone d’ombre. Et encore plus dans le milieu du développement personnel, ou de la thérapie.

Moi? Tu rigoles, avec tout ce que j’ai bossé sur moi ! Ha ha ha ! Non, c’est bon, moi mes zones d’ombre, j’en ai plus.

Lol.

Je me raconte ça, parfois.

Ben oui, ça fait 15 ans que je bosse sur moi, de thérapies en stages, et de stages en formations, de formations en lectures, et de lectures en coachings. C’est facile de croire que c’est bon, tu as tout vu.

Avec le mal que tu t’es donné, avec tout ce que tu as traversé. Avec tout ce que tu as construit. Quand même !

Et ça fait quand même mal au cul de constater que tu ne sais rien de toi, intimement. Malgré tout ça. Vraiment. Donc tu ignores une partie de toi.Oui.

Bah oui, le principe de la zone d’ombre, c’est que tu ne la vois pas chez toi. Donc forcément, tu ne les vois pas, quoi que tu aies déjà fait, et surtout si tu as beaucoup fait.

Donc plus tu as fait, et plus tu te leurres, potentiellement.

Aujourd’hui, j’ai vu une zone d’ombre, en stage.Une putain de zone d’ombre. Mais du genre : énorme. Du genre à se prendre la tête dans les mains en se demandant : « mais comment j’ai pu ne jamais voir ça ?

« Eh oui. Une vraie zone d’ombre. Comme si j’avais posé mes lunettes colorées en rouge et vu d’un seul coup le monde avec ses vraies couleurs.

Au début, t’y crois pas.

Forcement, t’as toujours vu le monde en rouge. Mais nan, c’est quoi ces conneries de vert partout ???

Ca fait mal, et ça fait deux jours que j’ai mal. Et aujourd’hui j’ai pu en sortir en révélant ma zone d’ombre.

J’ai vu que je ne me regardais jamais vraiment. J’ai vu que je ne pouvais pas. Trop difficile.

Parce que vendredi, dans le cadre d’un atelier Méta avec ma Méta-coach, j’ai dû me regarder 1h durant, dans tous les détails, dans un miroir.1h…. l’as tu déjà fait ? Sans détourner les yeux ?

Franchement, c’est une expérience saisissante. Pas une photo avec des filtres, non, ou une photo de photographe. Le miroir, juste toi avec toi, en train d’observer ta peau, son grain, toutes les couleurs de tes yeux, la forme de ton visage et comment il se reflète.

Avec tout ton temps pour le faire. Ton image crue.

Merveilleux miroir de ton rapport de toi à toi…
Ca a été dur pour moi. J’en ai pleuré.

Je me racontais beaucoup de choses, mais j’esquivais la réalité, pour de vrai.

Je ne me regardais jamais attentivement dans le miroir, pour ne pas me voir. Pour ne pas me voir. Parce que je me trouvais horrible quand je le faisais.

Aujourd’hui, en stage, j’ai vu que je ne pouvais pas me voir, parce que mon système croyait que se regarder pour de vrai, s’aimer, c’est être égocentrique. C’était oublier les autres. C’est une croyance inconsciente donc elle n’a rien de logique.

Ça se traduisait par l’image détestable de moi dans le miroir. Une déformation de mon regard. Comme les lunettes rouges, une sorte de filtre déformant l’image. Une vraie protection bien comme il faut. Une zone d’ombre.

Et tu vois, il y avait de l’amour dans cette zone d’ombre. De l’amour pour les autres.

Depuis, je réapprends à me regarder avec amour. Je fais des petits pas pour me regarder, et aimer ce que je vois. Et c’est plus facile. J’arrive à regarder certaines parties de mon corps avec de la tendresse, là où avant je séchais complètement, où je ne voyais que du moche.

Parce que j’ai mis ma zone d’ombre à jour. Oh, je ne dis pas, ça ne va pas changer du tout au tout en une heure ou même un jour. Il va falloir un peu de temps, et de poser et reposer le choix de faire ces petits pas régulièrement.

Voir ne suffit pas, si tu ne poses pas des choix clairs et répétés derrière. Jamais. Parole de coach.

Mais sans voir la zone d’ombre, j’en serais toujours au même point.

Comment on détecte ses zones d’ombre ?

La vie te tend des occasions de les regarder. Souvent, c’est des moments où tu ne te sens pas bien, où tu vis de l’intensité. Comme moi devant ce miroir.

Comme des portes, que tu peux ouvrir, ou laisser fermées.

Tu as le choix.

Pour ma part, j’ai choisi de les ouvrir, et pour ça de me faire accompagner. Parce que je sais d’expérience que la liberté qui arrive derrière, elle n’a pas de prix. Depuis que j’ouvre ces portes, je suis sortie de ma prison dorée, et ma vie a un goût bien plus intense et magique.

Et ce travail, je ne le fais pas uniquement pour moi.

C’est aussi pour mes enfants. Tu vois, mon grand, j’ai eu beau lui dire combien il est beau depuis sa naissance (c’est vrai !), devine quoi ? Il se trouve horrible. Alors qu’il est un magnifique jeune homme. Comme moi, avant de voir ma zone d’ombre. Nos enfants héritent de nos zones d’ombre, quoi qu’on leur dise consciemment. Quelles que soient nos paroles. En les mettant à jour pour nous, nous les en libérons.

Ce travail, je le fais aussi pour mes clientes, pour les gens que j’accompagne. Parce que les zones d’ombre du coach ou du thérapeute limitent la transformation du client. Toujours.

Eh oui, je ne peux pas t’aider à mettre à jour ta zone d’ombre si j’ai la même. C’est pour ça que je me fais accompagner sur mes zones d’ombre à moi dans la vie, et en supervision (même double en ce moment). Double (triple!) effet kiss cool pour ne pas te freiner dans ta transformation.

Mais surtout : Je te souhaite une belle rencontre avec tes zones d’ombre. C’est toujours très émouvant, de découvrir une partie de soi qu’on avait complètement occultée. Carrément flippant au debut, et carrément kiffant ensuite. Ça vaut le coup !

Je sais pas si j’ai été claire, n’hésite pas si tu as des questions, en commentaire. Et si tu as besoin d’être accompagnée par une professionnelle pour ouvrir ta porte en toute sécurité et retrouver de la puissance et de la liberté, envoie moi un message pour en parler.

With love,
Flore

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Comment mettre les pieds dans l’herbe plus souvent à le pouvoir de te transformer

Tu tournes ton problème dans tous les sens mais tu fais des tours de parking ?

Nous les occidentaux, nous approprions beaucoup trop de pouvoir à notre cerveau, notre conscience.

Nous avons croyance qu’en réfléchissant, comprenant, nous pouvons tout changer.

Dans une certaine mesure, c’est vrai.
Mais plus nous croyons cela, plus cela nous rend aveugle à un fait : notre cerveau a aussi des espaces inconscients, qui influent sur nos comportements et décisions.

A notre insu, donc.

Plus je mets toute ma confiance dans mon mental, plus je vais échouer à changer là où le véritable pilote, c’est mon inconscient.
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Un exemple ?
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Tu veux arrêter de crier sur tes enfants. Tu essaies de te convaincre que ce n’est pas bien pour eux, que ça leur fait du mal, que faire ça fait de toi une mauvaise mère ou un mauvais père. Mais tu as beau le savoir, il y a des fois où tu cries quand même sur eux, et tu n’arrives pas à faire autrement.

Un autre exemple :Ton partenaire de vie et toi, vous tombez souvent dans les mêmes conflits, et vous n’arrivez pas à vous empêcher de vous dire les mêmes choses blessantes, à chaque fois.
Tu sais que ça n’aboutit à rien de bon, peut-être même sais tu pourquoi tu es dans la répétition de ce mécanisme (ton enfance, ton karma….)

Des exemples comme ça j’en ai à la pelle, et sur toutes les dimensions de la vie (argent, santé, alimentation, sexualité, relations amicales, familiales, vie pro….). Moi-même j’ai vécu et je vis encore des situations de ce type où je n’arrive pas à faire autrement. Et j’ai longtemps cru que mon cerveau avait besoin de comprendre pour changer la donne.

Comprendre le pourquoi du comment.
Mais non, ça ne fonctionne pas comme ça.

Nous faisons une erreur fondamentale en attribuant tout pouvoir à notre mental.

D’ailleurs il est malin, parce que quand on a un comportement irrationnel, en général notre cerveau va trouver de bonnes raisons à posteriori pour justifier notre comportement logiquement.

Ou bien il nous fait fuir la situation, si bien qu’il ne la voit pas, qu’on zappe complètement notre relation de couple par exemple ensemble focalisant sur les enfants uniquement.

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Alors quoi? Comment faire?
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C’est la où les pieds dans l’herbe interviennent, pour deux raisons.

Tes ressentis sont une mine d’information sur ton cerveau inconscient.

Plus tu es connecté à ton corps, plus tu vas sentir tes réactions corporelles dans certaines situations, notamment celles qui te posent problème.

Par exemple, que ton plexus solaire est tout contracté, ou que tes épaules sont crispées. En étant juste dans la présence à ce qui est, il y a souvent des informations qui peuvent émerger de ton inconscient : images, mots, couleurs…. car oui l’inconscient aime les images, les métaphores.

Et quand les infos émergent de l’inconscient vers le conscient, il est beaucoup plus facile de reprendre son pouvoir sur soi et de transformer.

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Par exemple, tu peux sentir que cette situation te met face à une peur que tu n’arrives même pas à regarder. Cette peur a du coup moins de pouvoir quand tu as pu la regarder, car tu la sens dans ta situation, et tu peux choisir de l’écouter ou non.

Dernièrement, j’ai proposé un exercice purement corporel à un groupe, alors qu’on travaillait sur la procrastination. De nouvelles informations ont émergé pour elles, juste en faisant l’exercice. Des informations qui leur ont permis de transformer leur rapport à la procrastination.

Ce soir, en n’arrivant pas à coucher mon petit qui ne voulait pas se coucher, j’ai clairement eu des infos par mon corps: quelquechose qui s’est noué dans mon ventre, puis en m’y connectant, des larmes qui sont arrivées. Comme j’ai travaillé dessus corporellement en coaching en début de semaine, je sais c’est c’est relié à une forte angoisse qui vient de ma tendre enfance, autour du sommeil et des pleurs. Elle est encore là, présente, à mon insu. Si je n’arrivais pas à être ferme avec mes enfants pour le coucher jusque là, c’est parce que j’ai cette protection inconsciente.

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C’est en s’entraînant à être présent dans ton corps à chaque minute, heure, que ces changements peuvent se produire. En mettant tes pieds dans l’herbe en fermant les yeux, en sentant ta chaise sous tes fesses, en sentant les odeurs autour de toi, en écoutant avec tous tes sens… au quotidien.

Biensur, notre cerveau a tendance à faire tout le contraire : en cas de déstabilisation, de crise, nous voulons nous raccrocher à notre mental.
Comme une moule à son rocher.
Au lieu de lâcher, sentir et laisser place à une émotion par exemple.
Quand tu te juge, tu t’accroches à ton mental pour ne pas sentir.

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C’est en partie pour ça que nous tournons en rond.
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Sans aller jusqu’à débloquer tes situations difficiles (ça demande un peu d’entrainement, j’ai pour ma part plus de 300 heures à mon compteur)…

Tu t’es peut-être déjà rendu compte que c’est quand ton mental est plutôt au repos, et tes sens sont en pleine action que tu as les meilleures idées, prises de recul, prises de conscience.

Sport, méditation, séances en pleine nature… sont des espaces où, portés par l’activité, nous lâchons le mental et pouvons ouvrir la porte à autre chose.

Par exemple, c’est sous ma douche le matin, massée par l’eau chaude, les odeurs de savon, le son de l’eau qui ruisselle, et la vue limitée, en contact avec mes sensations, que j’ai des visions hyper claires qui me viennent pour mes défis du moment, sans réfléchir, sans mentaliser.

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Pourquoi ?
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Parce que en faisant cela je mets à l’œuvre plus de parts de mon cerveau qu’en étant juste assise à mon bureau à réfléchir avec mon mental. Toutes les autres parts peuvent travailler aussi.

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Passer par le corps à un avantage encore plus puissant: rebrancher son instinct, son animalité, sa capacité à vivre du plaisir corporellement.

En sentant les brins d’herbe sur ma peau, je ressens un vrai plaisir d’être au contact des éléments : plantes, air, terre, soleil… je me reconnecte à un plaisir simple et animal: sentir et être dans le plaisir.

Qui m’appartient : peut-être que toi, ça ne te fait strictement rien, voire tu détestes.

Être dans le plaisir direct ça a l’air simple, mais en fait, ça ne l’est pas tant que ça.
Nous sommes nombreuses à porter des interdictions à être dans le plaisir. Des injonctions de souffrance, des « la vie c’est pas fait pour rigoler », qui nous manipulent à notre insu.

Facile pour toi de poser des choix au quotidien en fonction de ton plaisir uniquement? De t’autoriser à ce moment de plaisir brut sans culpabiliser ?

Je ne sais pas toi, mais moi j’ai dû tellement lâcher d’interdictions inconscientes… parce que être dans le plaisir peut être vu comme paresseux. Le regard d’autrui peut nous interdire. Organiser ses journées pour les kiffer, c’est pas super bien vu par beaucoup de gens, c’est louche….

Alors oui, c’est parfois difficile de lâcher et de juste être là avec les pieds dans la pelouse, juste parce que ça nous fait HYPER PLAISIR. De DANSER pieds nus dans la pelouse, encore plus ! 🙂

C’est pourtant en se laissant guider par nos sensations brutes, notre animalité intérieure, que nous pouvons contacter une nouvelle puissance, une nouvelle sécurité intérieure. Une sécurité qui repose sur soi, sur son socle, sa propre vibration, ses propres kiffs. Et qui peut faire émerger une nouvelle source d’énergie. Chose qui est complètement inaccessible pour le mental.

C’est le travail que je fais moi-même en ce moment, et que je propose à mes clientes en coaching quand c’est approprié, et les résultats sont très surprenants en terme d’énergie au quotidien.

Les mots de mes clientes en fin de parcours d’accompagnement (3 mois):

 » plus assurée, la peur prend beaucoup moins de place »

« j’ai été surprise par mes capacités »

 » je repars avec de la PUISSANCE et beaucoup de gratitude, on a fait du bon boulot »

Et toi, oseras tu faire l’expérience de sentir plus souvent? De contacter de nouvelles sensations en restant présente ? D’oser suivre tes kiffs sensoriels et d’en parsemer ta journée ?

😉

Raconte-moi en dessous !

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Tu veux arrêter de faire des tours de parking et oser ta puissance ?

Parfois, un bon coup de pouce permet de gagner beaucoup de temps ! Le ressenti corporel est un outil à part entière dans mes accompagnements, et il libère beaucoup de choses. Accompagnée avec ces outils spécifiques que je développe, tu peux aller beaucoup plus loin et plus vite.

J’ai ouvert trois places de coaching sur 3 mois actuellement, il m’en reste deux. Je te mets les liens en commentaire si tu veux en savoir plus.

A bientôt !

😉

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Traverser la crise avec l’agilité d’une danseuse

[article du 16-10-2020]
En ce moment, c’est un peu le silence sur les réseaux, on sent un certain repli sur soi.
Effet de la peur de l’avenir, du virus, cette attente sans fin pour savoir à quelle sauce nous allons être mangés….?

Je ne sais pas.
Les enfants peuvent être angoissés par le virus, par les protocoles, les masques.
Ils peuvent aussi sentir les émotions de leurs parents en cette période agitée.
Nous traversons une crise sans précédent pour notre génération. La peur est normale.
Nous sommes face de l’inconnu.

L’inconnu, l’humain déteste cela….
Je me sens plutôt sereine en cette période, même s’il y a des phases où je traverse des émotions, parce que j’ai appris à développer mon agilité.

Pas celle de mon corps (je suis plutôt souple comme la tour Eiffel globalement à ce niveau là 😆), mais celle de mes émotions, de mes pensées, de mon esprit.
J’ai appris à contacter mes ressources intérieures pour traverser de l’inconnu même quand il est totalement effrayant.

Face à de la peur, nous avons plutôt tendance à soit plonger dedans (angoisse bonjour!), soit être dans le déni (même pas peur), et c’est totalement inconscient.

Nous sommes comme figés dans nos réactions automatique.

As tu observé comment les enfants traversent leurs nombreux défis de vie ?

Ils traversent et n’y restent pas.
Ils sautent dans la flaque, ils sautent à pieds joints dedans.
Tant pis si ça éclabousse, ça séchera !

Sauf si on a déformé leur capacité à traverser leur peur, leurs émotions.
Sauf s’ils ont perdu le contact avec leurs ressources intérieures.

Toi qui élèves tes enfants en respectant ses ressentis, tu permets à tes enfants d’apprendre à être en mouvement même dans le chaos. Tu prépares un futur citoyen de demain, capable de rester ancré même dans le changement. Tu lui permets d’avoir suffisamment confiance en lui pour traverser les difficultés sans trop de dommages.

Oh biensur je sais … ce n’est pas parfait.

L’un de tes enfants manque peut-être de confiance en lui, ou d’autre chose…

Je vais te dire : la meilleure chose que tu puisses faire pour cela, c’est de développer ta propre agilité.

Ta confiance et tes ressources intérieures.

Ta capacité a être en mouvement quel que soit le contexte.
Non seulement ça sera un modèle pour tes enfants, mais ton bonheur ne dépendra plus de l’extérieur.

C’est aussi pour ça que je t’accompagne toi 😉.
A danser sous la pluie.
Bonne nuit !

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Aimer toutes les parties de soi

Je suis toujours très touchée quand, à la fin d’une séance, la personne que j’accompagne retrouve de l’amour pour des parties d’elles même qu’elle rejetait jusque là.

Souvent, nos blocages viennent de conflits intérieurs.

Une partie de nous – inconsciente – qui hurle comme elle peut (somatisations, blocages, phobies, problèmes alimentaires, de sommeil, problèmes avec nos enfants …) parce qu’elle n’arrive pas à être entendue.

Une autre partie qui la juge, qui se dit que ce n’est pas normal, qui veut la faire taire définitivement parce qu’elle l’enquiquine. Qui minimise, qui rejette l’irrationnel, qui juge, qui dévalorise, qui culpabilise.

Vous voyez le problème ?

Se taper dessus intérieurement (et inconsciemment), ça mange énormément d’énergie (qui n’est plus disponible pour autre chose) et … ça fait mal, forcément.

Votre énergie de vie est alors comme figée, elle n’arrive plus à vous soutenir.


Mon travail vise alors à mettre à jour ce conflit puis à écouter chacune des parties, mais pas uniquement avec des mots.

Dans le corps.
C’est très important.

Qu’as tu à dire ? Comment t’exprimes tu ? Que dois tu libérer ?
C’est un délicat travail, comme tisser une toile d’araignée.
Pour mettre à jour des ressentis ignorés, débloquer l’inconscient et ouvrir de nouveaux espaces.

C’est un art que j’ai développé depuis une dizaine d’année, parce que moi même j’ai mis à jour mes conflits intérieurs inconscients pour retrouver de la liberté, et je continue à le faire. J’adore faire ce travail, parce qu’il mobilise ma pleine présence, mon ressenti, mes intuitions, mes compétences, divers types d’intelligence… et c’est facile pour moi.

Et surtout j’aime quand à la fin de la séance je sens l’amour de mon client pour lui même, avec toutes ses parties de lui même.

Parce que chacune a une beauté cachée qui ne demande qu’à éclore, à être vue pour ce qu’elle est réellement, une gardienne du vivant, et pour nous rendre toujours plus vivants. Merci.

Flore

Coach pour retrouver ton énergie en douceur et oser tes couleurs !

Tu veux aussi en bénéficier ?
Ça se passe ici !

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Toc toc toc, je suis ta colère…

Toc toc toc, je suis ta colère…

Tu n’as pas très envie de me voir hein ?
Non?
Aller, sois honnête..

.Je vois bien que depuis tout à l’heure tu cherches à m’éviter.

Je t’ai vue quand tu t’es plongée dans tes pensées pour oublier que j’étais là avec toi.

Je t’ai vue quand tu t’es dit : aller c’est pas grave, ça va passer

Je t’ai vue quand tu as tenté de m’oublier en t’occupant du quotidien, des enfants Je t’ai vue quand tu as tenté de me recouvrir de couches de sucré, de friandises ou de café

C’est vrai, je ne me suis pas pointée au meilleur moment.
Tu devais aller chercher les enfants et leur faire à manger.
Tu m’as dit que tu n’avais pas de place pour moi là maintenant.

Le truc avec moi, je n’y peux rien, c’est que plus tu cherches à m’oublier, plus je me manifeste de façon désagréable.
Tu commences à comprendre, hein, pourquoi tu as mal à la tête….

J’ai vu aussi quand tu as essayé de me faire une place mais que tu as tellement peur de moi que tu cherches à me comprendre.

Désolée.

Tu n’as pas besoin de me comprendre.

Tu n’as pas besoin de te rassurer en comprenant que c’est ta colère d’enfant qui est là.
Moi, je suis dans ton corps et je ne peux pas sortir par ta tête.

Tu ne comprends pas.

Ce n’est pas grave.

Tes pensées te coupent de moi.
Tu me vois comme une malotrue, une intruse, une indésirable.
Tu me vois comme une malchance, une plaie, un combat.

Si tu acceptais de me faire une place dans ton corps, peut-être que tu verrais toute ma beauté. Es tu prête ?

Moi je sais que oui
Tu es capable de vivre cette intensité là
En te coupant de moi, en me repoussant, tu te coupes de toi, de ta beauté intérieure
Car on ne voit la beauté en soi que lorsqu’on accepte ses parts d’ombre
On ne profite de la joie exaltée que lorsqu’on accepte l’autre face de la médaille : l’intensité de la colère, de mon amie la tristesse, de ma pote la peur….

Tu vois, je suis toujours là
Toujours là pour toi
Oui, pour toi
J’ose te dire ça

Vas tu venir à ma rencontre ?

Oseras tu demander du relais pour venir à moi?

Car oui je suis d’accord avec toi : nous ne pourrons pas nous rencontrer si tu as tes petits avec toi.
C’est toi qui vois…

Moi, je reste là et je ne t’oublierai pas
Je suis ta force, je suis ta vie, je suis le vivant en toi.

Tu ne sais pas ce qu’il y a derrière moi, cette fois.
Tu te souviens peut-être les cadeaux que je t’ai fait les autres fois?

La liberté, oui, c’est ça.
L’affirmation, oui, aussi.
La connaissance de toi.

Tu fatigues de lutter contre moi.
Je suis ta puissance et tu luttes contre moi.
Tu luttes contre toi.

C’est fatigant de lutter contre soi.

Je fais si peur, que tu te débattes contre toi?
Tu n’as rien à faire, juste à écouter ton corps.
Ton corps te dira.
Il sait. Il est là, avec moi.

Tu as une boule au ventre, oui je sais.
C’est moi.
C’est dur, ça fait mal.
Pas tant que tu crois.

Je suis avec toi et je défends le vivant en toi.
Viens, il est temps de nous rencontrer.
Maintenant.
De cesser de lutter, de t’épuiser, de somatiser.

Qui sait, un jour tu m’aimeras, tu verras la beauté en moi et la beauté en toi ?
Je suis ta colère et je suis là en toi.
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Psssssst : tu as besoin d’être accompagné.e pour aller à la rencontre de toute la beauté de ta colère ? Pour te libérer ou mieux t’affirmer?
Je propose des accompagnements pour ça.
Contacte moi 😉 ou rejoins mon groupe d’inspiration