Comment ça marche ?

Comment faire un choix quand on est indécis.e ?

Tu n’arrives pas à te décider ?  À poser ce put#@% de choix ?  Ça fait des heures, des jours ou des semaines que tu hésites ? Tu as pesé le pour, le contre, et tu ne sais toujours pas ? Peut-être fais-tu sans le savoir une erreur fondamentale : une erreur qui t’empêche d’y voir clair sur la direction à prendre. Par exemple, tu n’arrives pas à te décider à changer de job, ou à quitter ce job qui ne te convient plus tellement. Ou tu n’arrives pas à sauter le pas de réaliser ce rêve qui t’anime, mais qui t’engagerait aussi vraiment.

Ou peut-être juste c’est difficile de choisir entre la salade et le menu du jour…

Entre cette jolie jupe qui te met en valeur et ce pantalon moins classe mais tellement plus confortable…Ou même entre dire oui pour cette soirée avec tes amis ou chiller à la maison tranquille.

Pourquoi es-tu si indécis.e ?

Parce que tu essaies de décider uniquement avec ta tête. Parce que tu te représentes ton cerveau comme une entité unique, qui pose des choix rationnels et devrait opter pour le meilleur choix. C’est ce qu’on t’a toujours appris. Parfois, ça marche, mais là tu expérimentes que… pas toujours !

Alors qu’en fait, tu as en toi aussi comme une bande de potes bourrés qui fout le bazar et tire chacun la couverture vers soi. On va faire les présentations.

Je te présente LA PEUR (salut !). Un peu anguille, insaisissable, elle se faufile partout. Et une fois qu’elle est là, elle te serre la poitrine à coup de « et si tu le regrettais ? Ça serait horriiiiiiible ! ». Du coup, pour éviter de vivre ça, elle t’immobilise et te force à rester sur place.

Ici, c’est la FUITE. Le regard fuyant, un peu tête en l’air, évanescente..

Alors elle, c’est une sacrée canaille, dès que tu fais un pas en avant, elle s’arrange pour que l’herbe ait l’air plus verte ailleurs.

Oh, un papillon…

Oh, et si je nettoyais mon micro-onde avec un coton-tige ?

Oh, et si j’allais écouter cette vidéo tellement intéressante qui explique les enjeux de la vie de chaton (mets ce que tu veux, tu as compris le principe).

Là, c’est TAZ, aussi appelé LE COMBATTANT. Le regard franc voire un peu agressif, prêt à bondir. Alors lui, il fonce tête baissée, sans souci. Tu veux cette vie ? On foooooonce !

T’as vu, il porte des œillères, et il écarte tout ce qui est sur son chemin. Il a toujours à la bouche « fais un effort, c’est quand même simple ! ».  Bon, il fait un peu de casse des fois. Il ne voit pas trop les signaux d’alerte, genre la fatigue par exemple.

Du coup, la Peur le déteste et passe son temps à le retenir pour pas qu’il fasse des bêtises.

Lui, c’est CALIMERO, alors lui ce n’est jamais de sa faute, mais il est toujours victime des autres qui ne sont pas gentils avec lui. Et il se morfond sur son sort, tu le vois là sur le canapé ?

Voilà quelques potes intérieurs qui mettent peut-être un joyeux bazar.

En fait, nous ne sommes pas juste une personne qui décide avec son cerveau rationnel.

Non, nous avons différentes parts en nous, plus ou moins conscientes, qui agissent chacune en parallèle.

Souvent, quand on n’arrive pas à se décider, c’est que deux parts s’opposent et luttent l’une contre l’autre. Une vraie bagarre intérieure, dont on ne sort jamais gagnant. Parce que ça nous paralyse, incapable de prendre une décision.

Et ça fait perdre beaucoup d’énergie.

Oui, tu as en toi une joyeuse bande de potes caractériels et si tu décides juste de les ignorer, c’est eux qui vont gagner parce qu’ils ont les clés du branchement du reste de ton cerveau (l’Univers est facétieux, n’est-ce pas ?).

Donc si tu décides avec ta tête, et que ça ne convient pas à l’un d’eux, au moment d’acter ce choix, il risque juste de débrancher ta volonté et de te faire faire l’inverse de ton choix.

Alors on fait comment ?

C’est assez simple : la solution est d’aller voir chaque pote. Aller voir chaque part de toi qui s’exprime face à ce choix, de venir l’écouter et voir ce qu’elle a à te dire, vraiment.

Quand les parts de soi, ces potes, là, qui mettent le bazar, se sentent écoutés et entendus, ils se détendent souvent (sauf vrai danger) et arrivent même à collaborer ensemble. Oui, co-lla-bo-rer ensemble.

Parce que leur but, c’est que tu survives, tout simplement. Quand tu leur as montré que lâcher ton job pour ce nouveau projet, ça n’est pas dangereux en soi, ils arrêtent de se battre contre.

Mais spoiler : ça ne se fait pas avec la tête et les pensées, parce que ces potes-là, ils n’entendent pas les arguments rationnels. Ça se passe au niveau du cerveau émotionnel et reptilien, donc il faut aller leur parler avec leur propres langages.

Par contre, quand tout le monde œuvre dans la même direction, c’est super facile de poser un choix à partir de soi et de ses tripes, et de l’assumer et le tenir dans la durée. Parce qu’il n’y a plus de résistance, et que chaque part va t’aider à avancer dans le bon sens.

Et je peux te dire que c’est bien plus reposant et facile, parce que le choix se fait tout seul, presque. Pas besoin de forcer, pas besoin de se motiver. Tu sens juste ce qui est juste pour toi, et tout ton être œuvre à le faire advenir.

Et toi, cap de venir parler avec tes potes intérieurs ?

Si tu as besoin d’aide ou si tu ne parles pas « potes bourrés 3e langue », une thérapeute spécialisée en thérapie psycho-corporelle peut t’accompagner à faire ça, en toute sécurité et bienveillance. Je travaille en visio ou à Grenoble chez Déesses, un lieu dédié à la femme. Cette approche de la thérapie peut t’aider à surmonter tes blocages et à améliorer ton estime de soi. Promis, ton pote bourré, on va l’amadouer 😉

À bientôt !

Avec amour,

Flore (👉voir mes outils)

3 réflexions au sujet de “Comment faire un choix quand on est indécis.e ?”

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