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Vous perdez complètement vos moyens face à certaines personnes ?

👉 Vous vous retrouvez en réunion face à un chef, et d’un seul coup, vous vous sentez dans la confusion. Vous faites face, mais vous bafouillez, avec des paroles incohérentes.

👉Vous êtes face à un client / une usagère, et d’un seul coup, vous vous sentez extrêmement agité.e intérieurement. Cette personne vous met mal à l’aise et vous perdez vos moyens. Une fois l’entrevue terminée, vous vous effondrez. Vous ne comprenez pas pourquoi.

Est-ce que cela vous est déjà arrivé ?

Il est totalement normal de vivre cela à certains moments de sa vie professionnelle, et il y a une bonne raison neurologique.

On a souvent tendance à s’accuser, à se reprocher de ne pas y arriver. Cela peut même contribuer à se dire qu’on est nul.le, incompétente et faire baisser l’estime de soi.

🧠 Et si la raison était ailleurs ?

Ce qui déclenche ce genre de problème, c’est votre neuroception.

Votre neuroception, c’est tout ce que votre cerveau perçoit dans l’environnement de façon inconsciente.

Et votre système nerveux, ensuite, analyse si c’est dangereux ou pas.

Problème : il se base sur TOUTE votre expérience de vie pour déterminer si c’est dangereux ou pas. Même quand vous étiez enfant, et sans défense.

Et il ne fait pas dans la dentelle.

Il arrive souvent qu’une personne ressemble à quelqu’un que nous avons connu plus jeune.

Une personne qui nous a fait passer un sale moment, nous a terrorisé régulièrement, ou pire. Un enseignant, un parent, un camarade de classe, un agresseur …

Quand vous êtes face à cette personne, votre système croit reconnaître du danger.

Et vous fait donc immédiatement passer dans un mode de défense : celui que vous avez dû adopter enfant. En général, l’immobilisation et le figement.

Cet état génère de la confusion mentale, et une incapacité à communiquer clairement.

Ce n’est pas du tout sous le contrôle de la volonté, car c’est le système nerveux autonome qui gère ça (entre autre).

Ça arrive à beaucoup de gens, et c’est une réaction normale quand on n’a pas pu se libérer du figement d’origine.

Et vous, est-ce que ça vous est déjà arrivé ?

(moi oui ! 🙂 )

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LA raison souvent ignorée, qui ramènent votre confiance en vous dans vos chaussettes (pas de Noël, celles-là !)

🔴 M. n’arrive plus à avoir confiance en elle depuis des semaines. Elle se sent comme une imposture, avec une furieuse envie de se terrer au fond d’un trou. Ce qui la perturbe encore plus ? Avant, elle n’avait aucun problème à ce niveau-là !

🔴 C. n’a jamais vraiment eu confiance en elle. Depuis qu’elle est toute petite, elle doute d’elle-même, se sent minuscule, comme une petite souris. Mais elle rêve de goûter un jour à ce sentiment de légitimité, au lieu de toujours se sentir de trop. 4

🔴 P., quant à lui, se sent comme un imposteur au travail depuis un an. Le stress lui fait commettre des erreurs, ce qui n’arrange rien. Il a essayé mille choses : thérapies, méditation, yoga… mais rien n’y fait.

Ces trois personnes partagent un point commun : elles savent, rationnellement, qu’elles ont de la valeur. Pourtant, elles n’arrivent pas à cultiver cette confiance en elles, malgré l’absence de raisons objectives.

Vous trouverez des tonnes de conseils et d’articles sur la confiance en soi. Pourtant, il existe une cause souvent négligée, presque invisible, y compris par certains spécialistes. Cette cause, c’est un traumatisme non résolu.

« Le traumatisme est peut-être la cause la plus évitée, ignorée, rabaissée, niée, incomprise et non traitée de la souffrance humaine. »

– Peter A. Levine, PhD

Le traumatisme, c’est quoi au juste ?

Contrairement aux idées reçues, l’événement n’est pas le traumatisme. L’événement peut être énorme ou anodin, bref ou prolongé, remarqué ou complètement passé inaperçu. Il peut s’agir :
● d’un accident bénin,
● d’une opération chirurgicale,
● d’un accouchement difficile,
● d’une relation toxique,
● d’un chef tyrannique,
● d’un abus,
● d’un stress intense et prolongé,
● d’un harcèlement,
● d’une chute, ou même,
● d’un parent peu disponible.

Le point commun ?

Votre système nerveux autonome a été submergé et n’a pas réussi à vous ramener à l’équilibre ensuite. Submergé parce que vous étiez vulnérable, seul·e ou tout simplement humain·e.

Le traumatisme, c’est la trace invisible qu’il laisse en vous. Un frein intérieur, sourd et muet, qui vous fait avancer en permanence à contre-courant.

Vous vous êtes senti·e impuissant·e, figé·e dans l’instant. Pour vous protéger, votre cerveau a activé le « disjoncteur » : le système vagal dorsal, une sorte de frein à main. Et ce frein, malheureusement, est resté enclenché.

Quand le traumatisme freine votre vie

Avancer avec ce frein à main n’est ni efficace ni agréable.
Les personnes traumatisées ont souvent l’impression de lutter contre elles-mêmes pour agir.

En réalité, une partie d’elles est restée figée dans le moment du traumatisme. Leur cerveau fait tout pour éviter de revivre cette sensation d’impuissance, quitte à perdre le lien avec
soi-même. Beaucoup ne font pas le lien entre leur vécu traumatique et leur manque de confiance actuel. Elles continuent d’avancer tant bien que mal, jusqu’à s’épuiser ou perdre le sens de
leurs actions.

Ils ont surmonté leurs blocages

● M. a identifié que son manque de confiance était lié à un harcèlement au travail. Elle a pu retrouver ses compétences, négocier un nouveau poste et s’épanouir.

● C. s’est reconnectée à ses désirs et à son corps. Elle a changé de travail, mis fin à des relations toxiques, et récupéré une énergie nouvelle pour choisir ses priorités.

● P. a compris qu’un choc traumatique négligé était à l’origine de son mal-être. Il a repris confiance, accepté plus de responsabilités et osé s’affirmer.

Votre corps sait comment guérir

Le traumatisme l’emportera toujours sur votre mental. Les neurosciences le prouvent : votre système nerveux autonome est prioritaire sur votre néocortex.

La clé pour déloger le traumatisme ?

Vivre suffisamment de sécurité, celle qui a manqué au moment de l’événement, pour achever la réponse traumatique et libérer ce figement intérieur.

Votre corps sait comment se libérer des traumatismes. C’est un mécanisme naturel, utilisé par les animaux depuis toujours. Il suffit de lui offrir les bonnes conditions.

Ce n’est pas de votre faute

Si vous manquez de confiance en vous, peut-être que cela vient d’un traumatisme. Ce n’est pas votre faute. Vous avez fait de votre mieux. Et surtout : cela peut changer ! Et sans passer 15 ans en psychanalyse 🙂

Envie d’en savoir plus ?

● Posez-moi vos questions en commentaire ou par mp, je me ferai un plaisir d’y répondre !

● Prenez un rendez-vous découverte ici. 😊

Je vous souhaite une belle soirée ! ✨
Avec amour ❤

Flore