Uncategorized

Vous perdez complètement vos moyens face à certaines personnes ?

👉 Vous vous retrouvez en réunion face à un chef, et d’un seul coup, vous vous sentez dans la confusion. Vous faites face, mais vous bafouillez, avec des paroles incohérentes.

👉Vous êtes face à un client / une usagère, et d’un seul coup, vous vous sentez extrêmement agité.e intérieurement. Cette personne vous met mal à l’aise et vous perdez vos moyens. Une fois l’entrevue terminée, vous vous effondrez. Vous ne comprenez pas pourquoi.

Est-ce que cela vous est déjà arrivé ?

Il est totalement normal de vivre cela à certains moments de sa vie professionnelle, et il y a une bonne raison neurologique.

On a souvent tendance à s’accuser, à se reprocher de ne pas y arriver. Cela peut même contribuer à se dire qu’on est nul.le, incompétente et faire baisser l’estime de soi.

🧠 Et si la raison était ailleurs ?

Ce qui déclenche ce genre de problème, c’est votre neuroception.

Votre neuroception, c’est tout ce que votre cerveau perçoit dans l’environnement de façon inconsciente.

Et votre système nerveux, ensuite, analyse si c’est dangereux ou pas.

Problème : il se base sur TOUTE votre expérience de vie pour déterminer si c’est dangereux ou pas. Même quand vous étiez enfant, et sans défense.

Et il ne fait pas dans la dentelle.

Il arrive souvent qu’une personne ressemble à quelqu’un que nous avons connu plus jeune.

Une personne qui nous a fait passer un sale moment, nous a terrorisé régulièrement, ou pire. Un enseignant, un parent, un camarade de classe, un agresseur …

Quand vous êtes face à cette personne, votre système croit reconnaître du danger.

Et vous fait donc immédiatement passer dans un mode de défense : celui que vous avez dû adopter enfant. En général, l’immobilisation et le figement.

Cet état génère de la confusion mentale, et une incapacité à communiquer clairement.

Ce n’est pas du tout sous le contrôle de la volonté, car c’est le système nerveux autonome qui gère ça (entre autre).

Ça arrive à beaucoup de gens, et c’est une réaction normale quand on n’a pas pu se libérer du figement d’origine.

Et vous, est-ce que ça vous est déjà arrivé ?

(moi oui ! 🙂 )

Uncategorized

Apaiser sa famille, grâce aux connaissances sur le système nerveux

📌 Avant d’aller plus loin, j’ai un événement à vous annoncer 😊 :

  • j’animerai une conférence Le pouvoir du système nerveux dans la relation parent-enfant – Comment la co-régulation apaise les émotions, samedi 12 avril à l’occasion du festival Schola natura à Grenoble (gratuit, infos sur cette page)

Pendant longtemps, nous avons pensé (moi comprise) que les problèmes en famille se réglaient en modifiant le comportement : celui des enfants, ou celui des parents : il suffisait de changer ce que nous faisions ou disions, et cela aboutirait à la résolution des problèmes rencontrés. 

Mais je vais vous révéler quelquechose : il arrivait régulièrement que cette approche ne fonctionne pas du tout. Avec certaines familles (heureusement, pas toutes !), ou même : chez moi, avec mes propres enfants. Quoi que nous faisions, cela ne changeait RIEN.

Pendant des années, je me suis demandé pourquoi, et j’ai cherché sans relâche à comprendre ce qu’il se passait. 

Pourquoi l’écoute active ne fonctionnait pas avec cette enfant … et faisait empirer les crises. 
Pourquoi ces rituels pourtant si efficaces chez d’autres, ne permettaient pas d’apaiser le sommeil de mon fils.
Pourquoi ce petit garçon avait si peu confiance en lui malgré des parents bienveillants ?

10 ans après, je veux vous révéler quelquechose : j’ai compris ce qui clochait, et là où nous n’avions pas regardé, vraiment. Grâce aux recherches récentes du Dr Porges notamment, sur le cerveau et le système nerveux autonome.

Nous avons omis une composante essentielle de notre cerveau : notre système nerveux autonome. Notre système nerveux autonome, c’est cette partie qui gère les fonctions essentielles de notre corps, automatiquement : respiration, battements du cœur, digestion…

Mais pas que ! 

C’est lui aussi qui, avec le cerveau, identifie quelquechose d’essentiel : si nous sommes en sécurité ou non. 

Et en fonction de ce que le système nerveux autonome perçoit de la sécurité / de la menace / du danger vital, il nous place dans l’un de ces trois états : 
 

  • l’engagement social, la confiance et la sécurité intérieure : c’est l’état dans lequel nous sommes reliés à nous-mêmes, aux autres et créatifs. Nous nous sentons bien et à notre place, sereins, connectés. Il nous permet de collaborer quand nous sommes en sécurité. 
     
  • la mobilisation pour se défendre ou fuir : c’est un état où nous avons envie de bouger, où il faut agir (nous sommes remplis d’adrénaline et de cortisol), où nous nous sentons mobilisés intérieurement. C’est l’état du stress. C’est l’état qui est associé aussi à la colère. Il nous permet de réagir à une menace.
     
  • l’immobilisation, pour survivre à une forte menace en se figeant. C’est un état où nous sommes en repli, sans énergie, sans envie de bouger. Nous n’avons pas envie d’aller vers les autres, et nous sommes coupés de nous mêmes, de nos sensations. C’est un état dans lequel nous nous sentons impuissants, tristes, déprimés. Il nous permet de survivre à une menace vitale.

Dans chaque état, notre physiologie est différente, nos pensées sont différentes et nous avons un vécu totalement différent. Nous avons souvent un état préféré, dans lequel nous passons plus de temps. 

Car notre système nerveux se trompe souvent sur le danger réel que nous vivons, et notre mode de vie actuel trompe également notre système nerveux (écrans, informations, etc). 

Quand une menace s’arrête, nous retournons normalement en mode sécurité, pour nous permettre de vivre ensemble facilement. C’est une caractéristique des mammifères sociaux. 

Certaines personnes restent néanmoins en état de dérégulation (mobilisation ou immobilisation), soit parce que leur environnement est source de stress, soit parce qu’elles ont vécu un ou plusieurs traumatismes psychologiques non résolus. 


Que se passe-t-il avec nos enfants? 

Il est important de comprendre que nos système nerveux autonomes communiquent, parce que les nerfs du système nerveux autonome innervent tout le visage, le cou, le système vocal notamment, que les autres perçoivent. Nous nous co-régulons entre humains, ce qui veut dire que l’état de l’un influence l’état de l’autre. 

C’est purement adaptatif, quand il y avait un danger pour un groupe préhistorique, si l’un percevait un danger il fallait que les autres réagissent très vite aussi. Vous pouvez le sentir quand vous êtes face à une personne en état de stress: si vous êtes observateur de vos sensations, il y a des chances pour que vous sentiez du stress en vous arriver. 

Heureusement, cela fonctionne aussi dans l’autre sens: si l’un est en sécurité et qu’il n’y a plus de danger, il va co-réguler les personnes autour de lui, ce qui facilite le retour en mode sécurité de tout le monde. Vous pouvez l’observer quand vous être en stress, et que votre conjoint ou un ami – lui même calme – vous apaise, par ses mots, sa voix, ses câlins ou son regard bienveillant. C’est même un super-pouvoir, que nous avons, nous les humains. 

La spécificité des enfants est qu’il ne peuvent pas se réguler, et retourner en sécurité intérieure, tout seuls. Quand ils vivent un stress, ils ont besoin d’adultes régulés et en sécurité intérieure pour les aider à retrouver leur propre sécurité intérieure. Et plus ils sont petits, plus c’est vrai. 
 

Parfois, nous sommes en sécurité intérieure nous-mêmes, et nous pouvons aider facilement nos enfants à s’apaiser eux mêmes, nous le ferons d’ailleurs tout naturellement. 

A d’autres moments, notre système perçoit une insécurité, et il nous place soit en mobilisation, soit en immobilisation. Dans ces états, nous ne pouvons pas aider nos enfants.

Alors que se passait il quand les outils de communication, par exemple, ne fonctionnaient pas ? 😉

Eh bien je vous le donne en mille : essayer d’écouter ou d’endormir son enfant, alors qu’on est soi même en état de dérégulation du système nerveux, ça ne fonctionne pas. 

Même si vous essayez de parler le plus doucement, gentiment possible : votre enfant perçoit nettement une incohérence entre vos mots, et votre état interne. Ça le met en stress. Il y a un prédateur dans la pièce, pour son système nerveux. 

Et comme la priorité est donnée aux perceptions du système nerveux autonome : il restera en état d’insécurité lui-même. Il ne pourra pas s’apaiser, ni apaiser ses émotions, ni s’endormir facilement, ni se sentir confiant. 

Changer les comportements, c’est important, mais la première chose en tant que parent, c’est d’être soi-même en état de sécurité intérieure. Et de savoir revenir volontairement en sécurité intérieure, parce que c’est impossible d’y être tout le temps : le quotidien nous amène toujours à des moments donnés dans la mobilisation ou l’immobilisation, c’est même adapté à certains moments. Mais nous ne pourrons jamais résoudre un problème de famille à partir de ces états là. 

Comment faire alors ? 

La première chose à voir est politique : il est indispensable que les parents se sentent eux-même en sécurité, pour pouvoir être là pour leurs enfants. Nous devons créer un monde où la régulation est la norme, et où le stress s’éloigne : c’est ce qui créera les personnes de demain capable de relever les défis qui s’annoncent !

A un niveau plus individuel, eh bien c’est ce dont je vais vous parler dans ma conférence, samedi ! 

Nous reverrons plus en détail le rôle du système nerveux dans la relation parent-enfant, et nous identifierons comment s’auto-réguler pour résoudre beaucoup plus facilement les problèmes en famille. 

Toutes les informations ici


Et si vous préférez en parler dans un cadre privé, et voir comment je peux aujourd’hui vous aider avec ces outils, n’hésitez pas à me contacter ou prendre directement rdv ici (visio) ou ici (cabinet à Grenoble) 😉. 

Il existe tout un tas d’outils et de choses qui peuvent nous aider, quelle que soit notre situation personnelle et notre état interne préféré (sécure, hyperactif, anxieux, introverti et timide … ce sont des caractéristiques d’un état du système nerveux!).


Je suis curieuse de savoir comment ces nouvelles connaissances résonnent maintenant pour vous. N’hésitez pas à me le partager en commentaire !  

Je vous souhaite beaucoup de sécurité intérieure, seuls ou avec vos enfants ! 🙂 Au plaisir d’échanger avec vous à ce sujet tout prochainement, et de profiter d’un moment de co-régulation et de créativité ensemble !

Flore

Uncategorized

LA raison souvent ignorée, qui ramènent votre confiance en vous dans vos chaussettes (pas de Noël, celles-là !)

🔴 M. n’arrive plus à avoir confiance en elle depuis des semaines. Elle se sent comme une imposture, avec une furieuse envie de se terrer au fond d’un trou. Ce qui la perturbe encore plus ? Avant, elle n’avait aucun problème à ce niveau-là !

🔴 C. n’a jamais vraiment eu confiance en elle. Depuis qu’elle est toute petite, elle doute d’elle-même, se sent minuscule, comme une petite souris. Mais elle rêve de goûter un jour à ce sentiment de légitimité, au lieu de toujours se sentir de trop. 4

🔴 P., quant à lui, se sent comme un imposteur au travail depuis un an. Le stress lui fait commettre des erreurs, ce qui n’arrange rien. Il a essayé mille choses : thérapies, méditation, yoga… mais rien n’y fait.

Ces trois personnes partagent un point commun : elles savent, rationnellement, qu’elles ont de la valeur. Pourtant, elles n’arrivent pas à cultiver cette confiance en elles, malgré l’absence de raisons objectives.

Vous trouverez des tonnes de conseils et d’articles sur la confiance en soi. Pourtant, il existe une cause souvent négligée, presque invisible, y compris par certains spécialistes. Cette cause, c’est un traumatisme non résolu.

« Le traumatisme est peut-être la cause la plus évitée, ignorée, rabaissée, niée, incomprise et non traitée de la souffrance humaine. »

– Peter A. Levine, PhD

Le traumatisme, c’est quoi au juste ?

Contrairement aux idées reçues, l’événement n’est pas le traumatisme. L’événement peut être énorme ou anodin, bref ou prolongé, remarqué ou complètement passé inaperçu. Il peut s’agir :
● d’un accident bénin,
● d’une opération chirurgicale,
● d’un accouchement difficile,
● d’une relation toxique,
● d’un chef tyrannique,
● d’un abus,
● d’un stress intense et prolongé,
● d’un harcèlement,
● d’une chute, ou même,
● d’un parent peu disponible.

Le point commun ?

Votre système nerveux autonome a été submergé et n’a pas réussi à vous ramener à l’équilibre ensuite. Submergé parce que vous étiez vulnérable, seul·e ou tout simplement humain·e.

Le traumatisme, c’est la trace invisible qu’il laisse en vous. Un frein intérieur, sourd et muet, qui vous fait avancer en permanence à contre-courant.

Vous vous êtes senti·e impuissant·e, figé·e dans l’instant. Pour vous protéger, votre cerveau a activé le « disjoncteur » : le système vagal dorsal, une sorte de frein à main. Et ce frein, malheureusement, est resté enclenché.

Quand le traumatisme freine votre vie

Avancer avec ce frein à main n’est ni efficace ni agréable.
Les personnes traumatisées ont souvent l’impression de lutter contre elles-mêmes pour agir.

En réalité, une partie d’elles est restée figée dans le moment du traumatisme. Leur cerveau fait tout pour éviter de revivre cette sensation d’impuissance, quitte à perdre le lien avec
soi-même. Beaucoup ne font pas le lien entre leur vécu traumatique et leur manque de confiance actuel. Elles continuent d’avancer tant bien que mal, jusqu’à s’épuiser ou perdre le sens de
leurs actions.

Ils ont surmonté leurs blocages

● M. a identifié que son manque de confiance était lié à un harcèlement au travail. Elle a pu retrouver ses compétences, négocier un nouveau poste et s’épanouir.

● C. s’est reconnectée à ses désirs et à son corps. Elle a changé de travail, mis fin à des relations toxiques, et récupéré une énergie nouvelle pour choisir ses priorités.

● P. a compris qu’un choc traumatique négligé était à l’origine de son mal-être. Il a repris confiance, accepté plus de responsabilités et osé s’affirmer.

Votre corps sait comment guérir

Le traumatisme l’emportera toujours sur votre mental. Les neurosciences le prouvent : votre système nerveux autonome est prioritaire sur votre néocortex.

La clé pour déloger le traumatisme ?

Vivre suffisamment de sécurité, celle qui a manqué au moment de l’événement, pour achever la réponse traumatique et libérer ce figement intérieur.

Votre corps sait comment se libérer des traumatismes. C’est un mécanisme naturel, utilisé par les animaux depuis toujours. Il suffit de lui offrir les bonnes conditions.

Ce n’est pas de votre faute

Si vous manquez de confiance en vous, peut-être que cela vient d’un traumatisme. Ce n’est pas votre faute. Vous avez fait de votre mieux. Et surtout : cela peut changer ! Et sans passer 15 ans en psychanalyse 🙂

Envie d’en savoir plus ?

● Posez-moi vos questions en commentaire ou par mp, je me ferai un plaisir d’y répondre !

● Prenez un rendez-vous découverte ici. 😊

Je vous souhaite une belle soirée ! ✨
Avec amour ❤

Flore

Apprivoiser ses émotions, Comment ça marche ?

Ma meilleure alliée dans la vie : la colère

Elle a mauvaise presse. On lui reproche tout un tas de choses. On voudrait la faire disparaître. Pour toujours, tellement on en a honte. Ou alors on ne la ressent jamais.

“En colère ? Moi ? Jamais.” Comme moi, pendant 35 ans. Jamais de colère.

Sauf de très rares explosions incontrôlées, où je me transformais en volcan qui détruit tout sur son passage.

Alors, la colère, c’est un sujet que je connais très bien. Pour l’avoir détestée pendant de si longues années, fuie, et redoutée plus que tout.

Ma colère. Oh que je l’ai détestée ! J’en ai eu honte pendant si longtemps…

Et puis un jour, au gré de mon travail intérieur et de mes lectures, je découvre l’impensable.

Des chapitres entiers à son sujet. Qui louent son rôle, son importance.

Quoi ?  Une petite fenêtre intérieure s’est ouverte… que je me suis empressée de refermer.

Tout en restant curieuse… J’ai alors commencé à comprendre qu’elle n’était pas si mauvaise. Qu’elle est une émotion, physiologique, et qu’on ne la maitrise pas (Mon Dieu !, s’est dit mon cerveau…). Qu’elle était normale, saine, et même indispensable. (Wouah ! Sérieux ?).

Mais comprendre ne suffit pas, même si c’est un excellent début.

Parce que ma colère, en réalité, dès qu’elle se manifestait, une autre part de moi se précipitait pour l’éteindre, telle un pompier, convaincue qu’un cataclysme pourrait se passer si elle sortait. Normal : c’est ce qu’il s’était toujours passé. Soit j’étais petite, et elle aboutissait immanquablement à une fessée (donc je vivais de la violence et c’était terrifiant), soit j’étais plus grande mais c’est moi qui devenais violente avec les autres.

Alors bon, pendant un long moment, je la connaissais mentalement, mais j’étais incapable de la laisser s’exprimer en moi. Mon système nerveux coupait court bien avant. Le pompier mettait un couvercle dessus, et la faisait taire illico presto.

Et du coup, que se passait-il ? J’étais bien incapable de poser mes limites.  Je fuyais les conflits, j’étais incapable de m’affirmer.  Je disais oui alors qu’en moi, ça faisait non. Et je bouillais intérieurement.  Je manquais d’énergie. J’étais anxieuse, tendue, régulièrement.

Et j’avais régulièrement des scénarios catastrophes dans la tête (et si mes enfants avaient un accident ? Et si, etc… Vous connaissez ?)

Pour la team Volcan+, ça sera plutôt : des relations difficiles, du mal à rester en lien dans les conflits, de la honte, une incompréhension, parfois un isolement social.

Un jour, des années après, même, une thérapeute m’a permis de reprendre contact avec ma colère, de façon saine. J’ai pu rassurer – par le corps – la part « pompier », et lui demander de ne plus intervenir, dorénavant. Parce que j’avais acquis bien d’autres outils et ressources pour :

– ne plus être en danger,

– ne plus me transformer en volcan bouillonnant de lave destructrice.

J’ai pu l’apprivoiser, petit à petit, et retrouver mon lien avec elle. Avec une agressivité saine.

Et tous ces symptômes ont progressivement disparu. Notamment l’anxiété et les scénarios catastrophes qui dansaient tout le temps dans ma tête. J’ai pu enfin faire ce que font des tas de gens ultra naturellement : prendre soin de mes limites, dire non, sortir de relations toxiques, avoir de l’énergie, vivre dans le présent, et ne plus vivre d’anxiété.

La colère, et même l’agressivité, en réalité, sont indispensables. Ce sont même des impératifs biologiques ! Nous avons besoin d’elles pour aller bien, pour être en bonne santé. Beaucoup de maladies “modernes” sont liées à une rétention de la colère, qui finit par se retourner contre nous1.

La colère est une émotion, donc quelque chose qui est en lien avec notre survie. Elle est là pour protéger nos limites, nos besoins, notre espace vital. C’est une “énergie vitale”, comme le dit Peter Levine2, spécialiste du trauma. Elle est même très nécessaire pour se libérer de nos traumatismes. Elle est d’abord physiologique : quand elle se produit, il y a une cascade de mécanismes physiologiques qui se mettent en route : adrénaline, cœur qui accélère, sang et sucre qui affluent dans les muscles pour nous préparer à réagir, muscles qui se contractent… et pour nous pousser à défendre nos besoins. Puis si nous acceptons de la laisser nous traverser, et agissons à partir d’elle mais sans nous laisser dominer par elle, la tension redescend, se décharge et nous pouvons retrouver un état normal en quelques minutes voire moins.

Si l’on regarde les animaux, ils vivent de la colère et de l’agressivité saine lorsque leurs limites sont atteintes. Elle leur sert à défendre leur territoire, leurs besoins, bec et ongles. C’est un mécanisme important, biologique et inné.  Il ne faut pas confondre la colère avec la violence. La violence arrive justement quand la colère ne peut se vivre et s’exprimer sainement. La colère se traverse, se ressent, telle une vague d’énergie qui nous permet de nous dresser pour dire non. Puis elle s’en va, sans ruminations ni pensées obsédantes qui ne sont que le témoin d’une difficulté à traverser pleinement cette émotion. Alors oui, célébrons la colère comme quelque chose de sain, d’important et de nécessaire pour que chacun se sente bien.

Et si vous avez une relation difficile avec votre colère, vous êtes loin d’être seul.e avec ce problème. C’est en apprivoisant cette émotion par le corps, avec beaucoup de sécurité, et en libérant les protections qui vous empêchent d’y avoir accès (les “pompiers”), que vous pourrez retrouver cette énergie vitale et la mettre à votre service.

La thérapie psycho-corporelle que je pratique, issue des travaux de Peter Levine, est là pour cela. Elle permet de retrouver une relation saine à sa colère, et s’appuie dessus pour s’affirmer, sortir d’une situation difficile, d’un harcèlement, ou stopper l’anxiété.

Je vous accompagne en visio-conférence, ou à mon cabinet à Grenoble à Déesses. Vous avez la possibilité de découvrir cette approche très novatrice et basée sur les neuro-sciences les plus récentes, lors d’un rendez-vous découverte sans engagement. 

N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire ou par e-mail

Au plaisir de vous réconcilier avec cette émotion mal-aimée !

Flore Viard

1.         Voir l’ouvrage du Dr Gabor Maté Quand le corps dit non

2.         Voir l’ouvrage Réveiller le tigre de Peter Levine