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LA raison souvent ignorée, qui ramènent votre confiance en vous dans vos chaussettes (pas de Noël, celles-là !)

🔴 M. n’arrive plus à avoir confiance en elle depuis des semaines. Elle se sent comme une imposture, avec une furieuse envie de se terrer au fond d’un trou. Ce qui la perturbe encore plus ? Avant, elle n’avait aucun problème à ce niveau-là !

🔴 C. n’a jamais vraiment eu confiance en elle. Depuis qu’elle est toute petite, elle doute d’elle-même, se sent minuscule, comme une petite souris. Mais elle rêve de goûter un jour à ce sentiment de légitimité, au lieu de toujours se sentir de trop. 4

🔴 P., quant à lui, se sent comme un imposteur au travail depuis un an. Le stress lui fait commettre des erreurs, ce qui n’arrange rien. Il a essayé mille choses : thérapies, méditation, yoga… mais rien n’y fait.

Ces trois personnes partagent un point commun : elles savent, rationnellement, qu’elles ont de la valeur. Pourtant, elles n’arrivent pas à cultiver cette confiance en elles, malgré l’absence de raisons objectives.

Vous trouverez des tonnes de conseils et d’articles sur la confiance en soi. Pourtant, il existe une cause souvent négligée, presque invisible, y compris par certains spécialistes. Cette cause, c’est un traumatisme non résolu.

« Le traumatisme est peut-être la cause la plus évitée, ignorée, rabaissée, niée, incomprise et non traitée de la souffrance humaine. »

– Peter A. Levine, PhD

Le traumatisme, c’est quoi au juste ?

Contrairement aux idées reçues, l’événement n’est pas le traumatisme. L’événement peut être énorme ou anodin, bref ou prolongé, remarqué ou complètement passé inaperçu. Il peut s’agir :
● d’un accident bénin,
● d’une opération chirurgicale,
● d’un accouchement difficile,
● d’une relation toxique,
● d’un chef tyrannique,
● d’un abus,
● d’un stress intense et prolongé,
● d’un harcèlement,
● d’une chute, ou même,
● d’un parent peu disponible.

Le point commun ?

Votre système nerveux autonome a été submergé et n’a pas réussi à vous ramener à l’équilibre ensuite. Submergé parce que vous étiez vulnérable, seul·e ou tout simplement humain·e.

Le traumatisme, c’est la trace invisible qu’il laisse en vous. Un frein intérieur, sourd et muet, qui vous fait avancer en permanence à contre-courant.

Vous vous êtes senti·e impuissant·e, figé·e dans l’instant. Pour vous protéger, votre cerveau a activé le « disjoncteur » : le système vagal dorsal, une sorte de frein à main. Et ce frein, malheureusement, est resté enclenché.

Quand le traumatisme freine votre vie

Avancer avec ce frein à main n’est ni efficace ni agréable.
Les personnes traumatisées ont souvent l’impression de lutter contre elles-mêmes pour agir.

En réalité, une partie d’elles est restée figée dans le moment du traumatisme. Leur cerveau fait tout pour éviter de revivre cette sensation d’impuissance, quitte à perdre le lien avec
soi-même. Beaucoup ne font pas le lien entre leur vécu traumatique et leur manque de confiance actuel. Elles continuent d’avancer tant bien que mal, jusqu’à s’épuiser ou perdre le sens de
leurs actions.

Ils ont surmonté leurs blocages

● M. a identifié que son manque de confiance était lié à un harcèlement au travail. Elle a pu retrouver ses compétences, négocier un nouveau poste et s’épanouir.

● C. s’est reconnectée à ses désirs et à son corps. Elle a changé de travail, mis fin à des relations toxiques, et récupéré une énergie nouvelle pour choisir ses priorités.

● P. a compris qu’un choc traumatique négligé était à l’origine de son mal-être. Il a repris confiance, accepté plus de responsabilités et osé s’affirmer.

Votre corps sait comment guérir

Le traumatisme l’emportera toujours sur votre mental. Les neurosciences le prouvent : votre système nerveux autonome est prioritaire sur votre néocortex.

La clé pour déloger le traumatisme ?

Vivre suffisamment de sécurité, celle qui a manqué au moment de l’événement, pour achever la réponse traumatique et libérer ce figement intérieur.

Votre corps sait comment se libérer des traumatismes. C’est un mécanisme naturel, utilisé par les animaux depuis toujours. Il suffit de lui offrir les bonnes conditions.

Ce n’est pas de votre faute

Si vous manquez de confiance en vous, peut-être que cela vient d’un traumatisme. Ce n’est pas votre faute. Vous avez fait de votre mieux. Et surtout : cela peut changer ! Et sans passer 15 ans en psychanalyse 🙂

Envie d’en savoir plus ?

● Posez-moi vos questions en commentaire ou par mp, je me ferai un plaisir d’y répondre !

● Prenez un rendez-vous découverte ici. 😊

Je vous souhaite une belle soirée ! ✨
Avec amour ❤

Flore

Apprivoiser ses émotions

J’arrête d’être gentille

Marre d’être prise pour la bonne poire ?
Trop dévouée aux autres ? Trop de charge mentale ? Prise dans un vortex de tâches sans fin ? Marre de quémander de la reconnaissance dans un monde où tout tourne trop vite ?

Lis-ça. Et relis-le.

Tu as le droit de dire non.
Tu as le droit d’être en colère et de l’exprimer.
Tu as le droit de te reposer.
Tu as le droit d’avoir des besoins – même de petits besoins – et d’en prendre soin.
Tu as le droit de ne pas avoir envie. C’est parfaitement ok.
Tu as le droit de ne rien faire.
Tu as le droit de ne pas sourire.
Tu as le droit de refuser de satisfaire les autres.
Tu as le droit de provoquer la colère des autres, si ça te permet de protéger ton intégrité ou tes besoins. Ça leur appartient.
Tu as le droit de prendre du temps.
Tu as le droit de demander de l’aide.
Tu as le droit de laisser à l’autre sa pleine responsabilité.
Tu n’as pas à sauver le monde.
Tu as le droit de ne pas être parfaite.
Tu as le droit d’être toi, juste toi, tu es parfaite comme tu es, tu étais juste parfaite à ta naissance. Et tu l’es toujours.

Relis-le, encore et encore. Imprime-le.

Le plus dur, c’est la mise en pratique, tu le sais…
Parce que t’autoriser à ne pas être gentille, ça fait surgir tout un tas de peurs intérieures.
Peur de déplaire, peur du rejet, peur de s’effondrer, peur de faire du mal …

Il est parfois plus facile d’être gentille, que de risquer de rencontrer nos fantômes intérieurs.

Pourtant, l’enfer, c’est aujourd’hui que tu le vis.
N’est-ce pas ?

Quand tu es épuisée, quand tu fais bonne figure alors qu’à l’intérieur tout se fissure, quand tu continues à porter ce masque qui t’étouffe…
Le sens-tu ? Le sens-tu à l’intérieur de toi ?

Pourquoi je peux en parler si précisément ?
Parce que je suis une ancienne « trop gentille ».
Et que l’enfer je l’ai aussi vécu. Rien que d’y repenser, j’ai de la douleur qui revient.

Ce n’est pas ta faute.
Ce n’est pas ta faute.
Ce n’est pas ta faute.

Tu as fait de ton mieux.
Mais aujourd’hui, tu peux décider que demain sera différent.

Tu peux apprivoiser tes peurs et surtout apprendre à utiliser tes émotions, ton ressenti au service de ton bien-être. A dire non, à poser tes limites efficacement, à honorer tes besoins, à écouter ton corps et ton cœur avant tout. Et le tout sans te forcer, sans renier tes valeurs, sans trahir ceux que tu aimes.

Je te propose de se retrouver vendredi prochain (22 novembre) en soirée pour un atelier unique « J’arrête d’être gentille », à Grenoble. Tu pourras aller à la rencontre des appuis intérieurs et des outils qui peuvent t’ aider à te positionner clairement et à t’exprimer authentiquement, sans trahir tes valeurs.

Informations et inscription ici.

On s’y retrouve ?

Et si tu n’aimes pas le collectif, ou habites trop loin, je propose toujours de l’accompagnement en individuel en visio ou présentiel.

With love,

Flore

Comment ça marche ?

« Je perds complètement mon cerveau et mes moyens »

Ça, c’est la phrase avec laquelle il est arrivé.
Brillant, excellent professionnel. Mais complètement bloqué, à certains moments, pour réfléchir, parler et répondre aux questions.

Lorsqu’il doit parler en public.
Et face à certaines personnes plus haut placées.

Ça vous est déjà arrivé ?
Moi oui !

C’est un grand classique, celui de la page blanche (à l’écrit).

Quand vous savez, mais vous n’avez plus du tout accès à vos ressources.

Impression d’avoir du flan dans le cerveau.
Du brouillard à la place des neurones.

On se sent bête, nul, incapable. La honte est souvent une compagne tenace, dans ce cas-là.

C’est terrible car on peut avoir bossé comme un dingue, et se retrouver comme celui qui n’a rien bossé : le néant.
Terrible pour celui qui le vit.

Et surtout, ça peut causer beaucoup de tort dans une carrière, des études, un développement d’activité. Parce que ça peut rendre nos compétences invisibles et non reconnues, malheureusement.

Mais que se passe-t-il, quand nous vivons cela ?

C’est notre cerveau qui est à l’œuvre.
Mais pas celui qui nous permet de réfléchir ou parler.

C’est celui, plus ancien, qui gère notre survie, accompagné de son pote le système nerveux autonome (qui, donc, comme son nom l’indique, est indépendant du système nerveux central – le cerveau).

Quand je perds tous mes moyens et suis dans le brouillard, c’est que mon système a cru repérer un grand danger, et il me fige.

Quand je suis figé, les parties de mon cerveau qui me servent à réfléchir sont éteintes.
Je suis coupé de moi, des autres, je suis juste en protection, en repli. J’ai envie de me cacher dans une grotte.
Je peux même avoir l’impression d’être pas là, ou de flotter au-dessus de moi.

C’est une réaction naturelle, en cas de grand danger : faire le mort.
Celle qui génère le plus de chances de survivre : il diminue l’intérêt du prédateur, qui est très souvent activé par le mouvement et la chasse. Face à un prédateur ou un attaquant trop fort pour soi.

Seulement, comment faire quand on ne choisit pas de passer dans cet état là ?

Alors, comme beaucoup, il a essayé de se convaincre que tout irait bien, de bien préparer. Il y a cru à chaque fois.

Sauf qu’à chaque fois ça recommence, dès les premières minutes.
A l’insu de son plein gré, comme on dirait.

Il ne parviens plus à penser, ni à parler de façon très intelligible.
Sans préavis, même quand il a ultra-bien préparé son discours.

La faute au système nerveux qui pense qu’il est face à un gros prédateur.

Cette fois … il arrive en séance avec un petit bonus, une « petite » surprise : une présentation juste l’après midi qui suit, prévue depuis seulement la veille.

Il maitrise bien le sujet, mais a peur que ça recommence, alors qu’il y a un gros enjeu cette fois. Ça tombe vraiment bien, cette séance !

Nous travaillons d’arrache-pied ensemble, pour lui permettre de réussir ce défi.

Je lui fais un schéma et lui explique ses différents états de survie, leur rôle, leur monde à chacun. Détente…

C’est un peu primaire, le système nerveux autonome : ça fait une balance entre ce qui met en danger, et ce qui met en sécurité. Le but du jeu, c’est donc d’augmenter le sentiment de sécurité.
Et de diminuer ensuite le sentiment d’insécurité.

Avec mon aide et mes propositions, il découvre ses propres ressources, celles qui le ramènent vraiment dans un ressenti de sécurité. C’est presque magique, tellement son ressenti intérieur change d’une minute à l’autre.

La séance se finit : il est l’heure, nous n’avons pas une minute de plus.

Je suis impatiente de savoir ce que ça a donné, à ce moment-là !
Excitation et stress : est-ce que ça sera suffisant ?

Un message met fin à mon attente, quelques heures plus tard :

« Merci beaucoup pour ton aide ultra efficace.
Les ressources que nous avons travaillées ensemble juste avant … ont radicalement changé mon mood durant la présentation.
J’étais bien.
Et j’avais préparé mon environnement !
Et j’ai enchaîné tous les meetings de la journée avec le même mindset et l’esprit clair. Merci encore 🙏🙏🙏
« 

Wouah ! 👌

Puis quelques jours plus tard :

« Hello Flore… juste pour te partager le fait que je ne compte plus le nombre de gens qui me parle positivement de ma présentation d’hier… alors encore merci !« 

Alors voilà.
Ce n’est pas une fatalité, et je suis tellement heureuse d’avoir contribué à ce qu’il puisse juste être lui-même ~ brillant ~ en public !

Il est tout à fait possible de remodeler à la fois son environnement, ses pensées et son système nerveux pour ne plus être victime du syndrome du brouillard mental ou de la page blanche.

Et dans beaucoup de cas, ça prend juste quelques séances !

Et vous, est-ce que ça vous arrive, de ne plus avoir accès à votre réflexion ? En public ? Avec certaines personnes ? Dans certaines situations ?
Levez la main ? 😊🤚

Connaissiez-vous le lien avec votre système nerveux ?

With love ❤

Flore

Comment ça marche ?

L’écoute, ça ne fonctionne pas

(Et je te dis pourquoi)

(et je te donne les prochaines dates des conférences et ateliers)

Bon, d’accord, mon titre est un peu putaclic.

Mais pas seulement.

Si tu me connais, tu sais que j’ai longtemps enseigné comment écouter ses enfants, et s’écouter soi.

L’écoute est un fabuleux outil dans les relations.
Ce qu’on appelle écoute, c’est donner de l’empathie à l’autre. Lui offrir un espace d’accueil de ce qu’il vit. Et éventuellement mettre des mots sur son ressenti, ou lui permettre de le formuler lui même.

Mais dans de nombreuses situations, elle ne fonctionne pas.
Pire, elle peut produire exactement l’inverse de ce qu’on recherche.

Depuis longtemps j’avais des témoignages de parents qui me disaient “ça marche pas”.

En théorie quand on écoute, c’est censé apporter de l’apaisement, parce que la personne se sent comprise et acceptée avec ce qu’elle ressent.
Et ça le fait souvent.

Mais j’ai vu des parents écouter et la situation se dégrader, perdurer, empirer….

L’année dernière, je lisais un livre sur la Théorie polyvagale, ça a poppé comme “eurêka, j’ai compris pourquoi ça ne marche pas ! »

Moi même, j’ai vécu de gros échecs de l’écoute avec mon premier fils.
Mon fils faisait d’énormes crises violentes, entre 3 et 9 ans, et je n’arrivais pas à l’apaiser avec de l’empathie et de l’écoute active dans ces moments là.

Et je sais maintenant exactement pourquoi.

Et ça vaut également pour le couple. Pour les amis. Pour les relations familiales larges (oui, je parle de tes parents !). Pour les relations au travail.

Quand tu essaies par exemple d’écouter ton conjoint, mais que ça finit en eau de boudin et que chacun a juste l’impression de ne plus aimer l’autre.

Je vais te dire le secret qui fait que ça fonctionne, ou non.

Nous sommes des êtres sociaux, et nous avons tous un système nerveux autonome, toujours en alerte pour vérifier qu’il n’y a pas de danger. C’est ce qu’on appelle la neuroception.

Et comme nous vivons en groupes depuis très longtemps, une des principales sources d’information sur les dangers, ce sont nos pairs. Les autres humains.

Nous nous co-régulons, et ça se passe au niveau du système nerveux, inconsciemment.

Ça veut dire que si une personne se sent en insécurité dans la pièce, les systèmes nerveux des autres personnes vont le percevoir inconsciemment … et passer en mode insécurité également. Et donc réagir comme à une menace.

Et donc, écouter une personne en insécurité (aka un enfant qui pleure par exemple ou ton amie qui se plaint)…. ça nous met facilement en insécurité nous même, sans forcément qu’on s’en rende compte.

Il faut une certaine dose de sécurité intérieure pour écouter sans être contaminé par les émotions ou l’état intérieur de la personne. Pour ne pas être une éponge émotionnelle, par exemple.

Et en écoutant tout en n’étant pas en sécurité intérieure, nous renforçons le problème au lieu de l’aider, puisque à notre insu, nous allons co-réguler aussi la personne en face de nous vers de l’insécurité. Cercle vicieux !

C’est ce qui faisait que mon petit faisait des crises insolubles : sa violence à mon égard me figeait littéralement. Et j’avais beau mettre un stop puis des mots d’écoute, il avait perçu, lui, que ça me mettait en stress. Et ça rajoutait du stress pour lui. Cercle vicieux !

Parfois, on essaie d’écouter, mais nous ne voyons pas que notre corps crie “danger” (en s’énervant, ou au contraire en se figeant), et le crie à l’autre aussi.

Voilà pourquoi dans certaines situations, l’écoute ne marche pas du tout, et nous avons besoin d’abord de nous occuper de nous avant d’aider qui que ce soit.

Mais comment faire pour revenir en sécurité, en confiance, en lien avec l’autre ?

Ça, ça sera le sujet de mes différentes conférences et interventions à venir !

Les dates à venir

  • Cycle d’ateliers Respire – pour réguler son nerf vague et trouver sa confiance en soi – à partir du lundi 5 juin (infos sur demande par mail – flore@osetescouleurs.fr)

et toujours au cabinet ou en visio :

  • en accompagnement individuel
  • en supervision en groupe, pour les professionnel.les de l’accompagnement

Au plaisir de te retrouver à l’une de ces occasions !

Flore