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Comment je suis passée de procrastinatrice rebelle à entrepreneuse efficace sans renier ma nature flexible

Peut être que, comme moi avant, tu as des rêves et des choses que tu veux accomplir, mais tu te noies dans tout ce que tu as à faire.

Peut être que tu repousses souvent tes échéances au dernier moment, et que du coup tu fais souvent à l’arrache et en mordant beaucoup sur ton sommeil quand ça devient urgent.

Je ne sais pas toi, mais moi ça me pourrissait complètement la vie.
J’avais essayé des méthodes, et en fait je ne tenais jamais longtemps.

Non, je ne vais pas te vanter les mérites du Bullet journal, rassure toi, ni du Pomodoro (ça me donne des boutons, perso). Si ça te convient, tant mieux, mais moi ça m’a juste fait sentir combien j’étais nulle de ne pas y arriver.

👍 Reconnaître et accepter son fonctionnement 👍

Déjà, une petite chose qui m’a bien aidée : apprendre et accepter que je suis une personne « flexible ». Ça veut dire que je m’adapte hyper bien à la dernière minute (ma procrastination m’a sur-entrainée à devenir une pro de l’adaptation!), que je suis comme un poisson dans l’eau même si le programme change au fur et à mesure, que je gère hyper bien les imprévus.

Le mauvais coté de la pièce, c’est qu’une organisation hyper-rigide m’angoisse et que je n’en vois pas l’intérêt (jusqu’à ce que je me trouve face aux problèmes que génère mon manque d’organisation et de prévision). Si on m’impose un agenda complètement contraint je fais une syncope et je pars en courant. Le problème, c’est que sur des gros projets du coup, avec une échéance lointaine, je gérais hyper mal le temps. Par exemple, j’ai fini ma thèse sous anti-dépresseurs, pour plein de raisons à l’époque, mais l’une d’elles c’est que gérer le calendrier de ce type de diplôme sur 4 ans, c’était hyper compliqué pour moi, alors la fin a été catastrophique. Bref, les projets aussi longs c’est pas pour moi, je me concentre maintenant sur des projets courts.

Avant, je regardais les personnes « structurées » et je me morfondais parce que je n’étais pas comme elles. Les personnes structurées, elles, sont hyper à l’aise dans l’organisation, elles adorent les tableaux excel, elles aiment tout planifier à l’avance, elles sont hyper efficaces….

Le revers de la médaille pour ces personnes, c’est que souvent si un grain de sable s’invite dans l’organisation, elles perdent pied et sont très mauvaises pour gérer la dernière minute.

Bref, si tu es flexible (en général c’est le cas des personnes qui procrastinent !), ça ne sert à rien de te comparer aux personnes structurées (et vice versa). C’est un peu comme être un poisson et vouloir s’évaluer sur la grimpe d’un arbre. Tu es douée ailleurs. Autant s’appuyer sur ta zone de génie pour avancer.

Donc déjà, ta façon de t’organiser doit tenir compte de ça : tu as besoin de flexibilité. Par exemple, prévoir tous les matins une séance de sport à la même heure au même endroit, c’est une bonne intention, mais il y a des chances que ça ne fonctionne pas très longtemps pour toi. Par contre, avoir une plage de temps où tu peux suivre tes envies à ton aise (sport, ou autre) sera plus proche de ton fonctionnement.

Personnellement je place dans mon agenda des plages de « temps pour moi » et je les utilise selon mon mood de la journée, ce qui m’inspire, mes besoins du moment, et je ne planifie pas à l’avance ce que je vais y faire, ou très rarement.

Je fais la même chose avec le professionnel : j’ai des temps structurés mais aussi des plages de temps où je peux faire ce que mon inspiration du jour me dicte. Je t’écris depuis un temps comme celui là 😃

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😍 Rebrancher ta zone de kiff 😍

LA chose qui a véritablement changé mon regard et mes actions à ce sujet, c’est de m’autoriser à remplir petit à petit ma journée de tâches et actions qui me font vibrer. Ben oui, si toutes tes tâches te font suer, quelle envie tu peux avoir de les avancer?

J’ai rebranché le vivant en moi, je me suis reconnectée à mes tripes, et je me suis donné l’autorisation de construire ma vie sur cette base.

Exit les « il faut », « je dois »…. toutes les croyances qui te disent que pour être une bonne personne, une bonne maman, une bonne pro, une bonne entrepreneuse …. il faut faire ci ou ça.

Genre : « une bonne maman emmène ses enfants en extérieur tous les jours le week-end »
« Une bonne professionnelle doit être productive de 9h à 17h sans faillir, doit répondre à toutes les attentes des clients ».
« Une bonne entrepreneuse doit nécessairement en baver et y passer toutes ses soirées ».
Ce sont des croyances et ça t’empêche de sentir ce que toi tu veux, d’assumer tes désirs et tes choix intuitifs.

Bonjour, maintenant, les « je veux ». Tu passes en mode « référence interne » exclusivement. Est-ce que ça me fait un grand « Ouiiiiii » ? Comment je sens à l’intérieur? De quoi j’ai envie là maintenant ?

Ce qui n’exclut pas d’apprendre, de s’inspirer, de recevoir des conseils. Mais de les passer par ton filtre interne : est-ce que c’est vraiment adapté pour moi ?

Et je t’invite d’ailleurs à le faire avec ce texte et avec tout ce que je publierai 😉 : est-ce à mon service, est-ce que ça me fait « ouiiiii » à l’intérieur ?

Biensûr, ça n’a pas changé d’un seul coup de baguette magique : ça m’a pris du temps. A la fois pour me reconnecter à cette partie de moi qui est purement animale, qui sent intuitivement les choses, et pour transformer ma vie, mes croyances à ce sujet, mes peurs en énergie.

Et ça ne veut pas dire que je ne fais QUE des choses qui me plaisent. Il y a toujours des choses qui ne me plaisent pas (bonjour le linge, la vaisselle, l’administratif !), mais comme le reste du temps je vis du plaisir dans ce que je fais, ça passe crème (comme dit mon beau-fils). Voire même : j’ai trouvé le moyen de rendre les tâches que je déteste assez plaisantes pour avoir envie de m’y mettre. Écouter une vidéo inspirante en même temps par exemple.

Pour la première fois de ma vie j’ai eu envie d’être le lundi matin, de reprendre ma semaine là où je l’avais laissée, de bosser, de vivre de nouvelles aventures et défis.

Et du coup, quand je rentre des choses dans mon agenda, ma seule référence c’est : est-ce que ça me fait kiffer de faire ça, est-ce que c’est au service de la vie que je veux vivre maintenant ?

Ça a considérablement diminué mon stress d’avoir un agenda et de le suivre : ça me plait, parce que j’ai expérimenté que ce type de journée est hyper satisfaisante !

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🚀 Devenir une pro de ta vision et de tes objectifs 🚀

En tant que personne flexible, tu as une tendance à ne jamais regarder précisément tes objectifs, parce que tu vis plutôt au présent. C’est utile sur certains plans, mais si tu veux réaliser tes rêves ou tes projets, ça ne te permettra pas de mettre en route toutes les actions qui sont nécessaires pour ton objectif.

Tu as donc tout intérêt à regarder devant toi, à visualiser précisément ce que tu veux, et comment tu vas l’obtenir jour après jour. C’est à dire créer ta vision de façon assez précise, d’en déduire des objectifs et ensuite de les découper en objectifs mensuels, hebdomadaires, quotidiens. Et de réadapter au fur et à mesure de ton avancement.

De regarder chaque matin, chaque semaine, tes objectifs pour t’en imprégner, de voir donc les tâches qui sont prioritaires à ce sujet.

De faire le bilan en fin de semaine, de regarder honnêtement tes victoires, tes échecs, ce que tu as accompli.

Si tu n’as pas de système de mesure de tes avancées, comment vas tu savoir si tu es dans la bonne direction ? Tu es comme un poulet sans tête qui court dans tous les sens… aucune chance d’arriver au bon endroit.

Oui je sais, si tu es flexible il est possible que la lecture de ce paragraphe te donne du stress. C’était mon cas aussi.

C’est là la clé pour toi : pouvoir célébrer tes victoires, car si tu ne regardes que tout ce que tu n’as pas fait, tu n’auras plus envie de le faire. Considérer chaque chose, chaque action menée non pas comme normale, mais comme une victoire : tu as avancé vers ton objectif, bravo !

Ça a été la partie la plus difficile pour moi, j’avoue.
Et en même temps, j’ai accepté d’expérimenter quelquechose de différent, de voir ce que ça donnait.
Et petit à petit, j’ai senti et expérimenté ce que ça pouvait m’apporter, comment je gagnais en fierté et en confiance en moi.
Au bout de plusieurs mois, je me suis détaché de cette partie de moi qui ne supportait pas l’organisation, naturellement. C’est devenu nécessaire pour moi.

Je me suis beaucoup entourée de personnes qui faisaient le même chemin qui moi, pour y arriver. Des personnes qui pouvaient m’inspirer, flexibles comme moi, et qui pourtant réalisaient leurs rêves.

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Voilà trois clés pour sortir de la procrastination.
Il y en a d’autres, j’en ai encore sous le coude, mais ce sera pour les personnes de mon groupe 🙂
Si tu n’y es pas, tu peux t’y inscrire ici : https://www.facebook.com/groups/496376340989223

C’est un groupe d’inspiration pour les personnes qui veulent oser, et reprendre les rênes de leur vie afin de créer la vie dont elles ont envie. De trouver leur potentiel de création et d’action au service de leur quotidien.
Il y a trois questions pour entrer, obligatoires, merci d’y répondre si tu es intéressé.e.

Si tu es plus pressée et que tu veux changer concrètement ton rapport à l’organisation et à l’efficacité, sache que je suis coach et que j’accompagne les femmes sur ce type d’objectif.
On peut se caler un rdv d’une demi-heure (gratuit) pour en discuter, et pour savoir si un accompagnement te serait bénéfique :
Prends rdv maintenant ici : https://calendly.com/fami-lien/30min

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Et toi, es tu plutôt flexible ou structuré.e ?

La procrastination fait- elle partie de ta vie ?

Que retiens tu de ce post et que vas tu mettre en action ?

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