Pendant longtemps, je ne comprenais pas ces gens qui me disaient : tu verras, quand tu auras trouvé ta place, les matins seront gracieux et les lundis agréables.
J’avais pourtant créé mon activité, et je ne vivais pas du tout cela.
Je devais me forcer à me lever le matin, je n’avais pas de plaisir le lundi.
Mon seul plaisir était ma contribution au monde que je voulais voir advenir, mais il n’y avait pas du tout de plaisir dans le fait d’agir pour cela.
Je vivais quelques moments -rares – de grâce en accompagnement.
Mais dans les faits, le quotidien ne me faisait pas vibrer. Je passais en force.
Tout à la poigne, et tu sais, j’en ai.
Je ne voulais pas le voir. La cause était plus grande que moi, c’était normal de trimer voire de s’épuiser.
Je ne voyais pas à quel point j’obéissais aux codes familiaux et féminins de sacrifice.
Ça a été douloureux de le mettre à jour.
Remettre en cause quelquechose qu’on a construit pièce après pièce, ça fait mal.
Très.
Et quand on m’a posé la question : mais qu’est-ce que tu désires vraiment profondément ? En fait, je n’en savais rien.
C’est une question que je ne m’étais jamais vraiment posée, au fond, et surtout je n’arrivais pas à y répondre autrement qu’en surface, parce que j’étais pétrie de peurs et de croyances.
C’est une vraie question : en particulier nous les femmes, nous avons hérité des codes de l’ancienne société, qui nous manipulent à notre insu.
Qui nous amènent à nous sacrifier pour la cause, la famille, l’entreprise, la communauté. Qui nous interdisent de désirer.
De sentir ce qui nous nourrirait vraiment.
D’oser imaginer être à l’endroit le plus vivant pour soi.
D’oser aller vers ce qui vibre au plus profond de nous
.Je vois des femmes (et aussi des hommes!) qui minorent leur rêve.
Le racornissent pour qu’il ne choque pas leur famille.
Qui demandent juste un tout petit peu parce que demander la totale serait trop inconvenant, trop flippant
Qui réduisent leur salaire désiré pour ne pas paraître vénales… (ça c’est plutôt les femmes)
Et quand elles regardent enfin dans les yeux leurs vrais désirs : d’un seul coup, des étoiles dans les yeux !
« Ah bon, c’est possible ? On a le droit ? «
Si tu te contentes de rêver être un moineau, alors qu’au fond de toi sommeille le rêve d’être un aigle, alors … tu te sentiras juste frustré.e et très vite démotivé.e.
Tout devient lourd !
Et il y a tant à y gagner pour tous !
Parce qu’une personne qui s’épanouit est inspirante, mieux avec elle même, donc avec les autres. Parce que quand on se sent bien à l’intérieur, on accueille les difficultés et surmonte les défis bien plus facilement.
Nous avons légalement tous la liberté, et pourtant nous trainons encore des boulets de traumas, peurs, de manque de légitimité qui nous handicapent jusque dans nos rêves et nos désirs.
Qui nous empêchent de créer ce qui nous ferait nous lever de bonheur le matin.
Parce que pour le vivre, il faut d’abord le rêver, le désirer profondément.
Je ressens aujourd’hui cette grâce, depuis que je suis thérapeute et que je me suis enfin accordé le droit de l’être. Celle qui te dit : je suis au bon endroit, avec les bonnes personnes, et ce que je fais me nourrit profondément. Je contribue au monde exactement là où c’est juste pour moi. Les jours de travail, je n’attends pas le soir ni la fin de semaine avec impatience. Bien au contraire.
Parce que je me suis autorisée à me connecter à moi, et à rêver grand.
Parce qu’en libérant mes conditionnements et en régulant mon système nerveux, j’ai eu enfin accès à mes vrais désirs, et je construis mon rêve pierre après pierre dans mon quotidien.
Et dans ce rêve, il y a permettre à un grand nombre de personnes d’accéder à leur sécurité intérieure et à leurs rêves profonds. Parce qu’il n’y a pas plus beau qu’une personne qui se réalise vraiment.
Et toi, où en es tu de tes rêves ?
With love,
Flore
Ps : si tu n’arrives pas à identifier tes désirs profonds parce que tu n’arrives pas à les sentir, c’est probablement que tu passes beaucoup de temps en mode « survie ». C’est le cas quand nous avons vécu des épisodes qui ont dépassé nos capacités intérieures (traumatismes, connus ou non), et que nous n’avons pas pu réguler notre système nerveux après cela. En apprenant à réguler ton système nerveux et en le libérant de ce qui te maintient en mode survie, tu retrouveras naturellement la capacité à sentir tes désirs.
N’hésite pas à me contacter si tu as des questions, ou à prendre rendez-vous pour que je t’aide à réguler tout ça, pour pouvoir te connecter à tes désirs et te mettre en route vers eux!


1 réflexion au sujet de “Aimer son travail, c’est se lever de bonheur le matin”