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💦 »C’est comme une thalasso intérieure » 💦

Ce sont les mots d’une des personnes que j’accompagne en ce moment, à propos de la séance qu’on était en train de vivre.

Et pourtant?

⚠️On travaille sur des traumas. Des traumas particulièrement importants, dans son cas.

💦Alors, une thalasso ???

Ce qu’on ignore souvent, c’est que le trauma fait se serrer le corps, à l’intérieur. Gorge serrée, épaules qui se contractent, ventre noué, nuque tendue, mâchoire contractée…

Le trauma vécu dans l’enfance, tout particulièrement.

Parce qu’un enfant n’a pas la capacité de contenir ses propres émotions. Il ne peut pas. Il a besoin d’un adulte présent et attentif pour l’aider à réguler son état intérieur.

Quand il n’y a personne, que l’adulte n’est pas présent psychologiquement, pas soutenant, ou, pire, que l’adulte est la source de menace, l’enfant est juste débordé par ses émotions.

Comme il n’y a rien pour contenir tout cela, il se contient lui même.
Il serre, à l’intérieur. Très fort. Pour tenir. Pour contenir. Il serre sa mâchoire, il serre la gorge, il serre le ventre, il serre les épaules….

On dit « serrer les dents », « avoir la gorge nouée »… ce sont des expressions populaires qui décrivent assez bien l’effet des émotions sur le corps quand on les retient, parce que personne n’accueille notre détresse ou notre colère.

Et cela reste serré… longtemps. Très longtemps.
Cela reste adulte, ça continue à serrer.
Jusqu’à ce que la personne expérimente le soutien et l’accueil dans le même genre de contexte,qu’il y ait suffisamment de sécurité pour qu’elle puisse relâcher.

En séance, on va apporter le contenant qui a manqué. La sécurité, la chaleur, le soutien… tout ce que le système nerveux a besoin d’expérimenter, pour pouvoir enfin se relâcher. Arrêter d’être en hypervigilence.

Et cela va permettre au corps de se détendre, progressivement. De lâcher cette tension qui lui a permis de survivre autrefois, mais qui n’est plus utile aujourd’hui.

💦 Comme une thalassothérapie, cela détend réellement à l’intérieur, ce qui était tout tendu. Mais la différence… c’est que c’est définitif. Votre corps peut enfin retrouver son fonctionnement normal, souple, fluide. Et vous, votre liberté.

La première émotion qui vient quand une personne essaie, c’est souvent l’étonnement. La surprise. Le « je n’avais jamais ressenti ça ».
Parce que ça peut être doux et agréable de ne plus subir, et de retrouver confiance et solidité intérieure.

🙂

Avec amour 🌸

Flore

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Pourquoi rien ne changera tant que vous ne serez pas réconcilié.e avec votre colère

Vous en avez marre de votre colère, parce qu’elle vous fait perdre le contrôle ?

Et si la colère était une énergie à votre service ? Et si elle était LA base de votre guérison ?

Vous vous dites certainement que ce n’est pas possible, qu’elle ne peut pas être ça. Elle vous a causé tant de problèmes….

Et pourtant.
La réconciliation avec sa colère est à la base de tout travail thérapeutique.

Parce qu’elle permet de poser ses limites sainement, de façon ancrée et visible pour les autres.

Parce que correctement accueillie, elle est une force incroyable, un moteur pour transformer.

Parce qu’elle permet de repousser ce qui blesse, et bâtir son identité propre et de sortir de la peur des jugements.

Mais elle est tellement détestée…

Vous êtes souvent étonné.e.s, en séance, de la vivre différemment et de sentir votre solidité.

De la palper, de la sentir, sans être débordé.e. De vous appuyer dessus pour avancer.

De ressortir avec une force inconnue jusque là, qui dépasse les peurs et permet de protéger votre espace clairement et fermement.

La colère, c’est quelquechose de très sain. Une très belle force de vie.

Moi, je l’adore ! (même si sur le coup, je ne l’adore pas…). Elle me protège et m’accompagne.

Et quand elle me déborde, alors elle m’indique où j’ai besoin de travailler.

Envie de sentir votre solidité intérieure, et ne plus être débordé.e par votre colère ? C’est possible avec la thérapie psycho-corporelle et le travail avec le système nerveux et le corps, qui apaise et permet de retrouver un rapport sain avec sa colère.

Vous voulez en savoir plus ?

Vous pouvez aussi me contacter si vous voulez en discuter

Flore Viard, thérapeute à Grenoble (consultations en visio possibles).

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Vous perdez complètement vos moyens face à certaines personnes ?

👉 Vous vous retrouvez en réunion face à un chef, et d’un seul coup, vous vous sentez dans la confusion. Vous faites face, mais vous bafouillez, avec des paroles incohérentes.

👉Vous êtes face à un client / une usagère, et d’un seul coup, vous vous sentez extrêmement agité.e intérieurement. Cette personne vous met mal à l’aise et vous perdez vos moyens. Une fois l’entrevue terminée, vous vous effondrez. Vous ne comprenez pas pourquoi.

Est-ce que cela vous est déjà arrivé ?

Il est totalement normal de vivre cela à certains moments de sa vie professionnelle, et il y a une bonne raison neurologique.

On a souvent tendance à s’accuser, à se reprocher de ne pas y arriver. Cela peut même contribuer à se dire qu’on est nul.le, incompétente et faire baisser l’estime de soi.

🧠 Et si la raison était ailleurs ?

Ce qui déclenche ce genre de problème, c’est votre neuroception.

Votre neuroception, c’est tout ce que votre cerveau perçoit dans l’environnement de façon inconsciente.

Et votre système nerveux, ensuite, analyse si c’est dangereux ou pas.

Problème : il se base sur TOUTE votre expérience de vie pour déterminer si c’est dangereux ou pas. Même quand vous étiez enfant, et sans défense.

Et il ne fait pas dans la dentelle.

Il arrive souvent qu’une personne ressemble à quelqu’un que nous avons connu plus jeune.

Une personne qui nous a fait passer un sale moment, nous a terrorisé régulièrement, ou pire. Un enseignant, un parent, un camarade de classe, un agresseur …

Quand vous êtes face à cette personne, votre système croit reconnaître du danger.

Et vous fait donc immédiatement passer dans un mode de défense : celui que vous avez dû adopter enfant. En général, l’immobilisation et le figement.

Cet état génère de la confusion mentale, et une incapacité à communiquer clairement.

Ce n’est pas du tout sous le contrôle de la volonté, car c’est le système nerveux autonome qui gère ça (entre autre).

Ça arrive à beaucoup de gens, et c’est une réaction normale quand on n’a pas pu se libérer du figement d’origine.

Et vous, est-ce que ça vous est déjà arrivé ?

(moi oui ! 🙂 )

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Apaiser sa famille, grâce aux connaissances sur le système nerveux

📌 Avant d’aller plus loin, j’ai un événement à vous annoncer 😊 :

  • j’animerai une conférence Le pouvoir du système nerveux dans la relation parent-enfant – Comment la co-régulation apaise les émotions, samedi 12 avril à l’occasion du festival Schola natura à Grenoble (gratuit, infos sur cette page)

Pendant longtemps, nous avons pensé (moi comprise) que les problèmes en famille se réglaient en modifiant le comportement : celui des enfants, ou celui des parents : il suffisait de changer ce que nous faisions ou disions, et cela aboutirait à la résolution des problèmes rencontrés. 

Mais je vais vous révéler quelquechose : il arrivait régulièrement que cette approche ne fonctionne pas du tout. Avec certaines familles (heureusement, pas toutes !), ou même : chez moi, avec mes propres enfants. Quoi que nous faisions, cela ne changeait RIEN.

Pendant des années, je me suis demandé pourquoi, et j’ai cherché sans relâche à comprendre ce qu’il se passait. 

Pourquoi l’écoute active ne fonctionnait pas avec cette enfant … et faisait empirer les crises. 
Pourquoi ces rituels pourtant si efficaces chez d’autres, ne permettaient pas d’apaiser le sommeil de mon fils.
Pourquoi ce petit garçon avait si peu confiance en lui malgré des parents bienveillants ?

10 ans après, je veux vous révéler quelquechose : j’ai compris ce qui clochait, et là où nous n’avions pas regardé, vraiment. Grâce aux recherches récentes du Dr Porges notamment, sur le cerveau et le système nerveux autonome.

Nous avons omis une composante essentielle de notre cerveau : notre système nerveux autonome. Notre système nerveux autonome, c’est cette partie qui gère les fonctions essentielles de notre corps, automatiquement : respiration, battements du cœur, digestion…

Mais pas que ! 

C’est lui aussi qui, avec le cerveau, identifie quelquechose d’essentiel : si nous sommes en sécurité ou non. 

Et en fonction de ce que le système nerveux autonome perçoit de la sécurité / de la menace / du danger vital, il nous place dans l’un de ces trois états : 
 

  • l’engagement social, la confiance et la sécurité intérieure : c’est l’état dans lequel nous sommes reliés à nous-mêmes, aux autres et créatifs. Nous nous sentons bien et à notre place, sereins, connectés. Il nous permet de collaborer quand nous sommes en sécurité. 
     
  • la mobilisation pour se défendre ou fuir : c’est un état où nous avons envie de bouger, où il faut agir (nous sommes remplis d’adrénaline et de cortisol), où nous nous sentons mobilisés intérieurement. C’est l’état du stress. C’est l’état qui est associé aussi à la colère. Il nous permet de réagir à une menace.
     
  • l’immobilisation, pour survivre à une forte menace en se figeant. C’est un état où nous sommes en repli, sans énergie, sans envie de bouger. Nous n’avons pas envie d’aller vers les autres, et nous sommes coupés de nous mêmes, de nos sensations. C’est un état dans lequel nous nous sentons impuissants, tristes, déprimés. Il nous permet de survivre à une menace vitale.

Dans chaque état, notre physiologie est différente, nos pensées sont différentes et nous avons un vécu totalement différent. Nous avons souvent un état préféré, dans lequel nous passons plus de temps. 

Car notre système nerveux se trompe souvent sur le danger réel que nous vivons, et notre mode de vie actuel trompe également notre système nerveux (écrans, informations, etc). 

Quand une menace s’arrête, nous retournons normalement en mode sécurité, pour nous permettre de vivre ensemble facilement. C’est une caractéristique des mammifères sociaux. 

Certaines personnes restent néanmoins en état de dérégulation (mobilisation ou immobilisation), soit parce que leur environnement est source de stress, soit parce qu’elles ont vécu un ou plusieurs traumatismes psychologiques non résolus. 


Que se passe-t-il avec nos enfants? 

Il est important de comprendre que nos système nerveux autonomes communiquent, parce que les nerfs du système nerveux autonome innervent tout le visage, le cou, le système vocal notamment, que les autres perçoivent. Nous nous co-régulons entre humains, ce qui veut dire que l’état de l’un influence l’état de l’autre. 

C’est purement adaptatif, quand il y avait un danger pour un groupe préhistorique, si l’un percevait un danger il fallait que les autres réagissent très vite aussi. Vous pouvez le sentir quand vous êtes face à une personne en état de stress: si vous êtes observateur de vos sensations, il y a des chances pour que vous sentiez du stress en vous arriver. 

Heureusement, cela fonctionne aussi dans l’autre sens: si l’un est en sécurité et qu’il n’y a plus de danger, il va co-réguler les personnes autour de lui, ce qui facilite le retour en mode sécurité de tout le monde. Vous pouvez l’observer quand vous être en stress, et que votre conjoint ou un ami – lui même calme – vous apaise, par ses mots, sa voix, ses câlins ou son regard bienveillant. C’est même un super-pouvoir, que nous avons, nous les humains. 

La spécificité des enfants est qu’il ne peuvent pas se réguler, et retourner en sécurité intérieure, tout seuls. Quand ils vivent un stress, ils ont besoin d’adultes régulés et en sécurité intérieure pour les aider à retrouver leur propre sécurité intérieure. Et plus ils sont petits, plus c’est vrai. 
 

Parfois, nous sommes en sécurité intérieure nous-mêmes, et nous pouvons aider facilement nos enfants à s’apaiser eux mêmes, nous le ferons d’ailleurs tout naturellement. 

A d’autres moments, notre système perçoit une insécurité, et il nous place soit en mobilisation, soit en immobilisation. Dans ces états, nous ne pouvons pas aider nos enfants.

Alors que se passait il quand les outils de communication, par exemple, ne fonctionnaient pas ? 😉

Eh bien je vous le donne en mille : essayer d’écouter ou d’endormir son enfant, alors qu’on est soi même en état de dérégulation du système nerveux, ça ne fonctionne pas. 

Même si vous essayez de parler le plus doucement, gentiment possible : votre enfant perçoit nettement une incohérence entre vos mots, et votre état interne. Ça le met en stress. Il y a un prédateur dans la pièce, pour son système nerveux. 

Et comme la priorité est donnée aux perceptions du système nerveux autonome : il restera en état d’insécurité lui-même. Il ne pourra pas s’apaiser, ni apaiser ses émotions, ni s’endormir facilement, ni se sentir confiant. 

Changer les comportements, c’est important, mais la première chose en tant que parent, c’est d’être soi-même en état de sécurité intérieure. Et de savoir revenir volontairement en sécurité intérieure, parce que c’est impossible d’y être tout le temps : le quotidien nous amène toujours à des moments donnés dans la mobilisation ou l’immobilisation, c’est même adapté à certains moments. Mais nous ne pourrons jamais résoudre un problème de famille à partir de ces états là. 

Comment faire alors ? 

La première chose à voir est politique : il est indispensable que les parents se sentent eux-même en sécurité, pour pouvoir être là pour leurs enfants. Nous devons créer un monde où la régulation est la norme, et où le stress s’éloigne : c’est ce qui créera les personnes de demain capable de relever les défis qui s’annoncent !

A un niveau plus individuel, eh bien c’est ce dont je vais vous parler dans ma conférence, samedi ! 

Nous reverrons plus en détail le rôle du système nerveux dans la relation parent-enfant, et nous identifierons comment s’auto-réguler pour résoudre beaucoup plus facilement les problèmes en famille. 

Toutes les informations ici


Et si vous préférez en parler dans un cadre privé, et voir comment je peux aujourd’hui vous aider avec ces outils, n’hésitez pas à me contacter ou prendre directement rdv ici (visio) ou ici (cabinet à Grenoble) 😉. 

Il existe tout un tas d’outils et de choses qui peuvent nous aider, quelle que soit notre situation personnelle et notre état interne préféré (sécure, hyperactif, anxieux, introverti et timide … ce sont des caractéristiques d’un état du système nerveux!).


Je suis curieuse de savoir comment ces nouvelles connaissances résonnent maintenant pour vous. N’hésitez pas à me le partager en commentaire !  

Je vous souhaite beaucoup de sécurité intérieure, seuls ou avec vos enfants ! 🙂 Au plaisir d’échanger avec vous à ce sujet tout prochainement, et de profiter d’un moment de co-régulation et de créativité ensemble !

Flore

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LA raison souvent ignorée, qui ramènent votre confiance en vous dans vos chaussettes (pas de Noël, celles-là !)

🔴 M. n’arrive plus à avoir confiance en elle depuis des semaines. Elle se sent comme une imposture, avec une furieuse envie de se terrer au fond d’un trou. Ce qui la perturbe encore plus ? Avant, elle n’avait aucun problème à ce niveau-là !

🔴 C. n’a jamais vraiment eu confiance en elle. Depuis qu’elle est toute petite, elle doute d’elle-même, se sent minuscule, comme une petite souris. Mais elle rêve de goûter un jour à ce sentiment de légitimité, au lieu de toujours se sentir de trop. 4

🔴 P., quant à lui, se sent comme un imposteur au travail depuis un an. Le stress lui fait commettre des erreurs, ce qui n’arrange rien. Il a essayé mille choses : thérapies, méditation, yoga… mais rien n’y fait.

Ces trois personnes partagent un point commun : elles savent, rationnellement, qu’elles ont de la valeur. Pourtant, elles n’arrivent pas à cultiver cette confiance en elles, malgré l’absence de raisons objectives.

Vous trouverez des tonnes de conseils et d’articles sur la confiance en soi. Pourtant, il existe une cause souvent négligée, presque invisible, y compris par certains spécialistes. Cette cause, c’est un traumatisme non résolu.

« Le traumatisme est peut-être la cause la plus évitée, ignorée, rabaissée, niée, incomprise et non traitée de la souffrance humaine. »

– Peter A. Levine, PhD

Le traumatisme, c’est quoi au juste ?

Contrairement aux idées reçues, l’événement n’est pas le traumatisme. L’événement peut être énorme ou anodin, bref ou prolongé, remarqué ou complètement passé inaperçu. Il peut s’agir :
● d’un accident bénin,
● d’une opération chirurgicale,
● d’un accouchement difficile,
● d’une relation toxique,
● d’un chef tyrannique,
● d’un abus,
● d’un stress intense et prolongé,
● d’un harcèlement,
● d’une chute, ou même,
● d’un parent peu disponible.

Le point commun ?

Votre système nerveux autonome a été submergé et n’a pas réussi à vous ramener à l’équilibre ensuite. Submergé parce que vous étiez vulnérable, seul·e ou tout simplement humain·e.

Le traumatisme, c’est la trace invisible qu’il laisse en vous. Un frein intérieur, sourd et muet, qui vous fait avancer en permanence à contre-courant.

Vous vous êtes senti·e impuissant·e, figé·e dans l’instant. Pour vous protéger, votre cerveau a activé le « disjoncteur » : le système vagal dorsal, une sorte de frein à main. Et ce frein, malheureusement, est resté enclenché.

Quand le traumatisme freine votre vie

Avancer avec ce frein à main n’est ni efficace ni agréable.
Les personnes traumatisées ont souvent l’impression de lutter contre elles-mêmes pour agir.

En réalité, une partie d’elles est restée figée dans le moment du traumatisme. Leur cerveau fait tout pour éviter de revivre cette sensation d’impuissance, quitte à perdre le lien avec
soi-même. Beaucoup ne font pas le lien entre leur vécu traumatique et leur manque de confiance actuel. Elles continuent d’avancer tant bien que mal, jusqu’à s’épuiser ou perdre le sens de
leurs actions.

Ils ont surmonté leurs blocages

● M. a identifié que son manque de confiance était lié à un harcèlement au travail. Elle a pu retrouver ses compétences, négocier un nouveau poste et s’épanouir.

● C. s’est reconnectée à ses désirs et à son corps. Elle a changé de travail, mis fin à des relations toxiques, et récupéré une énergie nouvelle pour choisir ses priorités.

● P. a compris qu’un choc traumatique négligé était à l’origine de son mal-être. Il a repris confiance, accepté plus de responsabilités et osé s’affirmer.

Votre corps sait comment guérir

Le traumatisme l’emportera toujours sur votre mental. Les neurosciences le prouvent : votre système nerveux autonome est prioritaire sur votre néocortex.

La clé pour déloger le traumatisme ?

Vivre suffisamment de sécurité, celle qui a manqué au moment de l’événement, pour achever la réponse traumatique et libérer ce figement intérieur.

Votre corps sait comment se libérer des traumatismes. C’est un mécanisme naturel, utilisé par les animaux depuis toujours. Il suffit de lui offrir les bonnes conditions.

Ce n’est pas de votre faute

Si vous manquez de confiance en vous, peut-être que cela vient d’un traumatisme. Ce n’est pas votre faute. Vous avez fait de votre mieux. Et surtout : cela peut changer ! Et sans passer 15 ans en psychanalyse 🙂

Envie d’en savoir plus ?

● Posez-moi vos questions en commentaire ou par mp, je me ferai un plaisir d’y répondre !

● Prenez un rendez-vous découverte ici. 😊

Je vous souhaite une belle soirée ! ✨
Avec amour ❤

Flore

Apprivoiser ses émotions

J’arrête d’être gentille

Marre d’être prise pour la bonne poire ?
Trop dévouée aux autres ? Trop de charge mentale ? Prise dans un vortex de tâches sans fin ? Marre de quémander de la reconnaissance dans un monde où tout tourne trop vite ?

Lis-ça. Et relis-le.

Tu as le droit de dire non.
Tu as le droit d’être en colère et de l’exprimer.
Tu as le droit de te reposer.
Tu as le droit d’avoir des besoins – même de petits besoins – et d’en prendre soin.
Tu as le droit de ne pas avoir envie. C’est parfaitement ok.
Tu as le droit de ne rien faire.
Tu as le droit de ne pas sourire.
Tu as le droit de refuser de satisfaire les autres.
Tu as le droit de provoquer la colère des autres, si ça te permet de protéger ton intégrité ou tes besoins. Ça leur appartient.
Tu as le droit de prendre du temps.
Tu as le droit de demander de l’aide.
Tu as le droit de laisser à l’autre sa pleine responsabilité.
Tu n’as pas à sauver le monde.
Tu as le droit de ne pas être parfaite.
Tu as le droit d’être toi, juste toi, tu es parfaite comme tu es, tu étais juste parfaite à ta naissance. Et tu l’es toujours.

Relis-le, encore et encore. Imprime-le.

Le plus dur, c’est la mise en pratique, tu le sais…
Parce que t’autoriser à ne pas être gentille, ça fait surgir tout un tas de peurs intérieures.
Peur de déplaire, peur du rejet, peur de s’effondrer, peur de faire du mal …

Il est parfois plus facile d’être gentille, que de risquer de rencontrer nos fantômes intérieurs.

Pourtant, l’enfer, c’est aujourd’hui que tu le vis.
N’est-ce pas ?

Quand tu es épuisée, quand tu fais bonne figure alors qu’à l’intérieur tout se fissure, quand tu continues à porter ce masque qui t’étouffe…
Le sens-tu ? Le sens-tu à l’intérieur de toi ?

Pourquoi je peux en parler si précisément ?
Parce que je suis une ancienne « trop gentille ».
Et que l’enfer je l’ai aussi vécu. Rien que d’y repenser, j’ai de la douleur qui revient.

Ce n’est pas ta faute.
Ce n’est pas ta faute.
Ce n’est pas ta faute.

Tu as fait de ton mieux.
Mais aujourd’hui, tu peux décider que demain sera différent.

Tu peux apprivoiser tes peurs et surtout apprendre à utiliser tes émotions, ton ressenti au service de ton bien-être. A dire non, à poser tes limites efficacement, à honorer tes besoins, à écouter ton corps et ton cœur avant tout. Et le tout sans te forcer, sans renier tes valeurs, sans trahir ceux que tu aimes.

Je te propose de se retrouver vendredi prochain (22 novembre) en soirée pour un atelier unique « J’arrête d’être gentille », à Grenoble. Tu pourras aller à la rencontre des appuis intérieurs et des outils qui peuvent t’ aider à te positionner clairement et à t’exprimer authentiquement, sans trahir tes valeurs.

Informations et inscription ici.

On s’y retrouve ?

Et si tu n’aimes pas le collectif, ou habites trop loin, je propose toujours de l’accompagnement en individuel en visio ou présentiel.

With love,

Flore

Apprivoiser ses émotions, Comment ça marche ?

Ma meilleure alliée dans la vie : la colère

Elle a mauvaise presse. On lui reproche tout un tas de choses. On voudrait la faire disparaître. Pour toujours, tellement on en a honte. Ou alors on ne la ressent jamais.

“En colère ? Moi ? Jamais.” Comme moi, pendant 35 ans. Jamais de colère.

Sauf de très rares explosions incontrôlées, où je me transformais en volcan qui détruit tout sur son passage.

Alors, la colère, c’est un sujet que je connais très bien. Pour l’avoir détestée pendant de si longues années, fuie, et redoutée plus que tout.

Ma colère. Oh que je l’ai détestée ! J’en ai eu honte pendant si longtemps…

Et puis un jour, au gré de mon travail intérieur et de mes lectures, je découvre l’impensable.

Des chapitres entiers à son sujet. Qui louent son rôle, son importance.

Quoi ?  Une petite fenêtre intérieure s’est ouverte… que je me suis empressée de refermer.

Tout en restant curieuse… J’ai alors commencé à comprendre qu’elle n’était pas si mauvaise. Qu’elle est une émotion, physiologique, et qu’on ne la maitrise pas (Mon Dieu !, s’est dit mon cerveau…). Qu’elle était normale, saine, et même indispensable. (Wouah ! Sérieux ?).

Mais comprendre ne suffit pas, même si c’est un excellent début.

Parce que ma colère, en réalité, dès qu’elle se manifestait, une autre part de moi se précipitait pour l’éteindre, telle un pompier, convaincue qu’un cataclysme pourrait se passer si elle sortait. Normal : c’est ce qu’il s’était toujours passé. Soit j’étais petite, et elle aboutissait immanquablement à une fessée (donc je vivais de la violence et c’était terrifiant), soit j’étais plus grande mais c’est moi qui devenais violente avec les autres.

Alors bon, pendant un long moment, je la connaissais mentalement, mais j’étais incapable de la laisser s’exprimer en moi. Mon système nerveux coupait court bien avant. Le pompier mettait un couvercle dessus, et la faisait taire illico presto.

Et du coup, que se passait-il ? J’étais bien incapable de poser mes limites.  Je fuyais les conflits, j’étais incapable de m’affirmer.  Je disais oui alors qu’en moi, ça faisait non. Et je bouillais intérieurement.  Je manquais d’énergie. J’étais anxieuse, tendue, régulièrement.

Et j’avais régulièrement des scénarios catastrophes dans la tête (et si mes enfants avaient un accident ? Et si, etc… Vous connaissez ?)

Pour la team Volcan+, ça sera plutôt : des relations difficiles, du mal à rester en lien dans les conflits, de la honte, une incompréhension, parfois un isolement social.

Un jour, des années après, même, une thérapeute m’a permis de reprendre contact avec ma colère, de façon saine. J’ai pu rassurer – par le corps – la part « pompier », et lui demander de ne plus intervenir, dorénavant. Parce que j’avais acquis bien d’autres outils et ressources pour :

– ne plus être en danger,

– ne plus me transformer en volcan bouillonnant de lave destructrice.

J’ai pu l’apprivoiser, petit à petit, et retrouver mon lien avec elle. Avec une agressivité saine.

Et tous ces symptômes ont progressivement disparu. Notamment l’anxiété et les scénarios catastrophes qui dansaient tout le temps dans ma tête. J’ai pu enfin faire ce que font des tas de gens ultra naturellement : prendre soin de mes limites, dire non, sortir de relations toxiques, avoir de l’énergie, vivre dans le présent, et ne plus vivre d’anxiété.

La colère, et même l’agressivité, en réalité, sont indispensables. Ce sont même des impératifs biologiques ! Nous avons besoin d’elles pour aller bien, pour être en bonne santé. Beaucoup de maladies “modernes” sont liées à une rétention de la colère, qui finit par se retourner contre nous1.

La colère est une émotion, donc quelque chose qui est en lien avec notre survie. Elle est là pour protéger nos limites, nos besoins, notre espace vital. C’est une “énergie vitale”, comme le dit Peter Levine2, spécialiste du trauma. Elle est même très nécessaire pour se libérer de nos traumatismes. Elle est d’abord physiologique : quand elle se produit, il y a une cascade de mécanismes physiologiques qui se mettent en route : adrénaline, cœur qui accélère, sang et sucre qui affluent dans les muscles pour nous préparer à réagir, muscles qui se contractent… et pour nous pousser à défendre nos besoins. Puis si nous acceptons de la laisser nous traverser, et agissons à partir d’elle mais sans nous laisser dominer par elle, la tension redescend, se décharge et nous pouvons retrouver un état normal en quelques minutes voire moins.

Si l’on regarde les animaux, ils vivent de la colère et de l’agressivité saine lorsque leurs limites sont atteintes. Elle leur sert à défendre leur territoire, leurs besoins, bec et ongles. C’est un mécanisme important, biologique et inné.  Il ne faut pas confondre la colère avec la violence. La violence arrive justement quand la colère ne peut se vivre et s’exprimer sainement. La colère se traverse, se ressent, telle une vague d’énergie qui nous permet de nous dresser pour dire non. Puis elle s’en va, sans ruminations ni pensées obsédantes qui ne sont que le témoin d’une difficulté à traverser pleinement cette émotion. Alors oui, célébrons la colère comme quelque chose de sain, d’important et de nécessaire pour que chacun se sente bien.

Et si vous avez une relation difficile avec votre colère, vous êtes loin d’être seul.e avec ce problème. C’est en apprivoisant cette émotion par le corps, avec beaucoup de sécurité, et en libérant les protections qui vous empêchent d’y avoir accès (les “pompiers”), que vous pourrez retrouver cette énergie vitale et la mettre à votre service.

La thérapie psycho-corporelle que je pratique, issue des travaux de Peter Levine, est là pour cela. Elle permet de retrouver une relation saine à sa colère, et s’appuie dessus pour s’affirmer, sortir d’une situation difficile, d’un harcèlement, ou stopper l’anxiété.

Je vous accompagne en visio-conférence, ou à mon cabinet à Grenoble à Déesses. Vous avez la possibilité de découvrir cette approche très novatrice et basée sur les neuro-sciences les plus récentes, lors d’un rendez-vous découverte sans engagement. 

N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire ou par e-mail

Au plaisir de vous réconcilier avec cette émotion mal-aimée !

Flore Viard

1.         Voir l’ouvrage du Dr Gabor Maté Quand le corps dit non

2.         Voir l’ouvrage Réveiller le tigre de Peter Levine

Comment ça marche ?

Retrouver de l’énergie et… la garder !

Tout est calme. Trop peut-être.

Tu te retrouves sans énergie vitale, à ne pas avoir envie de lever le petit doigt. Impossible de se décoller de ce canapé-piège.

Sortir ? Mais pourquoi faire ? “Laissez-moi agoniser” semble dire ton visage.

Quant à ton corps, il n’a plus la moindre idée de ce que veut dire se bouger. Et d’un seul coup, la voilà : la culpabilité.

Tout ce bazar devant toi, à ranger, toutes ces activités que tu aurais aimé faire, toutes ces actions de ta to-do list qui ressemble de plus en plus à un ticket de caisse de famille nombreuse, ces courgettes qui attendent désespérément que tu leur fasses leur fête au coin du plan de travail, ce linge propre qui danse la samba dans le panier en attendant que tu daignes le plier…

Et sa copine la peur : suis-je en train de faire une dépression ? Ou de retomber en dépression ? Est-ce que ça va durer toujours ?

Mais voilà : aucune envie, aucun goût à quoi que ce soit, aucune énergie. Juste envie de te lover dans les bras accueillants du matelas, de scroller ou de te plonger dans n’importe quel bouquin, pourvu qu’il te tienne éloigné de l’agitation. Hyper inconfortable…

Tu ne comprends pas. Pourquoi ce manque d’énergie ? Et surtout, comment retrouver de l’énergie ?

Voici les 5 erreurs qu’on fait très souvent, qui nuisent à notre énergie. Et comme ça m’arrive aussi, et que suite à une semaine de vacances avec nos enfants, je peux te dire que c’est quelque chose que je connais bien !

Plus tu refuses ton état, plus il s’aggrave.

Il y a ceux qui bravent le manque d’énergie en se forçant… Il y a quelques années, la culpabilité me poussait à bouger malgré tout. En forçant,” parce qu’il le faut bien”, non ?

C’est comme vouloir remonter une rivière à contre-courant : c’est usant et pas agréable du tout. Si c’est comme ça, c’est qu’il y a une bonne raison, même si tu ne la connais pas (et que ça tombe très mal, oui, je sais).

C’est important de l’accepter. L’accepter, c’est aussi accepter de ralentir. Diminuer tes actions, diminuer le “faire”. Pour le moment.

Ce n’est pas très sexy pour notre société où il faudrait toujours être en mouvement, où on sur-valorise l’action, le perfectionnisme, les personnes qui ne s’arrêtent jamais. Ça demande de prendre vraiment du recul par rapport aux messages véhiculés autour de nous.

Mais pour avoir de l’énergie sur le long terme, il est nécessaire d’accepter d’avoir des temps de repos et de “rien”. Moins tu respectes cela, et plus ton corps va finir par te l’imposer, un jour ou l’autre, de façon plus ou moins prolongée (c’est le burn-out notamment, mais aussi la cause de nombreux maux corporels). Alors essaie d’accepter ce temps comme un temps de ressourcement énergétique, qui te permettra de mieux repartir ensuite.

Tu n’écoutes pas tes besoins ni ton corps

Tu roules avec la tête, tout le temps (ne te juge pas, tu as appris comme ça !), et tu te coupes souvent de ton corps. Malheureusement c’est la voie royale pour user son énergie et louper les signes qu’un besoin est là. Or, nos besoins, c’est tout ce dont notre corps et notre cerveau ont besoin pour fonctionner correctement. Et ils ne se manifestent pas dans la tête ! Ils se manifestent dans nos sensations, dans notre corps.

On peut les classer en deux parties : Les besoins physiologiques et les besoins affectifs. Les besoins physiologiques, c’est bien sûr le sommeil, l’alimentation, la respiration consciente, l’hydratation, l’élimination, le repos, le mouvement (eh oui !). S’ils ne sont pas comblés, notre corps ne fonctionne pas de manière optimale, et peut finir par passer en mode ”économie d’énergie”. Les besoins affectifs, c’est des besoins moins primaires mais tout aussi importants : besoin de calme, de réalisation, de respect, de sens, de créativité, d’amour, de lien, de compréhension (il en existe des dizaines).

Alors que se passe-t-il si tu passes tout ton temps dans ta tête, dans tes pensées ? Tu identifies mal tes vrais besoins. Et du coup, ton corps n’arrive pas à fonctionner correctement. C’est important de revenir au corps, régulièrement, pour identifier ses besoins physiologiques comme affectifs.

Et si tu n’y arrives pas bien, c’est soit que tu ne t’es pas assez exercé.e à écouter, soit que tu es coupé.e de tes sensations, à cause de ton histoire de vie (et ce n’est pas une condamnation à vie, ça peut changer !).

Tu ne sais pas ce qui te fait kiffer et te nourrit vraiment

Tu agis peut-être en mode automatique, parce qu’il “faut”. C’est une question qu’on ne se pose pas beaucoup : qu’est-ce qui me ferait vraiment vibrer, là, maintenant ? Si tout était possible, qu’est-ce qui me nourrirait vraiment ? Qu’est-ce qui te donne des papillons dans le ventre ?

Je ne parle pas d’aller choper une dose de dopamine en allant faire du shopping, ou en faisant un petit jeu vidéo… mais de ce qui te nourrit profondément.

Nous avons tous besoin de vivre des moments nourrissants pour nous sentir bien et pleins d’énergie ? Qu’est-ce qui te donne la pêche et la banane habituellement ? Te fait te sentir durablement bien, et en lien avec les autres ? Et comment peux-tu mettre une petite dose de ce kiff dans ta vie, là maintenant ?

Et si tu n’arrives pas à le sentir, ne culpabilise pas : soit tu n’en as pas l’habitude, donc c’est quelque chose à muscler progressivement. Ou soit quelque chose t’empêche de t’y connecter, et ce quelque chose on va le voir juste après.

Tu n’identifies pas quand tu passes en figement

Une chose courante qui peut nous maintenir sans énergie, c’est d’être bloqué en mode “figement”. Le mode “sans énergie” peut être dû à une activation de ton système vagal dorsal, qui génère du figement dans le corps.

Normalement, ce mode se met en route quand on vit un grand danger et qu’on est impuissant à y répondre : attaque, violence, chute mortelle, prise d’otage… Il se met en route pour nous protéger et nous permettre de survivre. On “fait le mort”, comme la souris prise dans les griffes du chat. C’est la meilleure stratégie et c’est une réponse de survie, automatique.

Mais chez de nombreux humains, il s’active de façon erronée, parce que notre système nerveux se trompe et prend pour une menace quelque chose qui ne l’est pas. C’est ainsi qu’une situation banale peut déclencher une cascade de réponses physiologiques qui nous mettent en mode “économie d’énergie et figement”. J’ai par exemple vécu ça la semaine dernière, alors que mes enfants se disputaient très fortement : mon petit a poussé un hurlement de la mort (mais vraiment juste horrible), qui m’a mise dans un état de figement complet. Je ne sais pas du tout à quoi ça m’a ramenée, et je ne l’ai pas identifié immédiatement non plus (en même temps, il fallait gérer les conflits). Mais alors je me suis retrouvée à déprimer, sans énergie, et comme c’était juste la veille de notre retour, j’ai forcé évidemment (#point 1)… et je me suis réveillée le lendemain avec un torticolis qui m’a clouée au lit. Et voilà…

Et dans cet état, tu n’as plus accès du tout à ton énergie, tu n’arrives pas à agir et tu as juste envie de te renfermer sur toi-même. Ce n’est pas de ta faute, c’est juste une réaction conditionnée de ton système nerveux. Il sur-réagit juste à des situations qui ne sont pas dangereuses, et il a besoin d’une petite mise à jour.

C’est là que quelques séances de thérapie psycho-corporelle avec une thérapeute compétente, formée au fonctionnement du système nerveux, peuvent être très utiles : ça permettra que ton système arrête de réagir de façon inadaptée à des situations du quotidien.

Tu ne sais pas comment retrouver de la sécurité intérieure

Quand nous sommes passés en mode survie/figement, nous avons besoin de mettre activement des choses en place pour changer d’état, sortir du figement et repasser en sécurité intérieure.

Est-ce que tu sais comment revenir en sécurité intérieure ? La plupart d’entre nous ne savons pas comment faire, et pourtant, il existe beaucoup de pratiques corporelles qui la favorisent. Le lien entre toutes, c’est qu’elles désactivent le système vagal dorsal et activent le système vagal ventral, qui innervent tout le haut du corps, la nuque et le visage.

C’est le moment de faire des exercices de respiration consciente (cohérence cardiaque…), des mouvements de tête, d’yeux, de la méditation, de replonger dans des souvenirs ou univers qui te mettent en sécurité, d’écouter une musique qui t’apaise, et surtout… d’être en présence de personnes pleinement régulées, qui vous te co-réguler naturellement.

C’est le moment aussi de diminuer tous les dérégulateurs du système nerveux : réseaux sociaux, environnement toxique ou stressant, nourriture trop sucrée, répression émotionnelle, manque de pose de limites, excès d’actions, sommeil insuffisant…

Si tu as l’impression que ça ne fonctionne pas, ou alors que ça revient tout le temps, alors il faut revenir au point précédent : qu’est-ce qui maintient ton système en insécurité ?

Alors, quel point résonne le plus pour toi ?

Qu’est-ce que tu aurais besoin d’explorer en premier pour retrouver ton énergie ? N’hésite pas à me le dire en commentaire, je serai heureuse de te lire !


Tous ces points, ce sont des choses que nous travaillons quand je vous accompagne. Parce que retrouver de l’énergie fait pleinement partie du travail de guérison. 

La plupart des personnes ont besoin d’aide pour accepter, pour apprendre à écouter leur corps et leurs besoins, pour identifier leurs désirs, pour reprogrammer la réponse de leur système nerveux et pour apprendre à contacter leur propre sécurité intérieure. Et parce que la présence d’une thérapeute pleinement régulée, qui guide la séance, et aide à l’intégrer jusqu’à ce que ça soit pleinement naturel. 

Je travaille en visio ou en cabinet, à Grenoble chez Déesses, un lieu dédié à la femme. 

Je vous souhaite de retrouver le chemin vers votre énergie naturelle, vers une harmonie corps-esprit, et de vivre un véritable bien-être mental et physique !

Flore.

Voir aussi mon article sur Aimer son travail, c’est se lever de bonheur le matin

Comment ça marche ?

Comment faire un choix quand on est indécis.e ?

Tu n’arrives pas à te décider ?  À poser ce put#@% de choix ?  Ça fait des heures, des jours ou des semaines que tu hésites ? Tu as pesé le pour, le contre, et tu ne sais toujours pas ? Peut-être fais-tu sans le savoir une erreur fondamentale : une erreur qui t’empêche d’y voir clair sur la direction à prendre. Par exemple, tu n’arrives pas à te décider à changer de job, ou à quitter ce job qui ne te convient plus tellement. Ou tu n’arrives pas à sauter le pas de réaliser ce rêve qui t’anime, mais qui t’engagerait aussi vraiment.

Ou peut-être juste c’est difficile de choisir entre la salade et le menu du jour…

Entre cette jolie jupe qui te met en valeur et ce pantalon moins classe mais tellement plus confortable…Ou même entre dire oui pour cette soirée avec tes amis ou chiller à la maison tranquille.

Pourquoi es-tu si indécis.e ?

Parce que tu essaies de décider uniquement avec ta tête. Parce que tu te représentes ton cerveau comme une entité unique, qui pose des choix rationnels et devrait opter pour le meilleur choix. C’est ce qu’on t’a toujours appris. Parfois, ça marche, mais là tu expérimentes que… pas toujours !

Alors qu’en fait, tu as en toi aussi comme une bande de potes bourrés qui fout le bazar et tire chacun la couverture vers soi. On va faire les présentations.

Je te présente LA PEUR (salut !). Un peu anguille, insaisissable, elle se faufile partout. Et une fois qu’elle est là, elle te serre la poitrine à coup de « et si tu le regrettais ? Ça serait horriiiiiiible ! ». Du coup, pour éviter de vivre ça, elle t’immobilise et te force à rester sur place.

Ici, c’est la FUITE. Le regard fuyant, un peu tête en l’air, évanescente..

Alors elle, c’est une sacrée canaille, dès que tu fais un pas en avant, elle s’arrange pour que l’herbe ait l’air plus verte ailleurs.

Oh, un papillon…

Oh, et si je nettoyais mon micro-onde avec un coton-tige ?

Oh, et si j’allais écouter cette vidéo tellement intéressante qui explique les enjeux de la vie de chaton (mets ce que tu veux, tu as compris le principe).

Là, c’est TAZ, aussi appelé LE COMBATTANT. Le regard franc voire un peu agressif, prêt à bondir. Alors lui, il fonce tête baissée, sans souci. Tu veux cette vie ? On foooooonce !

T’as vu, il porte des œillères, et il écarte tout ce qui est sur son chemin. Il a toujours à la bouche « fais un effort, c’est quand même simple ! ».  Bon, il fait un peu de casse des fois. Il ne voit pas trop les signaux d’alerte, genre la fatigue par exemple.

Du coup, la Peur le déteste et passe son temps à le retenir pour pas qu’il fasse des bêtises.

Lui, c’est CALIMERO, alors lui ce n’est jamais de sa faute, mais il est toujours victime des autres qui ne sont pas gentils avec lui. Et il se morfond sur son sort, tu le vois là sur le canapé ?

Voilà quelques potes intérieurs qui mettent peut-être un joyeux bazar.

En fait, nous ne sommes pas juste une personne qui décide avec son cerveau rationnel.

Non, nous avons différentes parts en nous, plus ou moins conscientes, qui agissent chacune en parallèle.

Souvent, quand on n’arrive pas à se décider, c’est que deux parts s’opposent et luttent l’une contre l’autre. Une vraie bagarre intérieure, dont on ne sort jamais gagnant. Parce que ça nous paralyse, incapable de prendre une décision.

Et ça fait perdre beaucoup d’énergie.

Oui, tu as en toi une joyeuse bande de potes caractériels et si tu décides juste de les ignorer, c’est eux qui vont gagner parce qu’ils ont les clés du branchement du reste de ton cerveau (l’Univers est facétieux, n’est-ce pas ?).

Donc si tu décides avec ta tête, et que ça ne convient pas à l’un d’eux, au moment d’acter ce choix, il risque juste de débrancher ta volonté et de te faire faire l’inverse de ton choix.

Alors on fait comment ?

C’est assez simple : la solution est d’aller voir chaque pote. Aller voir chaque part de toi qui s’exprime face à ce choix, de venir l’écouter et voir ce qu’elle a à te dire, vraiment.

Quand les parts de soi, ces potes, là, qui mettent le bazar, se sentent écoutés et entendus, ils se détendent souvent (sauf vrai danger) et arrivent même à collaborer ensemble. Oui, co-lla-bo-rer ensemble.

Parce que leur but, c’est que tu survives, tout simplement. Quand tu leur as montré que lâcher ton job pour ce nouveau projet, ça n’est pas dangereux en soi, ils arrêtent de se battre contre.

Mais spoiler : ça ne se fait pas avec la tête et les pensées, parce que ces potes-là, ils n’entendent pas les arguments rationnels. Ça se passe au niveau du cerveau émotionnel et reptilien, donc il faut aller leur parler avec leur propres langages.

Par contre, quand tout le monde œuvre dans la même direction, c’est super facile de poser un choix à partir de soi et de ses tripes, et de l’assumer et le tenir dans la durée. Parce qu’il n’y a plus de résistance, et que chaque part va t’aider à avancer dans le bon sens.

Et je peux te dire que c’est bien plus reposant et facile, parce que le choix se fait tout seul, presque. Pas besoin de forcer, pas besoin de se motiver. Tu sens juste ce qui est juste pour toi, et tout ton être œuvre à le faire advenir.

Et toi, cap de venir parler avec tes potes intérieurs ?

Si tu as besoin d’aide ou si tu ne parles pas « potes bourrés 3e langue », une thérapeute spécialisée en thérapie psycho-corporelle peut t’accompagner à faire ça, en toute sécurité et bienveillance. Je travaille en visio ou à Grenoble chez Déesses, un lieu dédié à la femme. Cette approche de la thérapie peut t’aider à surmonter tes blocages et à améliorer ton estime de soi. Promis, ton pote bourré, on va l’amadouer 😉

À bientôt !

Avec amour,

Flore (👉voir mes outils)

Comment ça marche ?

« Je perds complètement mon cerveau et mes moyens »

Ça, c’est la phrase avec laquelle il est arrivé.
Brillant, excellent professionnel. Mais complètement bloqué, à certains moments, pour réfléchir, parler et répondre aux questions.

Lorsqu’il doit parler en public.
Et face à certaines personnes plus haut placées.

Ça vous est déjà arrivé ?
Moi oui !

C’est un grand classique, celui de la page blanche (à l’écrit).

Quand vous savez, mais vous n’avez plus du tout accès à vos ressources.

Impression d’avoir du flan dans le cerveau.
Du brouillard à la place des neurones.

On se sent bête, nul, incapable. La honte est souvent une compagne tenace, dans ce cas-là.

C’est terrible car on peut avoir bossé comme un dingue, et se retrouver comme celui qui n’a rien bossé : le néant.
Terrible pour celui qui le vit.

Et surtout, ça peut causer beaucoup de tort dans une carrière, des études, un développement d’activité. Parce que ça peut rendre nos compétences invisibles et non reconnues, malheureusement.

Mais que se passe-t-il, quand nous vivons cela ?

C’est notre cerveau qui est à l’œuvre.
Mais pas celui qui nous permet de réfléchir ou parler.

C’est celui, plus ancien, qui gère notre survie, accompagné de son pote le système nerveux autonome (qui, donc, comme son nom l’indique, est indépendant du système nerveux central – le cerveau).

Quand je perds tous mes moyens et suis dans le brouillard, c’est que mon système a cru repérer un grand danger, et il me fige.

Quand je suis figé, les parties de mon cerveau qui me servent à réfléchir sont éteintes.
Je suis coupé de moi, des autres, je suis juste en protection, en repli. J’ai envie de me cacher dans une grotte.
Je peux même avoir l’impression d’être pas là, ou de flotter au-dessus de moi.

C’est une réaction naturelle, en cas de grand danger : faire le mort.
Celle qui génère le plus de chances de survivre : il diminue l’intérêt du prédateur, qui est très souvent activé par le mouvement et la chasse. Face à un prédateur ou un attaquant trop fort pour soi.

Seulement, comment faire quand on ne choisit pas de passer dans cet état là ?

Alors, comme beaucoup, il a essayé de se convaincre que tout irait bien, de bien préparer. Il y a cru à chaque fois.

Sauf qu’à chaque fois ça recommence, dès les premières minutes.
A l’insu de son plein gré, comme on dirait.

Il ne parviens plus à penser, ni à parler de façon très intelligible.
Sans préavis, même quand il a ultra-bien préparé son discours.

La faute au système nerveux qui pense qu’il est face à un gros prédateur.

Cette fois … il arrive en séance avec un petit bonus, une « petite » surprise : une présentation juste l’après midi qui suit, prévue depuis seulement la veille.

Il maitrise bien le sujet, mais a peur que ça recommence, alors qu’il y a un gros enjeu cette fois. Ça tombe vraiment bien, cette séance !

Nous travaillons d’arrache-pied ensemble, pour lui permettre de réussir ce défi.

Je lui fais un schéma et lui explique ses différents états de survie, leur rôle, leur monde à chacun. Détente…

C’est un peu primaire, le système nerveux autonome : ça fait une balance entre ce qui met en danger, et ce qui met en sécurité. Le but du jeu, c’est donc d’augmenter le sentiment de sécurité.
Et de diminuer ensuite le sentiment d’insécurité.

Avec mon aide et mes propositions, il découvre ses propres ressources, celles qui le ramènent vraiment dans un ressenti de sécurité. C’est presque magique, tellement son ressenti intérieur change d’une minute à l’autre.

La séance se finit : il est l’heure, nous n’avons pas une minute de plus.

Je suis impatiente de savoir ce que ça a donné, à ce moment-là !
Excitation et stress : est-ce que ça sera suffisant ?

Un message met fin à mon attente, quelques heures plus tard :

« Merci beaucoup pour ton aide ultra efficace.
Les ressources que nous avons travaillées ensemble juste avant … ont radicalement changé mon mood durant la présentation.
J’étais bien.
Et j’avais préparé mon environnement !
Et j’ai enchaîné tous les meetings de la journée avec le même mindset et l’esprit clair. Merci encore 🙏🙏🙏
« 

Wouah ! 👌

Puis quelques jours plus tard :

« Hello Flore… juste pour te partager le fait que je ne compte plus le nombre de gens qui me parle positivement de ma présentation d’hier… alors encore merci !« 

Alors voilà.
Ce n’est pas une fatalité, et je suis tellement heureuse d’avoir contribué à ce qu’il puisse juste être lui-même ~ brillant ~ en public !

Il est tout à fait possible de remodeler à la fois son environnement, ses pensées et son système nerveux pour ne plus être victime du syndrome du brouillard mental ou de la page blanche.

Et dans beaucoup de cas, ça prend juste quelques séances !

Et vous, est-ce que ça vous arrive, de ne plus avoir accès à votre réflexion ? En public ? Avec certaines personnes ? Dans certaines situations ?
Levez la main ? 😊🤚

Connaissiez-vous le lien avec votre système nerveux ?

With love ❤

Flore