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💦 »C’est comme une thalasso intérieure » 💦

Ce sont les mots d’une des personnes que j’accompagne en ce moment, à propos de la séance qu’on était en train de vivre.

Et pourtant?

⚠️On travaille sur des traumas. Des traumas particulièrement importants, dans son cas.

💦Alors, une thalasso ???

Ce qu’on ignore souvent, c’est que le trauma fait se serrer le corps, à l’intérieur. Gorge serrée, épaules qui se contractent, ventre noué, nuque tendue, mâchoire contractée…

Le trauma vécu dans l’enfance, tout particulièrement.

Parce qu’un enfant n’a pas la capacité de contenir ses propres émotions. Il ne peut pas. Il a besoin d’un adulte présent et attentif pour l’aider à réguler son état intérieur.

Quand il n’y a personne, que l’adulte n’est pas présent psychologiquement, pas soutenant, ou, pire, que l’adulte est la source de menace, l’enfant est juste débordé par ses émotions.

Comme il n’y a rien pour contenir tout cela, il se contient lui même.
Il serre, à l’intérieur. Très fort. Pour tenir. Pour contenir. Il serre sa mâchoire, il serre la gorge, il serre le ventre, il serre les épaules….

On dit « serrer les dents », « avoir la gorge nouée »… ce sont des expressions populaires qui décrivent assez bien l’effet des émotions sur le corps quand on les retient, parce que personne n’accueille notre détresse ou notre colère.

Et cela reste serré… longtemps. Très longtemps.
Cela reste adulte, ça continue à serrer.
Jusqu’à ce que la personne expérimente le soutien et l’accueil dans le même genre de contexte,qu’il y ait suffisamment de sécurité pour qu’elle puisse relâcher.

En séance, on va apporter le contenant qui a manqué. La sécurité, la chaleur, le soutien… tout ce que le système nerveux a besoin d’expérimenter, pour pouvoir enfin se relâcher. Arrêter d’être en hypervigilence.

Et cela va permettre au corps de se détendre, progressivement. De lâcher cette tension qui lui a permis de survivre autrefois, mais qui n’est plus utile aujourd’hui.

💦 Comme une thalassothérapie, cela détend réellement à l’intérieur, ce qui était tout tendu. Mais la différence… c’est que c’est définitif. Votre corps peut enfin retrouver son fonctionnement normal, souple, fluide. Et vous, votre liberté.

La première émotion qui vient quand une personne essaie, c’est souvent l’étonnement. La surprise. Le « je n’avais jamais ressenti ça ».
Parce que ça peut être doux et agréable de ne plus subir, et de retrouver confiance et solidité intérieure.

🙂

Avec amour 🌸

Flore

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Pourquoi rien ne changera tant que vous ne serez pas réconcilié.e avec votre colère

Vous en avez marre de votre colère, parce qu’elle vous fait perdre le contrôle ?

Et si la colère était une énergie à votre service ? Et si elle était LA base de votre guérison ?

Vous vous dites certainement que ce n’est pas possible, qu’elle ne peut pas être ça. Elle vous a causé tant de problèmes….

Et pourtant.
La réconciliation avec sa colère est à la base de tout travail thérapeutique.

Parce qu’elle permet de poser ses limites sainement, de façon ancrée et visible pour les autres.

Parce que correctement accueillie, elle est une force incroyable, un moteur pour transformer.

Parce qu’elle permet de repousser ce qui blesse, et bâtir son identité propre et de sortir de la peur des jugements.

Mais elle est tellement détestée…

Vous êtes souvent étonné.e.s, en séance, de la vivre différemment et de sentir votre solidité.

De la palper, de la sentir, sans être débordé.e. De vous appuyer dessus pour avancer.

De ressortir avec une force inconnue jusque là, qui dépasse les peurs et permet de protéger votre espace clairement et fermement.

La colère, c’est quelquechose de très sain. Une très belle force de vie.

Moi, je l’adore ! (même si sur le coup, je ne l’adore pas…). Elle me protège et m’accompagne.

Et quand elle me déborde, alors elle m’indique où j’ai besoin de travailler.

Envie de sentir votre solidité intérieure, et ne plus être débordé.e par votre colère ? C’est possible avec la thérapie psycho-corporelle et le travail avec le système nerveux et le corps, qui apaise et permet de retrouver un rapport sain avec sa colère.

Vous voulez en savoir plus ?

Vous pouvez aussi me contacter si vous voulez en discuter

Flore Viard, thérapeute à Grenoble (consultations en visio possibles).

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Vous perdez complètement vos moyens face à certaines personnes ?

👉 Vous vous retrouvez en réunion face à un chef, et d’un seul coup, vous vous sentez dans la confusion. Vous faites face, mais vous bafouillez, avec des paroles incohérentes.

👉Vous êtes face à un client / une usagère, et d’un seul coup, vous vous sentez extrêmement agité.e intérieurement. Cette personne vous met mal à l’aise et vous perdez vos moyens. Une fois l’entrevue terminée, vous vous effondrez. Vous ne comprenez pas pourquoi.

Est-ce que cela vous est déjà arrivé ?

Il est totalement normal de vivre cela à certains moments de sa vie professionnelle, et il y a une bonne raison neurologique.

On a souvent tendance à s’accuser, à se reprocher de ne pas y arriver. Cela peut même contribuer à se dire qu’on est nul.le, incompétente et faire baisser l’estime de soi.

🧠 Et si la raison était ailleurs ?

Ce qui déclenche ce genre de problème, c’est votre neuroception.

Votre neuroception, c’est tout ce que votre cerveau perçoit dans l’environnement de façon inconsciente.

Et votre système nerveux, ensuite, analyse si c’est dangereux ou pas.

Problème : il se base sur TOUTE votre expérience de vie pour déterminer si c’est dangereux ou pas. Même quand vous étiez enfant, et sans défense.

Et il ne fait pas dans la dentelle.

Il arrive souvent qu’une personne ressemble à quelqu’un que nous avons connu plus jeune.

Une personne qui nous a fait passer un sale moment, nous a terrorisé régulièrement, ou pire. Un enseignant, un parent, un camarade de classe, un agresseur …

Quand vous êtes face à cette personne, votre système croit reconnaître du danger.

Et vous fait donc immédiatement passer dans un mode de défense : celui que vous avez dû adopter enfant. En général, l’immobilisation et le figement.

Cet état génère de la confusion mentale, et une incapacité à communiquer clairement.

Ce n’est pas du tout sous le contrôle de la volonté, car c’est le système nerveux autonome qui gère ça (entre autre).

Ça arrive à beaucoup de gens, et c’est une réaction normale quand on n’a pas pu se libérer du figement d’origine.

Et vous, est-ce que ça vous est déjà arrivé ?

(moi oui ! 🙂 )

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Apaiser sa famille, grâce aux connaissances sur le système nerveux

📌 Avant d’aller plus loin, j’ai un événement à vous annoncer 😊 :

  • j’animerai une conférence Le pouvoir du système nerveux dans la relation parent-enfant – Comment la co-régulation apaise les émotions, samedi 12 avril à l’occasion du festival Schola natura à Grenoble (gratuit, infos sur cette page)

Pendant longtemps, nous avons pensé (moi comprise) que les problèmes en famille se réglaient en modifiant le comportement : celui des enfants, ou celui des parents : il suffisait de changer ce que nous faisions ou disions, et cela aboutirait à la résolution des problèmes rencontrés. 

Mais je vais vous révéler quelquechose : il arrivait régulièrement que cette approche ne fonctionne pas du tout. Avec certaines familles (heureusement, pas toutes !), ou même : chez moi, avec mes propres enfants. Quoi que nous faisions, cela ne changeait RIEN.

Pendant des années, je me suis demandé pourquoi, et j’ai cherché sans relâche à comprendre ce qu’il se passait. 

Pourquoi l’écoute active ne fonctionnait pas avec cette enfant … et faisait empirer les crises. 
Pourquoi ces rituels pourtant si efficaces chez d’autres, ne permettaient pas d’apaiser le sommeil de mon fils.
Pourquoi ce petit garçon avait si peu confiance en lui malgré des parents bienveillants ?

10 ans après, je veux vous révéler quelquechose : j’ai compris ce qui clochait, et là où nous n’avions pas regardé, vraiment. Grâce aux recherches récentes du Dr Porges notamment, sur le cerveau et le système nerveux autonome.

Nous avons omis une composante essentielle de notre cerveau : notre système nerveux autonome. Notre système nerveux autonome, c’est cette partie qui gère les fonctions essentielles de notre corps, automatiquement : respiration, battements du cœur, digestion…

Mais pas que ! 

C’est lui aussi qui, avec le cerveau, identifie quelquechose d’essentiel : si nous sommes en sécurité ou non. 

Et en fonction de ce que le système nerveux autonome perçoit de la sécurité / de la menace / du danger vital, il nous place dans l’un de ces trois états : 
 

  • l’engagement social, la confiance et la sécurité intérieure : c’est l’état dans lequel nous sommes reliés à nous-mêmes, aux autres et créatifs. Nous nous sentons bien et à notre place, sereins, connectés. Il nous permet de collaborer quand nous sommes en sécurité. 
     
  • la mobilisation pour se défendre ou fuir : c’est un état où nous avons envie de bouger, où il faut agir (nous sommes remplis d’adrénaline et de cortisol), où nous nous sentons mobilisés intérieurement. C’est l’état du stress. C’est l’état qui est associé aussi à la colère. Il nous permet de réagir à une menace.
     
  • l’immobilisation, pour survivre à une forte menace en se figeant. C’est un état où nous sommes en repli, sans énergie, sans envie de bouger. Nous n’avons pas envie d’aller vers les autres, et nous sommes coupés de nous mêmes, de nos sensations. C’est un état dans lequel nous nous sentons impuissants, tristes, déprimés. Il nous permet de survivre à une menace vitale.

Dans chaque état, notre physiologie est différente, nos pensées sont différentes et nous avons un vécu totalement différent. Nous avons souvent un état préféré, dans lequel nous passons plus de temps. 

Car notre système nerveux se trompe souvent sur le danger réel que nous vivons, et notre mode de vie actuel trompe également notre système nerveux (écrans, informations, etc). 

Quand une menace s’arrête, nous retournons normalement en mode sécurité, pour nous permettre de vivre ensemble facilement. C’est une caractéristique des mammifères sociaux. 

Certaines personnes restent néanmoins en état de dérégulation (mobilisation ou immobilisation), soit parce que leur environnement est source de stress, soit parce qu’elles ont vécu un ou plusieurs traumatismes psychologiques non résolus. 


Que se passe-t-il avec nos enfants? 

Il est important de comprendre que nos système nerveux autonomes communiquent, parce que les nerfs du système nerveux autonome innervent tout le visage, le cou, le système vocal notamment, que les autres perçoivent. Nous nous co-régulons entre humains, ce qui veut dire que l’état de l’un influence l’état de l’autre. 

C’est purement adaptatif, quand il y avait un danger pour un groupe préhistorique, si l’un percevait un danger il fallait que les autres réagissent très vite aussi. Vous pouvez le sentir quand vous êtes face à une personne en état de stress: si vous êtes observateur de vos sensations, il y a des chances pour que vous sentiez du stress en vous arriver. 

Heureusement, cela fonctionne aussi dans l’autre sens: si l’un est en sécurité et qu’il n’y a plus de danger, il va co-réguler les personnes autour de lui, ce qui facilite le retour en mode sécurité de tout le monde. Vous pouvez l’observer quand vous être en stress, et que votre conjoint ou un ami – lui même calme – vous apaise, par ses mots, sa voix, ses câlins ou son regard bienveillant. C’est même un super-pouvoir, que nous avons, nous les humains. 

La spécificité des enfants est qu’il ne peuvent pas se réguler, et retourner en sécurité intérieure, tout seuls. Quand ils vivent un stress, ils ont besoin d’adultes régulés et en sécurité intérieure pour les aider à retrouver leur propre sécurité intérieure. Et plus ils sont petits, plus c’est vrai. 
 

Parfois, nous sommes en sécurité intérieure nous-mêmes, et nous pouvons aider facilement nos enfants à s’apaiser eux mêmes, nous le ferons d’ailleurs tout naturellement. 

A d’autres moments, notre système perçoit une insécurité, et il nous place soit en mobilisation, soit en immobilisation. Dans ces états, nous ne pouvons pas aider nos enfants.

Alors que se passait il quand les outils de communication, par exemple, ne fonctionnaient pas ? 😉

Eh bien je vous le donne en mille : essayer d’écouter ou d’endormir son enfant, alors qu’on est soi même en état de dérégulation du système nerveux, ça ne fonctionne pas. 

Même si vous essayez de parler le plus doucement, gentiment possible : votre enfant perçoit nettement une incohérence entre vos mots, et votre état interne. Ça le met en stress. Il y a un prédateur dans la pièce, pour son système nerveux. 

Et comme la priorité est donnée aux perceptions du système nerveux autonome : il restera en état d’insécurité lui-même. Il ne pourra pas s’apaiser, ni apaiser ses émotions, ni s’endormir facilement, ni se sentir confiant. 

Changer les comportements, c’est important, mais la première chose en tant que parent, c’est d’être soi-même en état de sécurité intérieure. Et de savoir revenir volontairement en sécurité intérieure, parce que c’est impossible d’y être tout le temps : le quotidien nous amène toujours à des moments donnés dans la mobilisation ou l’immobilisation, c’est même adapté à certains moments. Mais nous ne pourrons jamais résoudre un problème de famille à partir de ces états là. 

Comment faire alors ? 

La première chose à voir est politique : il est indispensable que les parents se sentent eux-même en sécurité, pour pouvoir être là pour leurs enfants. Nous devons créer un monde où la régulation est la norme, et où le stress s’éloigne : c’est ce qui créera les personnes de demain capable de relever les défis qui s’annoncent !

A un niveau plus individuel, eh bien c’est ce dont je vais vous parler dans ma conférence, samedi ! 

Nous reverrons plus en détail le rôle du système nerveux dans la relation parent-enfant, et nous identifierons comment s’auto-réguler pour résoudre beaucoup plus facilement les problèmes en famille. 

Toutes les informations ici


Et si vous préférez en parler dans un cadre privé, et voir comment je peux aujourd’hui vous aider avec ces outils, n’hésitez pas à me contacter ou prendre directement rdv ici (visio) ou ici (cabinet à Grenoble) 😉. 

Il existe tout un tas d’outils et de choses qui peuvent nous aider, quelle que soit notre situation personnelle et notre état interne préféré (sécure, hyperactif, anxieux, introverti et timide … ce sont des caractéristiques d’un état du système nerveux!).


Je suis curieuse de savoir comment ces nouvelles connaissances résonnent maintenant pour vous. N’hésitez pas à me le partager en commentaire !  

Je vous souhaite beaucoup de sécurité intérieure, seuls ou avec vos enfants ! 🙂 Au plaisir d’échanger avec vous à ce sujet tout prochainement, et de profiter d’un moment de co-régulation et de créativité ensemble !

Flore

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LA raison souvent ignorée, qui ramènent votre confiance en vous dans vos chaussettes (pas de Noël, celles-là !)

🔴 M. n’arrive plus à avoir confiance en elle depuis des semaines. Elle se sent comme une imposture, avec une furieuse envie de se terrer au fond d’un trou. Ce qui la perturbe encore plus ? Avant, elle n’avait aucun problème à ce niveau-là !

🔴 C. n’a jamais vraiment eu confiance en elle. Depuis qu’elle est toute petite, elle doute d’elle-même, se sent minuscule, comme une petite souris. Mais elle rêve de goûter un jour à ce sentiment de légitimité, au lieu de toujours se sentir de trop. 4

🔴 P., quant à lui, se sent comme un imposteur au travail depuis un an. Le stress lui fait commettre des erreurs, ce qui n’arrange rien. Il a essayé mille choses : thérapies, méditation, yoga… mais rien n’y fait.

Ces trois personnes partagent un point commun : elles savent, rationnellement, qu’elles ont de la valeur. Pourtant, elles n’arrivent pas à cultiver cette confiance en elles, malgré l’absence de raisons objectives.

Vous trouverez des tonnes de conseils et d’articles sur la confiance en soi. Pourtant, il existe une cause souvent négligée, presque invisible, y compris par certains spécialistes. Cette cause, c’est un traumatisme non résolu.

« Le traumatisme est peut-être la cause la plus évitée, ignorée, rabaissée, niée, incomprise et non traitée de la souffrance humaine. »

– Peter A. Levine, PhD

Le traumatisme, c’est quoi au juste ?

Contrairement aux idées reçues, l’événement n’est pas le traumatisme. L’événement peut être énorme ou anodin, bref ou prolongé, remarqué ou complètement passé inaperçu. Il peut s’agir :
● d’un accident bénin,
● d’une opération chirurgicale,
● d’un accouchement difficile,
● d’une relation toxique,
● d’un chef tyrannique,
● d’un abus,
● d’un stress intense et prolongé,
● d’un harcèlement,
● d’une chute, ou même,
● d’un parent peu disponible.

Le point commun ?

Votre système nerveux autonome a été submergé et n’a pas réussi à vous ramener à l’équilibre ensuite. Submergé parce que vous étiez vulnérable, seul·e ou tout simplement humain·e.

Le traumatisme, c’est la trace invisible qu’il laisse en vous. Un frein intérieur, sourd et muet, qui vous fait avancer en permanence à contre-courant.

Vous vous êtes senti·e impuissant·e, figé·e dans l’instant. Pour vous protéger, votre cerveau a activé le « disjoncteur » : le système vagal dorsal, une sorte de frein à main. Et ce frein, malheureusement, est resté enclenché.

Quand le traumatisme freine votre vie

Avancer avec ce frein à main n’est ni efficace ni agréable.
Les personnes traumatisées ont souvent l’impression de lutter contre elles-mêmes pour agir.

En réalité, une partie d’elles est restée figée dans le moment du traumatisme. Leur cerveau fait tout pour éviter de revivre cette sensation d’impuissance, quitte à perdre le lien avec
soi-même. Beaucoup ne font pas le lien entre leur vécu traumatique et leur manque de confiance actuel. Elles continuent d’avancer tant bien que mal, jusqu’à s’épuiser ou perdre le sens de
leurs actions.

Ils ont surmonté leurs blocages

● M. a identifié que son manque de confiance était lié à un harcèlement au travail. Elle a pu retrouver ses compétences, négocier un nouveau poste et s’épanouir.

● C. s’est reconnectée à ses désirs et à son corps. Elle a changé de travail, mis fin à des relations toxiques, et récupéré une énergie nouvelle pour choisir ses priorités.

● P. a compris qu’un choc traumatique négligé était à l’origine de son mal-être. Il a repris confiance, accepté plus de responsabilités et osé s’affirmer.

Votre corps sait comment guérir

Le traumatisme l’emportera toujours sur votre mental. Les neurosciences le prouvent : votre système nerveux autonome est prioritaire sur votre néocortex.

La clé pour déloger le traumatisme ?

Vivre suffisamment de sécurité, celle qui a manqué au moment de l’événement, pour achever la réponse traumatique et libérer ce figement intérieur.

Votre corps sait comment se libérer des traumatismes. C’est un mécanisme naturel, utilisé par les animaux depuis toujours. Il suffit de lui offrir les bonnes conditions.

Ce n’est pas de votre faute

Si vous manquez de confiance en vous, peut-être que cela vient d’un traumatisme. Ce n’est pas votre faute. Vous avez fait de votre mieux. Et surtout : cela peut changer ! Et sans passer 15 ans en psychanalyse 🙂

Envie d’en savoir plus ?

● Posez-moi vos questions en commentaire ou par mp, je me ferai un plaisir d’y répondre !

● Prenez un rendez-vous découverte ici. 😊

Je vous souhaite une belle soirée ! ✨
Avec amour ❤

Flore

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Accueillir ses limites pour profiter de l’instant présent


Cette photo peut donner l’impression d’un instant parfait.
Et d’ailleurs il l’était
Juste un instant

Un instant parfait devant ce magnifique coucher de soleil sur les hauteurs
Les joues croquantes et douces de mon petit garçon.
Ses petites mains chaudes et confiantes.

La vallée dans la brume
Les montagnes abruptes et saupoudrées de blanc, qui rosissent en face
Les ciel qui se pare de ses plus belles couleurs
Tel un spectacle dressé pour nos yeux
La prairie accueillante sur les hauteur, qui caresse nos jambes
Le froid mordant qui ronge les doigts

Juste un instant

Si tu observes bien, tu as peut-être vu les cernes sous les yeux de mon petit.
Son visage a l’air grave.

A deux ans, quand on a manqué une grosse partie de la sieste, ça donne crise sur crise, avec roulage par terre, et du « maman!!! » toutes les 5 minutes.

Je me débats depuis ce matin avec un mal de tête lancinant. La faute au réveil manipulé par deux petites mains innocentes, qui a sonné l’hallalie à 5h du matin.

Autant te dire que j’ai juste envie de me terrer sous terre les deux mains sur les oreilles, à chaque crise, juste pour ne pas entendre de bruit.
Et plus la journée passe, moins j’ai l’énergie d’accueillir ses colères, ses larmes.

Avec le temps, et le travail sur moi, j’ai appris à accueillir mes limites sans juger.
A accepter que je suis une mère parfaitement imparfaite.
Avec ses limites, ses défauts, ses petites conneries comme finir une tâche pour le boulot jusque 23h alors que je manque déjà de sommeil.
Sans culpabiliser ni me juger.

C’est ainsi.
Je fais du mieux que je peux.
Et j’avance avec ça.

Ce n’est pas juste une décision, de ne plus se juger.
Parce que juger le fait de se juger, c’est encore pire.
Ca tourne en rond.

C’est aller se connecter à son animalité, à sa force de vie, à la partie la plus profonde et la plus vivante de soi.
Pour vivre dans son corps et plus dans sa tête.
Pour être en phase avec ses propres limites naturellement.

C’est aller regarder les méandres de ses mécanismes psychologiques
Regarder au service de quoi est le jugement, qu’est ce qu’il sert.

Il m’a longtemps protégée de regarder mes plus grandes douleurs.
Oh oui, je me suis jugée pendant près de 35 ans.
En tant qu’enfant, en tant que femme, en tant que mère.

Je me suis jugée en tant que mère à chaque fois que j’étais imparfaite
Je me suis aussi jugée de me juger.

A chaque fois que mon enfant faisait une crise
A chaque fois que j’étais incapable de lui répondre avec amour.

Et quand tu accompagnes des parents, crois moi, la barre est très haute.
Ca m’a longtemps mis une énorme pression sur les épaules, à mon insu.
Jusqu’à ce que j’aie le courage de le regarder en face

Et de rebrancher ma force de vie tout en libérant ce qui ne m’était plus utile.
C’était parfois difficile. Ca faisait peur.

Mais le cadeau derrière est inestimable.
Parce que même dans les moments difficiles, je m’aime et je m’accepte.
Et je profite de l’instant présent.

Même quand c’est juste un instant.
Avoir appris à accueillir et accepter me permet aussi de rester à l’écoute de mes besoins.
Comme décider d’aller dans cet endroit magnifique, qui fait du bien aux yeux et au coeur.
Merci le plateau des petites Roches pour ce tableau naturel d’une valeur inestimable à mes yeux.

Je t’envoie de l’amour, toi qui te juges
Tu vaux bien mieux que ça.

With love,
Xxx
Flore

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Aimer son travail, c’est se lever de bonheur le matin

Pendant longtemps, je ne comprenais pas ces gens qui me disaient : tu verras, quand tu auras trouvé ta place, les matins seront gracieux et les lundis agréables.

J’avais pourtant créé mon activité, et je ne vivais pas du tout cela.
Je devais me forcer à me lever le matin, je n’avais pas de plaisir le lundi.
Mon seul plaisir était ma contribution au monde que je voulais voir advenir, mais il n’y avait pas du tout de plaisir dans le fait d’agir pour cela.
Je vivais quelques moments -rares – de grâce en accompagnement.
Mais dans les faits, le quotidien ne me faisait pas vibrer. Je passais en force.
Tout à la poigne, et tu sais, j’en ai.

Je ne voulais pas le voir. La cause était plus grande que moi, c’était normal de trimer voire de s’épuiser.

Je ne voyais pas à quel point j’obéissais aux codes familiaux et féminins de sacrifice.

Ça a été douloureux de le mettre à jour.
Remettre en cause quelquechose qu’on a construit pièce après pièce, ça fait mal.
Très.

Et quand on m’a posé la question : mais qu’est-ce que tu désires vraiment profondément ? En fait, je n’en savais rien.

C’est une question que je ne m’étais jamais vraiment posée, au fond, et surtout je n’arrivais pas à y répondre autrement qu’en surface, parce que j’étais pétrie de peurs et de croyances.

C’est une vraie question : en particulier nous les femmes, nous avons hérité des codes de l’ancienne société, qui nous manipulent à notre insu.
Qui nous amènent à nous sacrifier pour la cause, la famille, l’entreprise, la communauté. Qui nous interdisent de désirer.
De sentir ce qui nous nourrirait vraiment.
D’oser imaginer être à l’endroit le plus vivant pour soi.
D’oser aller vers ce qui vibre au plus profond de nous

.Je vois des femmes (et aussi des hommes!) qui minorent leur rêve.
Le racornissent pour qu’il ne choque pas leur famille.
Qui demandent juste un tout petit peu parce que demander la totale serait trop inconvenant, trop flippant
Qui réduisent leur salaire désiré pour ne pas paraître vénales… (ça c’est plutôt les femmes)

Et quand elles regardent enfin dans les yeux leurs vrais désirs : d’un seul coup, des étoiles dans les yeux !

« Ah bon, c’est possible ? On a le droit ? « 

Si tu te contentes de rêver être un moineau, alors qu’au fond de toi sommeille le rêve d’être un aigle, alors … tu te sentiras juste frustré.e et très vite démotivé.e.
Tout devient lourd !

Et il y a tant à y gagner pour tous !
Parce qu’une personne qui s’épanouit est inspirante, mieux avec elle même, donc avec les autres. Parce que quand on se sent bien à l’intérieur, on accueille les difficultés et surmonte les défis bien plus facilement.

Nous avons légalement tous la liberté, et pourtant nous trainons encore des boulets de traumas, peurs, de manque de légitimité qui nous handicapent jusque dans nos rêves et nos désirs.

Qui nous empêchent de créer ce qui nous ferait nous lever de bonheur le matin.
Parce que pour le vivre, il faut d’abord le rêver, le désirer profondément.

Je ressens aujourd’hui cette grâce, depuis que je suis thérapeute et que je me suis enfin accordé le droit de l’être. Celle qui te dit : je suis au bon endroit, avec les bonnes personnes, et ce que je fais me nourrit profondément. Je contribue au monde exactement là où c’est juste pour moi. Les jours de travail, je n’attends pas le soir ni la fin de semaine avec impatience. Bien au contraire.

Parce que je me suis autorisée à me connecter à moi, et à rêver grand.
Parce qu’en libérant mes conditionnements et en régulant mon système nerveux, j’ai eu enfin accès à mes vrais désirs, et je construis mon rêve pierre après pierre dans mon quotidien.

Et dans ce rêve, il y a permettre à un grand nombre de personnes d’accéder à leur sécurité intérieure et à leurs rêves profonds. Parce qu’il n’y a pas plus beau qu’une personne qui se réalise vraiment.

Et toi, où en es tu de tes rêves ?

With love,

Flore

Ps : si tu n’arrives pas à identifier tes désirs profonds parce que tu n’arrives pas à les sentir, c’est probablement que tu passes beaucoup de temps en mode « survie ». C’est le cas quand nous avons vécu des épisodes qui ont dépassé nos capacités intérieures (traumatismes, connus ou non), et que nous n’avons pas pu réguler notre système nerveux après cela. En apprenant à réguler ton système nerveux et en le libérant de ce qui te maintient en mode survie, tu retrouveras naturellement la capacité à sentir tes désirs.

N’hésite pas à me contacter si tu as des questions, ou à prendre rendez-vous pour que je t’aide à réguler tout ça, pour pouvoir te connecter à tes désirs et te mettre en route vers eux!

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Être à l’aise avec ce que les autres détestent chez toi

Hier j’étais en formation, et pour la préparer, on devait demander à des personnes autour de nous ce qu’elles détestent chez nous (entre autres questions).

Sur le coup ça m’a fait « gloups ».
Et puis j’ai reçu les réponses ..

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Est-ce que tu es à l’aise avec ce que les autres n’aiment pas chez toi ?

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Souvent, c’est inconfortable de regarder ça en face.
On le fuit.
On fuit toute parole à ce sujet, tout miroir qui pourrait révéler nos côtés sombres.

J’ai vécu cet exercice comme une INITIATION : devenir de plus en plus à l’aise avec ce qui met les autres dans l’inconfort quand ils sont face à moi.

Une initiation comme une traversée du feu :
Quand tu es avant, tu as peur de te brûler. C’est flippant.
Quand tu es au milieu, tu n’en mènes pas large, tu ne sais pas si tu vas en sortir vivant, mais c’est excitant.
Et quand tu as fini ….

J’ai de la chance : la plupart des gens qui m’ont répondu ont su me dire ce qui les dérangeait, au moins en partie.

Et tu sais quoi ?

Il y a trois énormes cadeaux derrière.
C’est pour ça que c’est vraiment une initiation. C’est flippant, mais une fois accompli … tu as comme passé un cap et tu ne peux plus revenir en arrière.

Le premier cadeau, c’est des parties de toi que tu ne voyais pas vraiment, et qui sont mises en lumières.
Biensûr, c’est confrontant.

Je suis ça aussi , moi ?
Ah oui, c’est moi, en fait.

Le regard des autres t’aide à voir la réalité de qui tu es, de où tu en es aujourd’hui.

Par exemple, certaines personnes m’ont dit que j’avais parfois un côté sauveuse dans mes amitiés. C’est vrai et je le sais, et je travaille dessus.

D’autres m’ont dit que je mettais du temps pour avancer dans ma vie et que c’était agaçant pour elles. C’est vrai, je suis lente et en fait ça me convient. C’est moi.

D’autres m’ont dit que je me positionnais parfois hyper fermement, et que ça avait un côté positif mais aussi ça ne laissait pas la place aux autres d’affirmer leur opinion. C’est vrai, et c’est chouette de le regarder pour moi, d’en prendre conscience. Et de voir que j’avais parfois besoin de ça pour prendre ma place.

D’autres m’ont dit qu’elles sentaient un décalage désagréable entre mes mots et mon énergie. Ça m’a pas mal interpelée, et en regardant de plus près : oui ! C’est exactement le sujet que je travaille en ce moment : assumer mon feu intérieur. Et tant que je ne l’assume pas, eh bien mon apparence est en décalage avec ce qui bout à l’intérieur.

Dans tout cela, il y a du vrai et du non vrai, en fait : des choses qui viennent réellement de moi, et des choses qui viennent de la personne en face. Dont je ne porte pas la responsabilité.

Le deuxième cadeau, c’est d’apprendre à percevoir assez finement ce qui vient de moi (et reprendre du pouvoir sur moi, donc !) et les projections des autres.
D’apprendre à faire la différence.
Tout ce que dit l’autre n’est pas forcément vrai sur moi. Mais il y a souvent une part de vérité.

Le dernier, c’est un cadeau infiniment précieux. Muscler son aisance à regarder tout ce qu’on peut générer d’inconfortable en face de nous. Et devenir à l’aise avec ça.

Apprendre à être à l’aise dans l’inconfort de l’autre. Généré par toi, par ce que tu es profondément ou par ce que tu fais, consciemment ou non.

Ce qui te donne beaucoup de puissance intérieure : cela t’aide à rester ancré, définitivement stable. Quelles que soient les réactions en face de toi.

Parce que tu es conscient de tes parts d’ombre, que cela parle aussi de celles de l’autre et que tu es à l’aise que ça génère de l’inconfort.

J’apprends ainsi dans ce processus à développer ma guerrière intérieure, celle qui avance quelle que soit l’adversité, en écoute d’elle même et de son intuition.

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Et toi, oseras tu demander à ton entourage à la fois ce qu’il aime et ce qu’il déteste chez toi ? 😉
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Les 34000 décisions que tu ne prends pas par jour

Tu t’es déjà demandé pourquoi parfois tu prends des décisions, mais tu n’arrives à pas t’y tenir ?

Dans cet article, je t’explique l’erreur fondamentale qu’on fait tous, et comment utiliser habilement le fonctionnement de ton cerveau pour prendre vraiment le chemin qui te fait envie.

Hier je lisais un livre fort intéressant et je découvrais ça : nous prenons en moyenne 35 000 décisions par jour.

35 000 ! Oui !

Là normalement tu te dis : n’importe quoi, c’est impossible.
Et tu as raison aussi.

Tu prends 35 000 décisions par jour, mais tu ne peux pas toutes les prendre consciemment. Effectivement. Ca serait bien trop fastidieux. En fait, 99,4 % de tes décisions sont prises par ton cerveau qui décide tout seul comme un grand. Ton cerveau inconscient, donc, gère une ENORME partie de tes décisions.

Regarder ton écran, manger tel aliment, lever ton bras, utiliser tel ton pour répondre à tes enfants, ouvrir les yeux le matin, avoir telle ou telle pensée, etc. C’est ton cerveau inconscient qui gère une grande partie de ces décisions. Certaines ont très peu de conséquences, d’autres beaucoup plus.

Comment fait notre cerveau pour décider ?

Il s’appuie en fait sur :

  • tes habitudes
  • tes croyances
  • tes craintes
  • tes désirs
  • tes objectifs conscients

Et il prend la décision qui créée le moins de conflit avec tout ça.

Meeting entre tes habitudes, tes désirs, tes croyances, tes peurs, tes objectifs

Ce qui fait que quand tu veux quelquechose, tu agis sur l’un de ces items. Mais si ça génère un conflit avec les autres (tes habitudes et tes croyances inconscientes, pas exemple), eh bien… toutes tes décisions inconscientes n’iront pas dans cette direction.

Tu te rends compte Jamy ? Mon cerveau prend toutes ces décisions à ta place, alors que je croyais tout maitriser dans ma vie !

(oui, moi aussi j’ai une petite voix dans ma tête 🙂 )

Comment faire alors pour prendre vraiment les bonnes décisions, pour que son cerveau inconscient aille dans la direction que tu souhaites ?

Par exemple, tu te fixes de manger moins … et tu finis par craquer.
Tu te fixes de dormir plus tôt … Et tu finis ta soirée sur ta série.
Tu veux t’affirmer devant ta belle-soeur, ton ex ou ton collègue … et tu n’y arrives pas, tu t’écrases et te maudissant intérieuement.
Tu veux créer ta boite… et tu te trouves tout un tas d’excuses pour ne pas le faire.

Si ton objectif conscient est trop en conflit avec tes habitudes, tes croyances, tes peurs inconscientes, ton cerveau ne prend pas la décision d’y aller toutes les fois où tu oublieras de poser une décision consciente.

Alors, comment faire ?

Aujourd’hui on va parler de la toute première chose, celle à laquelle on ne pense pas toujours assez.

  1. Donne de nombreux panneaux indicateurs à ton cerveau

Dis lui où tu veux aller clairement et surtout : de façon répétée !
Commence par regarder sérieusement tes désirs et tes objectifs :

Qu’est-ce qui est vraiment important pour toi ?
Définis ce que tu veux vraiment !

Et définir ce que tu veux, c’est creuser la question : pourquoi tu le veux, qu’est-ce que ça va t’apporter, en quoi ça fait sens pour toi….

Sinon tu es comme un poulet sans tête : tu cours, mais tu ne sais pas où.

Ou bien tu entends une voix, ça a l’air sympa, tu cours dans cette direction mais sans savoir vraiment pourquoi tu y vas… au moindre obstacle, tu vas biensûr t’arrêter.

Ton cerveau a besoin de s’appuyer sur des objectifs clairs et conscients pour tes décisions inconscientes, ne l’oublie pas. Et ces objectifs doivent être alignés avec qui tu es, tes valeurs, tes besoins, tes désirs profonds.

C’est comme si tu plantais un panneau indicateur pour ton cerveau :
Regarde, c’est vraiment super kiffant cette direction, c’est par là qu’il faut aller !

Et une fois ne suffit pas : imagine que tu es sur un chemin en montagne, et il y a un seul panneau indicateur au début.
Est-ce que ça suffit pour trouver ton chemin tout le long ?

Non, biensûr …

Et c’est une erreur fondamentale que nous faisons tous.

Si ton objectif est important, tu as besoin de t’en rappeler chaque semaine, chaque jour. Plus tu te remets dans ta vision de ce que tu veux, et plus tu plantes de panneaux indicateurs tout le long de ton chemin pour ton cerveau.

Ça te permet que tes choix conscients comme inconscients restent alignés avec ce que tu veux. Tu as des panneaux à ta disposition tout le long de ton chemin pour te guider.

Par exemple, dernièrement, je voulais sortir de la fatigue et de l’épuisement après une période un peu difficile.
Je voulais retrouver de l’énergie, mais comment faire quand on est fatiguée par son quotidien et qu’on a juste envie de s’allonger dans son lit ?

La tentation : le canapé (et j’y ai cédé un certain nombre de fois!).
Et puis un jour, j’ai compris mon erreur. Je ne reposais pas mon objectif régulièrement, je m’en souvenais uniquement quand vraiment ça n’allait plus du tout.

J’ai donc commencé à repenser à mon objectif tous les matins et chaque début de semaine. Je l’ai écrit et affiché au mur, je l’ai écrit dans mon agenda, de façon à le voir très régulièrement.

Bref, j’ai mis des panneaux indicateurs tout le long !
Et ça a très bien fonctionné.

Et tu sais quoi ? C’est exactement ce qu’on fait en coaching. Je t’aide à clarifier ton objectif pour qu’il soit suffisamment précis, qu’il fasse vraiment sens pour toi, qu’il te mette vraiment en énergie et en joie, et que tu aies envie d’y aller. Et je suis là pour être la gardienne de ton objectif quand tu l’oublies : je te permets de planter des panneaux tous les 100 m pour que tu ne te perdes pas en route, quoi qu’il arrive.

Hey oui, c’est beaucoup plus facile comme ça !

Lorsque tu veux changer une habitude, commencer un nouveau projet, aller vers quelquechose d’inconnu pour toi, la toute première étape c’est de bien définir ce que tu veux, et de le reposer très régulièrement.

Et ce que ça suffit ?
Non, biensûr …. tu as bien compris que s’il y a un conflit avec le reste, tu repartiras dans la mauvaise direction. Mais c’est la toute première étape indispensable, sans laquelle tu ne vas nulle part.

Définis ta destination et plante des panneaux indicateurs tout le long.

On parlera de la suite dans mon prochain article

Je te souhaite une belle journée,

With love,

Flore

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Voir ses zones d’ombre

Depuis 2 jours je suis en train de mettre à jour une zone d’ombre chez moi.

Une zone d’ombre c’est quoi ?

Une zone d’ombre c’est quelquechose que tu ne vois pas, par définition. C’est une protection, un filtre de la réalité qui t’a soutenu jusque là.

Par exemple, dans ton histoire on t’a raconté que toi au naturel, c’était mal. Que tu n’étais pas bien comme tu étais. Qu’il te fallait te forcer à être plus sage, plus calme. Ton système a préféré croire que c’était vrai que remettre en cause tes parents, qui ressentaient de l’insécurité face à ton innocence et ton énergie débordante d’enfant.

Ou bien tu as hérité ça de tes aïeules. Ta grand-mère a vécu quelquechose de très douloureux alors qu’elle était elle-même. Elle a enregistré inconsciemment pour toujours que c’était dangereux. Et ce genre de protection se transmet de parent à enfant, tant que la protection n’a pas été vue et remise à sa place.

Ou peut-être est-ce une aïeule plus loin dans ta lignée, qui a été brûlée vive parce que trop indépendante. Nous portons encore genre de trace, nous les femmes.

Tu ne sais pas pourquoi, et tu ne le vois pas. Tu ne peux pas être vraiment toi. Ton système te protège et pour lui c’est dangereux.

La plupart des gens te diront qu’ils n’en ont pas, de zone d’ombre. Et encore plus dans le milieu du développement personnel, ou de la thérapie.

Moi? Tu rigoles, avec tout ce que j’ai bossé sur moi ! Ha ha ha ! Non, c’est bon, moi mes zones d’ombre, j’en ai plus.

Lol.

Je me raconte ça, parfois.

Ben oui, ça fait 15 ans que je bosse sur moi, de thérapies en stages, et de stages en formations, de formations en lectures, et de lectures en coachings. C’est facile de croire que c’est bon, tu as tout vu.

Avec le mal que tu t’es donné, avec tout ce que tu as traversé. Avec tout ce que tu as construit. Quand même !

Et ça fait quand même mal au cul de constater que tu ne sais rien de toi, intimement. Malgré tout ça. Vraiment. Donc tu ignores une partie de toi.Oui.

Bah oui, le principe de la zone d’ombre, c’est que tu ne la vois pas chez toi. Donc forcément, tu ne les vois pas, quoi que tu aies déjà fait, et surtout si tu as beaucoup fait.

Donc plus tu as fait, et plus tu te leurres, potentiellement.

Aujourd’hui, j’ai vu une zone d’ombre, en stage.Une putain de zone d’ombre. Mais du genre : énorme. Du genre à se prendre la tête dans les mains en se demandant : « mais comment j’ai pu ne jamais voir ça ?

« Eh oui. Une vraie zone d’ombre. Comme si j’avais posé mes lunettes colorées en rouge et vu d’un seul coup le monde avec ses vraies couleurs.

Au début, t’y crois pas.

Forcement, t’as toujours vu le monde en rouge. Mais nan, c’est quoi ces conneries de vert partout ???

Ca fait mal, et ça fait deux jours que j’ai mal. Et aujourd’hui j’ai pu en sortir en révélant ma zone d’ombre.

J’ai vu que je ne me regardais jamais vraiment. J’ai vu que je ne pouvais pas. Trop difficile.

Parce que vendredi, dans le cadre d’un atelier Méta avec ma Méta-coach, j’ai dû me regarder 1h durant, dans tous les détails, dans un miroir.1h…. l’as tu déjà fait ? Sans détourner les yeux ?

Franchement, c’est une expérience saisissante. Pas une photo avec des filtres, non, ou une photo de photographe. Le miroir, juste toi avec toi, en train d’observer ta peau, son grain, toutes les couleurs de tes yeux, la forme de ton visage et comment il se reflète.

Avec tout ton temps pour le faire. Ton image crue.

Merveilleux miroir de ton rapport de toi à toi…
Ca a été dur pour moi. J’en ai pleuré.

Je me racontais beaucoup de choses, mais j’esquivais la réalité, pour de vrai.

Je ne me regardais jamais attentivement dans le miroir, pour ne pas me voir. Pour ne pas me voir. Parce que je me trouvais horrible quand je le faisais.

Aujourd’hui, en stage, j’ai vu que je ne pouvais pas me voir, parce que mon système croyait que se regarder pour de vrai, s’aimer, c’est être égocentrique. C’était oublier les autres. C’est une croyance inconsciente donc elle n’a rien de logique.

Ça se traduisait par l’image détestable de moi dans le miroir. Une déformation de mon regard. Comme les lunettes rouges, une sorte de filtre déformant l’image. Une vraie protection bien comme il faut. Une zone d’ombre.

Et tu vois, il y avait de l’amour dans cette zone d’ombre. De l’amour pour les autres.

Depuis, je réapprends à me regarder avec amour. Je fais des petits pas pour me regarder, et aimer ce que je vois. Et c’est plus facile. J’arrive à regarder certaines parties de mon corps avec de la tendresse, là où avant je séchais complètement, où je ne voyais que du moche.

Parce que j’ai mis ma zone d’ombre à jour. Oh, je ne dis pas, ça ne va pas changer du tout au tout en une heure ou même un jour. Il va falloir un peu de temps, et de poser et reposer le choix de faire ces petits pas régulièrement.

Voir ne suffit pas, si tu ne poses pas des choix clairs et répétés derrière. Jamais. Parole de coach.

Mais sans voir la zone d’ombre, j’en serais toujours au même point.

Comment on détecte ses zones d’ombre ?

La vie te tend des occasions de les regarder. Souvent, c’est des moments où tu ne te sens pas bien, où tu vis de l’intensité. Comme moi devant ce miroir.

Comme des portes, que tu peux ouvrir, ou laisser fermées.

Tu as le choix.

Pour ma part, j’ai choisi de les ouvrir, et pour ça de me faire accompagner. Parce que je sais d’expérience que la liberté qui arrive derrière, elle n’a pas de prix. Depuis que j’ouvre ces portes, je suis sortie de ma prison dorée, et ma vie a un goût bien plus intense et magique.

Et ce travail, je ne le fais pas uniquement pour moi.

C’est aussi pour mes enfants. Tu vois, mon grand, j’ai eu beau lui dire combien il est beau depuis sa naissance (c’est vrai !), devine quoi ? Il se trouve horrible. Alors qu’il est un magnifique jeune homme. Comme moi, avant de voir ma zone d’ombre. Nos enfants héritent de nos zones d’ombre, quoi qu’on leur dise consciemment. Quelles que soient nos paroles. En les mettant à jour pour nous, nous les en libérons.

Ce travail, je le fais aussi pour mes clientes, pour les gens que j’accompagne. Parce que les zones d’ombre du coach ou du thérapeute limitent la transformation du client. Toujours.

Eh oui, je ne peux pas t’aider à mettre à jour ta zone d’ombre si j’ai la même. C’est pour ça que je me fais accompagner sur mes zones d’ombre à moi dans la vie, et en supervision (même double en ce moment). Double (triple!) effet kiss cool pour ne pas te freiner dans ta transformation.

Mais surtout : Je te souhaite une belle rencontre avec tes zones d’ombre. C’est toujours très émouvant, de découvrir une partie de soi qu’on avait complètement occultée. Carrément flippant au debut, et carrément kiffant ensuite. Ça vaut le coup !

Je sais pas si j’ai été claire, n’hésite pas si tu as des questions, en commentaire. Et si tu as besoin d’être accompagnée par une professionnelle pour ouvrir ta porte en toute sécurité et retrouver de la puissance et de la liberté, envoie moi un message pour en parler.

With love,
Flore